"La
Lettre A" de ce jeudi 16 février 2017 dans son numéro 1764 publie un
article intitulé "France TV : les droits de la femme ou ceux des marchés
publics ?
Le blog CGC Média vous propose d'en prendre connaissance:
"France TV : les droits
de la femme ou ceux des marchés publics ?
Le code des marchés publics risque de jouer des tours
à France TV dans le dossier de la Fondation des femmes.
La
journée de la femme traditionnellement organisée le 8 mars sera avancée
d'une semaine chez France télévisions. C'est le 1er mars
que sont appelés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris Delphine
Ernotte-Cunci, PDG du groupe audiovisuel, Stéphane Sitbon-Gomez, son
directeur de cabinet mais aussi Anne-Cécile Mailfert, sa compagne à laville et présidente de l'association de préfiguration de la Fondation des
femmes. Sans oublier Maxime Ruszniewski, président de la société Pardi. (*)
A
l'origine de la citation directe déposée par le Syndicat national des
personnels de la communication et de l'audiovisuel (SNPCA) contre les
quatre dirigeants ? Le non-respect du code des marchés publics que France
TV (LLA nº1749) aurait dû
appliquer quand il a commandé à la société de Maxime Ruszniewski, par ailleurs
administrateur de l'association de préfiguration, trois courts-métrages
défendant les droits des femmes pour 40 000 euros selon le syndicat.
Représenté
par le cabinet d'avocats FWPA, le SNPCA ne plaisante pas. Les faits
reprochés vont du délit de prise illégale d'intérêt passible de
500 000 euros d'amende et de cinq ans de prison au recel de prise
illégale d'intérêt en passant par le délit de favoritisme passible de 200 000 euros
d'amende et de deux ans de prison. Outre le fait que France TV a financé à
hauteur de 8 000 euros l'association en dépit de la relation existant
entre Stéphane Sitbon-Gomez et Anne-Cécile Mailfert, la fondation n'a jamais
produit de statuts. Elle est inconnue à la préfecture de Paris et
d'Ile-de-France. Fâcheux."
(*)
Afin de resituer la plainte déposée par citation directe en
Correctionnelle, le blog CGC Média vous propose de retrouver l'article du
Canard enchaîné du 17 mars 2016 "A France Télévisions, les droits
de la femme nourrissent son homme" (ci-après) et la mise au point
cinglante faite par André Bercoff suite à une missive du seul et
unique actionnaire de "Pardi" Maxime Ruszniewski qui lui était
adressée suite à son enquête intitulée "Pouvoir et
médias: je te tiens tu me tiens."
"- Je n'ai pas suscité la création de la Fondation Égalité-Mixité qui
existe toujours et à laquelle la Fondation des femmes n'a pas succédé (les deux
structures n'ont aucun lien).
- Les clips contre le sexisme cités ont été commandés bien avant le lancement de la Fondation et n'ont strictement aucun rapport avec elle.
- Je n'ai pas reçu à titre personnel 50.000 € : la somme versée par le groupe [France Télé, ndlr] suit une commande de leur part correspondant au coût total de production de 3 clips."
- Les clips contre le sexisme cités ont été commandés bien avant le lancement de la Fondation et n'ont strictement aucun rapport avec elle.
- Je n'ai pas reçu à titre personnel 50.000 € : la somme versée par le groupe [France Télé, ndlr] suit une commande de leur part correspondant au coût total de production de 3 clips."
1) C'est Nadjat Vallaud-Belkacem et son ministère qui ont soutenu la création de la Fondation Égalité- Mixité et sa campagne de communication virale le 2 juillet 2014. Or, Maxime Ruszniewski était conseiller partenariats du cabinet de Nadjat Vallaud-Belkacem d'avril à août 2014.
Quant aux liens entre les deux structures, elles sont toutes deux hébergées
chez la FACE (Fondation Agir Contre l'Exclusion) et ont choisi le même mode
d'action par le biais de campagnes de communication virales.
Enfin, Maxime Ruszniewski était annoncé comme le cofondateur de l'agence
qui a réalisé le clip de la Fondation Égalité-Mixité, tout comme il est le
fondateur de la société Pardi qui a réalisé les trois nouveaux clips de la
nouvelle fondation.
2) La fondation été créé en septembre 2015. Difficile de croire que les
clips ont été commandés avant cette date...
3) C'est en effet la société Pardi qui a été réglée, mais celle-ci étant une
Sasu, c'est-à-dire une société par actions simplifiées… unipersonnelle,
il en est à la fois le président et le seul et unique actionnaire."
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