L’État
en a soupé des dérapages permanents de Delphine Ernotte…Ceux sur Pujadas, Hanouna
et Bolloré viennent de sceller le sort de l’ex Orange.
Il semble qu’après l’invraisemblable interview à « Libé »
de Xavier Couture le toujours numéro 2 de France Télés, le message au Gouvernement
donc à l’actionnaire notamment sur l’indexation de la redevance aux revenus qui
vient notamment de trouver sa réponse dans les 50 millions d’économies demandés
au groupe, le flingage tous azimuts auquel se livre
Ernotte dans le magazine Society (ce jeudi), a été la goutte d’eau
qui fait déborder le vase.
Tout d’abord dans un
exercice de misandrie qui ferait clouer au pilori le moindre représentant de la
gent masculine, Ernotte s’en prend à David
Pujadas qu’elle décide d’humilier gratuitement
mais surtout le plus bassement qui soit : « David Pujadas blessé dans son ego
d’autant plus que ”c’est quand même
une femme qui dit à un employé homme ”: ”J’ai décidé
de…[te virer, ndlr]” » affirme dans le titre de Presse celle
qui ajoute «Pujadas est
sorti de ses gonds. Il était très choqué, furieux…. Il s’est
emporté tout de suite. »
Minable, lamentable…au plus haut
niveau de l’État où chacun s’interroge sur l’intérêt
d’un tel déballage indigne du Service Public, la colère est d’ailleurs à son paroxysme. Une très large majorité
de décideurs pour ne pas dire une unanimité réclament sans délai le départ de
l’ex Orange.
C'est Yann Barthes et son
équipe qui ont dévoilé, ce mercredi 11 septembre, sur le plateau de
« Quotidien », les extraits de ces 7 hallucinantes pages de fiel qui ont immédiatement et dans un premier temps fait réagir,
ce 13 septembre, sur le plateau de TPMP
car non contente de flinguer le présentateur du JT de France 2, elle a décidé de
se payer également dans les grandes largeurs le patron de « Touche Pas À
Mon Poste » Cyril Hanouna. La première réaction n'a d’ailleurs pas tardé
en direct "Ernotte connait
la télé comme moi la boucherie"
"L'émission
ne pourrait plus être sur France Télés [à l’origine elle était
sur France 4, ndlr] car on ne veut pas de sa vulgarité, de chroniqueurs maltraités, de
blagues homophobes ou sexistes" lui balance-t-elle !!!
Pourquoi ? Va savoir ! Niveau vulgarité, elle devrait relire l’interview
de son numérobis dans Libération il y a une dizaine de jours «J'ai été élevé dans le
cul. Tout à coup, après 68, on a eu le droit de baiser. Alors, j'ai beaucoup
baisé et je continue. J'adore»…
Comme si cela ne suffisait pas, elle a balancé avec
son employeur le patron de Vivendi, Vincent Bolloré qui la
navre au plus haut point "Avant
Canal+, c'était une forme d'irrévérence, c'était drôle, inattendu. Aujourd'hui
(...) je pleure, c'est triste." …parce que, elle, elle sait ce qui est drôle, irrévérencieux
et marche ou pas ?!
Ils
sont légion à commencer par les téléspectateurs, les contribuables français, les salariés de France Télés à attendre que l’actionnaire
joue son rôle et les libère maintenant du joug Couturo/Ernottien et de ses
déclarations abracadabrantes qui déshonorent aujourd’hui la télé publique et la
place plus bas que tout.
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