Nazeeha
Saeed la correspondante à Bahreïn: de MCD (France Média Monde) convoquée à nouveau au
tribunal de Manama.
Le 16 janvier, RFI entité comme MCD de France Média Monde publiait un article intitulé « Bahreïn: Nazeeha Saeed, correspondante de MCD, à nouveau convoquée au tribunal »
Il y était question de la journaliste Nazeeha Saeed correspondante
arabophone au Bahreïn pour Prance24 et Monte Carlo Doualiya (France Médias
Monde) qui en poste depuis douze ans sur
place, était convoquée devant le
tribunal de Manama (Bahreïn) le 16 janvier au motif d'«usurpation de la qualité de
correspondant étranger pour travail sans autorisation».
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’article en question.
Extrait :
« La journaliste Nazeeha Saeed
était convoquée par contumace devant un tribunal de Manama, à Bahreïn, ce lundi
16 janvier. Cela fait douze ans que la journaliste bahreïnienne travaille dans
son pays comme correspondante de Monte Carlo Doualiya (MCD) et plusieurs années
pour France 24 en arabe. En juin 2016, elle a appris que sa demande de
renouvellement d'autorisation était refusée. Elle est accusée par les autorités
de son pays « d’usurpation de la qualité de correspondant étranger pour
travail sans autorisation », une accusation que réfute son avocat, ainsi
que la direction de France Médias Monde (FMM).
Nazeeha Saeed a été convoquée une
première fois au tribunal de Manama en juillet 2016. Les autorités ont souhaité
que France Médias Monde nomme un nouveau correspondant, mais la direction a
refusé. La deuxième audience ce lundi s'est déroulée en l'absence de Nazeeha Saeed qui se trouve à l'étranger.
Selon son avocat Hamid Al Mollah,
joint par MCD, les chefs d'accusation sont tout simplement faux. « Les accusations portées contre Nazeeha Saeed
sont fausses, car Mme Saeed travaille comme correspondante de MCD depuis douze
ans et avec France 24 en arabe depuis 8 ans. Chaque année, elle
renouvelait sans problème son autorisation de travailler avec les médias
étrangers. Et comme d’habitude, elle avait déposé sa demande au mois de mars et
la réponse des autorités n’est venue qu'au mois de juin. Elle était surprise et
étonnée de ce refus. L’accusation de travailler sans autorisation porte sur ces
trois mois, car Mme Saeed ne pouvait pas, pendant ce laps de temps, ne pas
répondre aux demandes des deux médias français. »
De son côté, le ministère de
l'Information de Bahreïn assure que cette affaire ne constitue en rien une
entrave à la liberté de la presse, et que Nazeeha Saeed fait juste l'objet une
procédure administrative, car elle n'a pas respecté les codes et les règles qui
régissent le travail avec les médias étrangers, insiste-t-il. Le tribunal a
reporté le procès au 28 février prochain. »
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