Souvenez-vous,
c'était en 2013: Non mais allo quoi !... "Allo ! T'es une fille, t'as pas
de shampoing?"
Carole
Bienaimé-Besse présentée alors comme blogueuse et productrice télé par "Le
HuffPost" posait la question existentielle et profonde " Nabilla est-elle devenue
l'emblème d'une nouvelle forme de sexisme ordinaire. Qu'en pensez-vous?".
Le blog CGC
Média laisse ses lecteurs, cliquer sur le lien vers le site pour prendre
connaissance des commentaires au vitriol unanimes concernant la question,
sur l'air de "Il y a des gens qui ont le
temps d'écrire sur ça ??" Allo quoi !
C'est bien
la même philosophe et spécialiste donc
du "sexisme ordinaire"
comme de "l'ardoise"
qu'a choisi d'envoyer le Président du Sénat, au CSA à 11.000€/mois...et
en fanfare s'il vous plait avec la lecture de l'article du Canard
enchaîné "Gérard Larcher envoie une
gestionnaire d'élite au CSA" qui
vous laisse pantois. (* ci-après)
Pas de tuilage pour cette spécialiste de l'ardoise !
Le CSA avec Schrameck à sa tête dont l'avenir est déjà fort compromis, va sûrement avec un tel papier s'en trouver renforcé !
"A trois mois de la présidentielle, le Conseil supérieur de
l'audiovisuel est en plein
renouvellement : trois de ses huit membres partent, deux autres arrivent. Comme
de bien entendu, Claude Bartolone, le patron socialiste de l'Assemblée, a
choisi d'y nommer un ex-militant du PS, le conseiller d’État Jean-François
Mary, jadis attaché de presse de Mitterrand à l’Élysée.
Comme de bien entendu, Gérard Larcher, le patron LR du Sénat, a consulté sa Madame Audiovisuel, la sénatrice UDI Catherine Morin-Desailly, qui l'a mis sur la voie d'une proche: la productrice Carole Bienaimé Besse.
Ce mercredi 18, les deux candidats passent un grand oral devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée et celle du Sénat, qui doivent valider les nominations à la majorité des trois cinquièmes. La favorite de Larcher aura beaucoup à raconter sur ses exploits dans l'audiovisuel et devant les tribunaux.
Ardoises et chèques en bois
Comme de bien entendu, Gérard Larcher, le patron LR du Sénat, a consulté sa Madame Audiovisuel, la sénatrice UDI Catherine Morin-Desailly, qui l'a mis sur la voie d'une proche: la productrice Carole Bienaimé Besse.
Ce mercredi 18, les deux candidats passent un grand oral devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée et celle du Sénat, qui doivent valider les nominations à la majorité des trois cinquièmes. La favorite de Larcher aura beaucoup à raconter sur ses exploits dans l'audiovisuel et devant les tribunaux.
Ardoises et chèques en bois
Fondatrice, en avril 2011, de la boîte de documentaires April Snow Films &
Capital, Carole Bienaimé Besse a laissé derrière elle plus de factures
impayées que d'images télé. Résultat: deux condamnations, certes
modestes, qui font désordre sur le CV de cette gestionnaire d'élite, envoyée
par Larcher jouer les gendarmettes de l'audiovisuel.
Le 28 novembre 2013, premier revers devant le tribunal de grande instance de Paris : 12.213 euros de rappels de salaires et de droits d'auteur à payer à un réalisateur. La productrice lui avait commandé un docu sur le créateur de mode Jean-Charles de Castelbajac, mais sa rémunération s'est limitée à un premier et dernier versement (2.000 euros), et son nom a disparu lors de la promotion du film.
Le 31 décembre 2014, rebelote.
Cette fois, c'est le tribunal de commerce de Paris qui ordonne à la mauvaise payeuse de régler 18.574 euros dus à Avidia, une société à laquelle elle avait confié l'intendance pour la production de trois docus, sur Jean Paul Gaultier, Karl Lagerfeld et Abraham Lincoln (cherchez l'intrus ... ) et qu'elle a payée avec un beau chèque en bois.
Au procès, trois intermittents employés par la productrice sont venus témoigner : eux aussi ont hérité d'un chèque sans provision et ont mis des mois- après recours aux Prud'hommes - à récupérer leurs cachets.
La société Avidia, malgré le jugement de décembre 2014, n'a, de son côté, jamais récupéré un centime. Bienaimé Besse n'a pas eu besoin de faire appel. Un mois et demi plus tard, le 17 février 2015, sa société April Snow était mise en liquidation judiciaire...
Que ses créanciers se rassurent: au CSA, la productrice va émarger à plus de 11.000 euros par mois pendant six ans, plus une septième année rémunérée à ne rien faire. Ça devrait l'aider à payer ses petites dettes !
Le 28 novembre 2013, premier revers devant le tribunal de grande instance de Paris : 12.213 euros de rappels de salaires et de droits d'auteur à payer à un réalisateur. La productrice lui avait commandé un docu sur le créateur de mode Jean-Charles de Castelbajac, mais sa rémunération s'est limitée à un premier et dernier versement (2.000 euros), et son nom a disparu lors de la promotion du film.
Le 31 décembre 2014, rebelote.
Cette fois, c'est le tribunal de commerce de Paris qui ordonne à la mauvaise payeuse de régler 18.574 euros dus à Avidia, une société à laquelle elle avait confié l'intendance pour la production de trois docus, sur Jean Paul Gaultier, Karl Lagerfeld et Abraham Lincoln (cherchez l'intrus ... ) et qu'elle a payée avec un beau chèque en bois.
Au procès, trois intermittents employés par la productrice sont venus témoigner : eux aussi ont hérité d'un chèque sans provision et ont mis des mois- après recours aux Prud'hommes - à récupérer leurs cachets.
La société Avidia, malgré le jugement de décembre 2014, n'a, de son côté, jamais récupéré un centime. Bienaimé Besse n'a pas eu besoin de faire appel. Un mois et demi plus tard, le 17 février 2015, sa société April Snow était mise en liquidation judiciaire...
Que ses créanciers se rassurent: au CSA, la productrice va émarger à plus de 11.000 euros par mois pendant six ans, plus une septième année rémunérée à ne rien faire. Ça devrait l'aider à payer ses petites dettes !
Christophe Nobili"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire