Et la chienlit continue à France Télés: Marlène Schiappa adresse un signalement au CSA après la séquence entre Christine Angot et Sandrine Rousseau sur France 2 !
Pauvre télé publique ! Samedi
était invitée Sandrine
Rousseau ex-cadre d’Europe Ecologie–Les
Verts qui présentait son livre dans lequel elle relate l’agression
sexuelle dont elle a été victime samedi 30 septembre, s’est littéralement
faite agonir par Christine Angot sur le plateau d’"On
n'est pas couché" l’émission
de France 2.
Dans le livre Parler, Sandrine Rousseau qui
revient justement l'agression sexuelle dont elle accuse un des anciens
responsables du mouvement devenu par la suite député, la jeune femme y plaide pour une libération de la parole à ce sujet.
Va savoir quelle mouche a piqué la chroniqueuse de l’émission Christine
Angot qui prenant violemment Sandrine
Rousseau, lui a
hurlé dessus avant de quitter le plateau. Comme si cela ne suffisait pas, Yann
Moix en a remis une couche laissant Sandrine
Rousseau en larmes pour terminer l’émission!!!
Inadmissible
évidemment pour Marlène Schiappa la secrétaire d’État chargée de l’Egalité
entre les femmes et les hommes qui a émis
un signalement au CSA (*) dans lequel elle enjoint Olivier Schrameck le
représentant légal de l’instance « d’exercer une vigilance toute
particulière sur les traitements de ces violences dans les programmes
d’information et les émissions de divertissement afin de garantir, en toutes
circonstances, le respect de la parole et de la dignité des victimes ».
Comme
le révélait un peu plus tôt aujourd’hui France
Inter, un tel signalement donne à l’affaire une dimension toute particulière car c’est à travers la parole du Gouvernement
lui-même qu’une telle procédure est engagée. L’ex Orange doit encore en
avoir des sifflements d’oreille !
Marlène Schiappa juge entre autres qu'il est "est éminemment regrettable qu'une
victime ayant le courage de briser le silence autour des violences sexuelles
soit publiquement humiliée et mise en accusation", dans la saisine
adressée au CSA justifiant également son propos par une chiffre "84.000 viols commis
chaque année en France et pour seulement 1 % d’entre eux, leurs agresseurs
font l’objet d’une condamnation".
"Le CSA a la responsabilité de
veiller à l'image des femmes dans les programmes des services de communication
audiovisuelle notamment en luttant contre les 'stéréotypes, les préjugés
sexistes, les images dégradantes, les violences faites aux femmes et les
violences commises au sein du couple'", ajoute-t-elle avant de rappeler que "France
Télévisions extrêmement engagée contre la culture du viol via ses programmes de
fiction et de débats sur le sujet" se pr^te à un mélange des genres qu’elle
n’apprécie visiblement guère.
"Plus globalement, l'accueil de la parole des victimes dans les émissions de
divertissement n'est pas digne du combat qu'elles mènent pour que cessent ces
violences sexistes et sexuelles" enchérit la secrétaire d’État.
De
nombreux spectateurs choqués sur les réseaux sociaux avaient déjà interpellé le
CSA sur cette séquence qui a confirmé à LCI avoir déjà reçu
« un millier de saisines ». L’instance précisant que la
plainte sera « prochainement
étudiée », comme le demande Marlène Schiappa qui écrit « Je
vous serais reconnaissante de m’indiquer si, au regard de la gravité des faits,
le Conseil entend engager une procédure d’instruction relative à la
séquence ».
(*)
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