mardi 3 octobre 2017

Et la chienlit continue à France Télés: Marlène Schiappa adresse un signalement au CSA après la séquence entre Christine Angot et Sandrine Rousseau sur France 2 !


Et la chienlit  continue à France Télés: Marlène Schiappa adresse un signalement au CSA après la séquence entre Christine Angot et Sandrine Rousseau sur France 2 ! 

Pauvre télé publique ! Samedi était invitée Sandrine Rousseau ex-cadre d’Europe Ecologie–Les Verts qui présentait son livre dans lequel elle relate l’agression sexuelle dont elle a été victime samedi 30 septembre, s’est littéralement faite agonir par Christine Angot sur le plateau d’"On n'est pas couché" l’émission de France 2.

Dans le livre Parler, Sandrine Rousseau qui revient justement l'agression sexuelle dont elle accuse un des anciens responsables du mouvement devenu par la suite député, la jeune femme y plaide pour une libération de la parole à ce sujet. 

Va savoir quelle mouche a piqué la chroniqueuse de l’émission Christine Angot qui prenant violemment Sandrine Rousseau, lui a hurlé dessus avant de quitter le plateau. Comme si cela ne suffisait pas, Yann Moix en a remis une couche laissant  Sandrine Rousseau en larmes pour terminer l’émission!!!

Inadmissible évidemment pour Marlène Schiappa la secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes qui a émis un signalement au CSA (*) dans lequel elle enjoint Olivier Schrameck le représentant légal de l’instance  « d’exercer une vigilance toute particulière sur les traitements de ces violences dans les programmes d’information et les émissions de divertissement afin de garantir, en toutes circonstances, le respect de la parole et de la dignité des victimes ». 

Comme le révélait un peu plus tôt aujourd’hui France Inter, un tel signalement donne à l’affaire une dimension toute particulière car c’est à travers la parole du Gouvernement lui-même qu’une telle procédure est engagée. L’ex Orange doit encore en avoir des sifflements d’oreille !

Marlène Schiappa juge entre autres qu'il est "est éminemment regrettable qu'une victime ayant le courage de briser le silence autour des violences sexuelles soit publiquement humiliée et mise en accusation", dans la saisine adressée au CSA justifiant également son propos par une chiffre "84.000 viols commis chaque année en France et pour seulement 1 % d’entre eux, leurs agresseurs font l’objet d’une condamnation". 

"Le CSA a la responsabilité de veiller à l'image des femmes dans les programmes des services de communication audiovisuelle notamment en luttant contre les 'stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes, les violences faites aux femmes et les violences commises au sein du couple'", ajoute-t-elle avant de rappeler que "France Télévisions extrêmement engagée contre la culture du viol via ses programmes de fiction et de débats sur le sujet" se pr^te à un mélange des genres qu’elle n’apprécie visiblement guère. 

"Plus globalement, l'accueil de la parole des victimes dans les émissions de divertissement n'est pas digne du combat qu'elles mènent pour que cessent ces violences sexistes et sexuelles" enchérit la secrétaire d’État.

De nombreux spectateurs choqués sur les réseaux sociaux avaient déjà interpellé le CSA sur cette séquence qui a confirmé à LCI avoir déjà reçu « un millier de saisines ». L’instance précisant que la plainte sera « prochainement étudiée », comme le demande Marlène Schiappa qui écrit  « Je vous serais reconnaissante de m’indiquer si, au regard de la gravité des faits, le Conseil entend engager une procédure d’instruction relative à la séquence ».

(*)


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