La
lettre de l’ex Orange à Emmanuel Macron…en guise de réponse aux révélations
à peine croyables de Renaud Revel dans « Immédias » !
Ce
mercredi 21 juin, premier jour de l’été et 2ème de la canicule, le
journaliste spécialiste média dans son dernier article « France Télévisions et la fièvre
Macron », nous révèle avec qui et par qui l’ex Orange
imaginait – vainement, cela semble acquis à présent – convaincre le
Président de la République de la laisser poursuivre !
Poursuivre
quoi ? La casse de la télé publique
qui, en 22 mois seulement est tombée de Charybde en Scylla, au point que
la Cour des comptes qualifie la situation d’« impasse
financière ». A Bercy, tout le monde sait ce que cela veut dire!
Les
gesticulations en coulisses et dans certains cercles dit d’influence, n’ont
donc eu, n’ont et n’auront aucun effet ; bien au contraire.
C’est
du reste pour en finir avec ces pratiques d’un autre temps que la chef de
l’État entrepris de restaurer la confiance dans
l’action publique…qu’il s’agisse du Gouvernement, des
ministres, des élus mais plus globalement de celles et ceux qui sont supposées
représenter L’État qui sont tenus tous sans exception à l’exemplarité.
L’ex
Orange a tout faux…Il
est utile – si besoin est – de découvrir l’article précité suivi du communiqué
qu’elle devrait adresser, largement inspiré de celui de l’ex Ministre des
armées, en réponse au texte qui suit et en dit long.
Extrait
« L’installation d’Emmanuel Macron à l’Élysée ouvre une phase
d’instabilité et de nervosité à France Télévisions, où Delphine Ernotte tente
de prendre le pouls du nouvel exécutif.
Que souhaite Macron ? Que pense Macron ? Que va faire
Macron? Delphine Ernotte n’est pas la seule à se poser ces questions dans
l’audiovisuel public où l’on s’attend à d’importantes réformes de structures.
Car si la refonte du secteur public de l’audiovisuel n’est pas une priorité du
Chef de l’état, loin s’en faut, la rationalisation et la mutualisation des
moyens de cet immense secteur, dévoreur de subsides, demeure d’actualité. Ça va bouger et sans
doute, secouer.
Beaucoup de monde et autant d’argent pour si peu de résultats ! C’est le refrain entonné
de longue date par le nouveau locataire de l’Élysée qui ne porte pas un regard
très positif -doux euphémisme- sur notre télévision publique. Bruno Lemaire, à
Bercy, non plus, qui tient des propos tout aussi sévères. Quant à la nouvelle
ministre de la Culture, l’éditrice téléphobe Françoise Nyssen, qui ne
s’intéresse pas au sujet, elle a pour directeur de cabinet un ancien directeur
financier du groupe, Marc Schwartz, à l’origine d’un rapport sévère sur son ancienne
maison.
C’est dans ce contexte mouvant et piégeur que Delphine Ernotte
navigue à vue, l’index levé vers le ciel en paratonnerre. Elle s’est rapprochée
de quelques « spin doctors » prétendument en vogue dans l’entourage
du Président. Ainsi de Robert Zarader – à ses côtés dans les premiers mois de
son installation à France Télés – auquel elle a demandé à nouveau un coup de
main. Cet homme de l’ombre, qui a rédigé des notes durant la campagne pour le
leader d’En Marche, s’active en coulisses à convaincre des animateurs de
rejoindre France Télés, et ce à l’horizon de la rentrée de septembre. A
lui également de rapiécer l’image pour le moins contrastée d’une ex
d’Orange en campagne et sur la défensive.
A son passif, l’éviction surprise de David Pujadas et la mise à
l’écart, spectaculaire, de Michel Field –
lequel, au passage, va être prochainement nommé « Directeur de la
Culture » de France Télés (sans que l’on sache ce que recouvre ce nouveau
titre…)
Ces initiatives à la hussarde ont été diversement commentées au
sein du premier cercle d’Emmanuel Macron où l’on a vu dans ce mouvement de
«dégagisme » des signes d’une évidente fébrilité. Comme en 2007,
avec Nicolas Sarkozy, dont on savait l’appétence pour ces questions. A la
différence d’un Macron à mille lieux de son lointain prédécesseur… [Pas si sûr… cela fait
deux fois que le ministère de la Culture reste sans Communication ! ndlr] »
Il
ne devrait donc y avoir pour l’ex Orange qu’une unique option avant
l’explosion…le communiqué aux média (elle
est coutumière du fait) d’un courrier bien inspiré adressé à Emmanuel Macron
qui donnerait cela :
"Le président de la République a entrepris de restaurer la confiance dans
l’action publique, de réformer la France et de relancer l’Europe.
Cette entreprise de redressement doit l’emporter sur toute
considération personnelle.
Dans l’hypothèse où l’instruction judiciaire en cours
visant à vérifier les conditions de mon arrivée à France Télévisions mais aussi
et surtout la citation directe dont l’audience est fixée devant la 11ème
chambre correctionnelle du TGI de Paris à la mi-octobre 2017 qui me
vise nommément comme elle vise mon directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez ainsi que deux autres
protagonistes Anne-Cécile
Mailfert [sa compagne comme Nilou Soyeux la dircom de France Télé l’a
confirmé à la Presse :"Je savais qu'Anne-Cécile Mailfert était la
compagne de Stéphane Sitbon-Gomez, mais pour moi cela n'entrait pas dans
l'équation… "] et Maxime Ruszniewski
pour divers chefs d’accusations, entre autres "recel de prise illégale
d’intérêt, délit de favoritisme prévu et réprimé par les articles 432-12 et
432-14 du Code pénal… délit de prise illégale d’intérêt, ainsi que du délit
de favoritisme, délit de recel de prise illégale d’intérêt sur le territoire
national et à une date non couverte par la prescription, ainsi que du délit de
recel de favoritisme, etc…" conduirait à de nouvelles condamnations
après celles, entre autres, de Patrick de Carolis et Bastien Millot en début
d’année, je souhaite être en mesure de me défendre librement.
Les missions du premier groupe de télé public et le respect des
textes et règles qui le régissent, impose une exigence particulière. L’honneur
de nos téléspectateurs avant tout des contribuables qui paient leur
« redevance » mais également celui de ces 10.000 femmes et hommes qui
le font vivre, ne sauraient être mêlés à des polémiques auxquelles ils n’ont
aucune part.
C’est pourquoi j’ai demandé au président de la République en
accord avec le président du CSA de ne plus faire partie de France
Télévisions."
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