Les « bonnes
connexions » d’Ernotte pour faire barrage à Emmanuel Macron !
Alors que Capital
listait, le 23 août dernier dans un article intitulé « Les patrons du public chouchous de Macron (et ceux
qui ont du souci à se faire) », celles et ceux qui devrait quitter leur poste dans les mois qui viennent,
à commencer par « Pierre-René Lemas, le patron de la Caisse des Dépôts qui a
appris ce mardi par l'Elysée la fin de son mandat », l’ex Orange qui comme
Mathieu Gallet figure bien sur la liste publiée par le magazine, continue de
donner des leçons au Chef de l’État et de multiplier les tacles.
Chacun se souvient
encore de ses envolées peu lyriques, devant
la représentation nationale, mi-juillet, où cette dernière mettait en cause
l’exécutif en matière d’audiovisuel « la France avait "loupé le
coche" pour construire une "BBC à la française" qui regrouperait
les entreprises de l'audiovisuel public ».
Il suffit de reprendre quelques
extraits de la dépêche AFP du 19 juillet
dernier pour voir en quels termes peu choisis elle a chargé la barque :
"La
BBC à la française c'est vrai que ça fait un peu rêver (...) mais je pense qu'on
a un peu +loupé le coche+. Il aurait sans doute fallu s'y mettre un peu plus
tôt…Aujourd'hui, réunir des entreprises publiques c'est avant toute chose se
mettre d'accord avec l'ensemble des parties prenantes sur un nouvel accord
collectif, pour harmoniser les statuts du personnel entre les différentes
entreprises publiques"…
Et d’ajouter péremptoirement
"Si l'objectif est de réduire les
coûts, je ne pense pas que l'harmonisation des statuts soit une bonne
méthode", citant l'exemple de France Télés et de l'accord d’entreprise
qui aurait, selon elle, mis trois ans à voir le jour pour un surcoût de 40 millions d'euros par an sur
les salaires ! [Vision particulièrement inexacte, absurde et étriquée !]
Elle a aussi prôné encore et toujours la mutualisation des investissements
pour "éviter
d'avoir des dépenses qui doublonnent" espérant sauver peut-être
sauver sa tête en même temps et s’en trouver chargée…cette bonne blague!
Elle n’adu reste pas
hésité à critiquer l’actionnaire
"Je
pense que la situation n'est pas stable avec une redevance telle qu'elle est
aujourd'hui", invitant les députés à se bouger dans le cadre d’une pour
une éventuelle réforme de la redevance (les contribuables donc) : "Je
compte sur vous" (pour toujours plus de pépettes, ndlr !)
Elle s’est même cru obligée d’indiquer
"ne pas avoir d'indication quant au
devenir de cette taxe couplée à la taxe d'habitation amenée à disparaître pour
80% des ménages en trois ans"…comme si Emmanuel Macron, Edouard
Philipe et le Gouvernement lui demandait quelque chose !!
Puis non contente de tirer
sur le Pays, elle s’est également piquée de donner des leçons à nos voisins
européens"Sur nos petits territoires français, anglais, allemands,
on sera toujours défavorisés par rapport à ces grandes plateformes
américaines" remettant la sur la table la dispendieuse plateforme de vidéo par abonnement supposée tout
révolutionner (dont Bercy ne veut pas
entendre parler) et vantant le
modèle américain !
"La prochaine
frontière c'est un +Netflix à l'européenne+ plutôt qu'une BBC à la
française" a-t-elle enchéri après avoir tiré sur les autres
et en tentant très maladroitement de justifier
son propos "Notre grande crainte, c'est que le nombre de téléviseurs baisse
brutalement, comme ça a été le cas aux États-Unis", ce qui entraînerait
"un choc un peu brutal" pour le financement de la création"etc…
Cela n’a pas
plu du tout évidemment mais alors pas du tout.
Imaginez le sort d’un dirigeant de
TF1 proférant de tels propos visant son actionnaire devant les représentants du
Parlement !
Il est donc peu probable comme l’écrit Capital que « Les
bonnes connexions dont dispose[rait]
Ernotte comme celles de présider l’Ecole de photo d’Arles, où est située la
maison d’édition de la ministre Nyssen » ou bien encore que « son secrétaire général, Francis
Donnat, soit un copain de promo de l’ENA de Bruno Le Maire et vient du Conseil
d’Etat, comme Edouard Philippe » soient bien « utiles pour défendre un mandat
chaotique, outre les mauvaises audiences, récurrentes [les
erreurs de gestion tous azimuts, ndlr] auxquelles s’additionne « l’incroyable télescopage qui aurait
agacé Emmanuel Macron », à savoir « annoncer l’éviction de
David Pujadas du 20 Heures de
France 2 le jour où la composition du gouvernement Philippe était dévoilée » !
Septembre n’est pas encore là que la météo à venir s’annonce
pour la moins tempétueuse avec formation d’ouragans en vue.
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