mercredi 21 juin 2017

Xavier Couture sera-t-il pour Ernotte ce qu’elle a été pour Stéphane Richard ?


Xavier Couture sera-t-il pour Ernotte ce qu’elle a été pour Stéphane Richard ? 

Les articles qui dénoncent unanimement, ces derniers jours, l’incompétence de l’ex Orange, se multiplient et ne vont aller qu’en amplifiant. 

L’Express a publié la semaine dernière un dossier de quatre pages particulièrement étayé signé Emmanuel Botta avec Emmanuel Paquette (*) qui dès son titre« France Télévisions: Delphine Ernotte en pleine tempête » n’y va pas par quatre chemins.

Extrait:

« Audiences en berne, climat délétère, valse de présentateurs et de cadres... Delphine Ernotte est fragilisée alors que resurgit l'idée de fusionner les médias audiovisuels publics.

Le long week-end de la Pentecôte n'aura pas été synonyme de farniente pour tout le monde. Les avocats de France Télévisions n'ont guère décollé le nez de leurs dossiers, tant le début de semaine s'annonçait chargé: le mardi 6 juin, pas moins de deux assignations les attendaient au tribunal de grande instance de Paris… »  

Le Figaro quarante-huit heures après s’y est mis également sous la plume de Stéphane Hoffmann très fin analyste du secteur de la télé publique avec son édito "Mercato des décatis" qui dans sa conclusion écrit: "La télévision est une question de talent. Même les dirigeants doivent en avoir. Ce n'est pas le cas en ce moment à France Télévisions."

Il y a peu c’était au tour de Inrocks qui sortait un deux pages accablant pour « la Dame de Pique » le surnom dans les étages de France Télévisions de l’ex Orange, allusion à ce personnage de Lewis Carroll dans Alice aux pays des merveilles qui hurle « qu’on lui coupe la tête » à chaque fois qu’un personnage lui déplaît…

Extrait :

 
« Ça lui a valu un parpaing. Lundi 5 juin, Delphine Ernotte a été récompensée du Gérard de la gâchette pour avoir “troué la paillasse de David Pujadas”. Le débarquement du présentateur-star du JT le 17 mai, jour de l’annonce de la composition du gouvernement, est l’ultime fait d’armes d’une présidente réputée pour son style brutal. Malgré des audiences record, exit donc “Puj”, comme il est surnommé en interne. “C’est ma décision”, assume Delphine Ernotte, sommée de s’expliquer devant les équipes… »

Ce n’est - selon nos informations – que le début…de la fin, en réalité !

Dans ce contexte où depuis 22 mois seulement et contrairement aux récurrentes et ridicules propagandes style retour de miroir magique dans « Blanche-Neige » : « Miroir, miroir, suis-je toujours la plus belle ? », la télé publique n’est jamais tombée si bas où chaque jour qui passe sans réaction est un jour de trop,  Xavier Couture le Numérobis de France Télés sera-t-il pour Ernotte ce qu’elle a été pour Stéphane Richard ? 


(*) Regardez ce qu’en disait « L’Express »:  « L'ex-dirigeante d'Orange à ses entrées au parti socialiste : sa sœur Marie-Christine Lemardeley est adjointe PS à la mairie de Paris chargée de l'enseignement supérieur et son assistante, Catherine Bessis, conseillère du 15e arrondissement, est une proche d'Anne Hidalgo, la maire de Paris.



Ce qui est sûr c'est que son ancien patron n'a rien fait pour le retenir. Bien au contraire !

La raison du désamour entre le PDG de l'opérateur de télécommunication historique et son numéro deux ? Un mail à la Brutus [¤voir ci-après]



Nous sommes fin 2013 et Stéphane Richard est mis en examen dans l'affaire de l'arbitrage biaisé en faveur de Bernard Tapie, décision prise lorsqu'il était directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy.

Quelques jours après la diffusion de cette nouvelle, Delphine Ernotte envoie un mail lourd de sous-entendus à l'ensemble du groupe : " Nous nous engageons à conduire nos activités dans un environnement sain et intègre et à adopter à ce titre une politique zéro tolérance vis-à-vis de la corruption dans toutes nos activités. »



Aussitôt suspectée de vouloir affaiblir la campagne de Stéphane Richard en quête d'un deuxième mandat pour lui ravir sa place Delphine Ernotte rejette la faute sur la directrice de la communication de l'époque. Peu élégant et pas très efficace: Stéphane Richard lui voue une rancœur tenace. »

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