mercredi 13 décembre 2017

Ernotte totalement désavouée et copieusement défiée n’a plus aucune légitimité à mener quoi que ce soit.


Ernotte totalement désavouée et copieusement défiée n’a plus aucune légitimité à mener quoi que ce soit.

Elle pense encore l’ex Orange, ces 13 et 14 décembre 2017, tenir le Comité Central d’Entreprise comme si rien ne s’était passé hier, comme si le vote de défiance à son encontre à hauteur de 84 % - mieux que Field qui lui avait obtenu 65% -  n’existait pas !

Elle imagine après sa missive de lundi soir où elle prétendait se réfugier derrière les salariés – elle découvrait probablement qu’il en eût tant les nominations de directeurs et  autres gros salaires se sont multipliés depuis son parachutage à l’été 2015 – que ces derniers allaient là sauver…eh ! bien c’est raté.

Les incantations habituelles du style "Ne pas attendre que la loi soit écrite [tapant une fois encore sur la Représentation nationale et le Chef de l’État- actionnaire, ndlr] pour avancer dans un univers qui change face à l'évolution des usages" avec du "moi je " un peu partout mais aussi du "Cette tâche que je suis engagée et c'est tous ensemble que nous allons la réussir", les personnels n’en veulent plus tout simplement parce qu’ils ont vu le mal qu’elle a fait à la télé publique depuis un peu plus de deux ans.

Entre 

- les nouveaux logos (* fin de post) - sans aucune nécessité - et les millions d’euros dépensés pour leur conception mais aussi et surtout pour leur déclinaison tous supports, 

- la série arlésienne qui se passe pourtant à Montpellier pour laquelle de nombreux collaborateurs sont déjà payés depuis un moment pour une soi-disant  diffusion sans cesse repoussée, 

- la SVOD que les administrateurs au CA avait pourtant limité à 500K€ - budget explosé par la récente nomination de quatre cadres de direction plus un directeur -  avec un budget numérique en hausse à environ 60 millions (+0,6 million par rapport au budget 2017 ou +4,2 millions par rapport à celui revu) qui comprend notamment certains le coût exorbitant ce cette plateforme obsessionnelle,
etc…

les salariés ont plus que leur claque.

Et c’est cela qu’Ernotte la défiée à 84% espère faire avaler aux uns et aux autres ?!

Aux élus du CCE à qui elle a communiqué  en toute illégalité (hors de délais légaux impératifs)  - la veille pour le lendemain - un projet de budget qui intègre ses lubies mais taille tous azimuts :

« Les investissements dans le flux (divertissements, jeux etc.) et les achats dans le cinéma et la fiction étrangère devraient diminuer ensemble d'environ 20 millions.
Plusieurs programmes devraient être renégociés voire carrément supprimés. 
Le sport devrait subir une coupe de 12 millions (moins 23 millions par rapport au budget revu), à environ 182 millions, via des cessions de droits - certains parlent notamment du football-, ou encore un partage possible de droits, par exemple des Jeux Olympiques d'hiver avec d'autres diffuseurs
L'information nationale qui apparaît en baisse de 6,8 millions par rapport au budget revu, compte tenu des élections cette année. » 

Et qui, elle l’espère sera contesté par ses fidèles alliés cgt/fo qui lui ont déroulé le tapis rouge son transfert réalisé depuis la Téléphonie et qui pourraient encore faire mine de le dénoncer et de le retoquer en séance afin que le point paraisse pour le CA du 21 décembre prochain avoir été traité donc susceptible d’être soumis aux administrateurs !

Cela n’est légalement pas possible car les délais de communications sont de fiait hors la loi… ce point devra être repoussé sauf à violer la loi et entraver l’instance.


Aux administrateurs,  personne ne fera donc gober que l’info aux élus du CCE est réputée avoir eu lieu et que donc ils pourraient embrayer !

Quant aux « propositions communes » que les responsables de l’audiovisuel public devraient présenter à la ministre de la Culture Françoise Nyssen, ce même jour (le 21 décembre), Ernotte n’est plus légitime à porter quoi que ce soit !

(*)


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