Ernotte totalement désavouée et copieusement défiée n’a plus aucune légitimité à mener quoi que ce soit.
Elle pense encore l’ex Orange, ces 13 et 14 décembre 2017, tenir le Comité Central d’Entreprise comme si rien ne s’était passé hier, comme si le vote de défiance à son encontre à hauteur de 84 % - mieux que Field qui lui avait obtenu 65% - n’existait pas !
Elle imagine après sa missive de lundi soir où elle prétendait se réfugier derrière les salariés – elle découvrait probablement qu’il en eût tant les nominations de directeurs et autres gros salaires se sont multipliés depuis son parachutage à l’été 2015 – que ces derniers allaient là sauver…eh ! bien c’est raté.
Les incantations habituelles du style "Ne pas attendre que la loi
soit écrite [tapant une fois encore sur la Représentation nationale et le Chef de l’État-
actionnaire, ndlr] pour avancer dans un univers qui change
face à l'évolution des usages" avec du "moi je " un peu partout mais aussi du "Cette
tâche que je suis engagée et c'est tous ensemble que nous allons la réussir",
les personnels n’en veulent plus tout simplement parce qu’ils ont vu le mal qu’elle
a fait à la télé publique depuis un peu plus de deux ans.
Entre
- les nouveaux logos (* fin de post) -
sans aucune nécessité - et les millions d’euros dépensés pour leur conception mais
aussi et surtout pour leur déclinaison tous supports,
- la série arlésienne qui se passe pourtant à Montpellier pour laquelle
de nombreux collaborateurs sont déjà payés depuis un moment pour une soi-disant
diffusion sans cesse repoussée,
- la SVOD que les administrateurs au CA avait pourtant limité
à 500K€ - budget explosé par la récente
nomination de quatre cadres de direction plus un directeur - avec un budget numérique en hausse à environ 60 millions (+0,6 million par
rapport au budget 2017 ou +4,2 millions par rapport à celui revu) qui comprend
notamment certains le coût exorbitant ce cette plateforme obsessionnelle,
etc…
les salariés ont plus que leur claque.
Et c’est cela qu’Ernotte la défiée à
84% espère faire
avaler aux uns et aux autres ?!
Aux élus du CCE à qui elle a communiqué en toute illégalité (hors de délais légaux
impératifs) - la
veille pour le lendemain - un projet de budget qui intègre ses lubies mais taille tous azimuts :
« Les investissements dans le
flux (divertissements, jeux etc.) et les achats dans le cinéma et la fiction
étrangère devraient diminuer ensemble d'environ 20 millions.
Plusieurs programmes devraient être
renégociés voire carrément supprimés.
Le
sport devrait subir une coupe de 12 millions (moins 23 millions par
rapport au budget revu), à environ 182
millions, via des cessions de droits - certains parlent notamment du football-,
ou encore un partage possible de droits,
par exemple des Jeux Olympiques d'hiver avec d'autres diffuseurs.
L'information nationale
qui apparaît en baisse de 6,8 millions par rapport au budget revu, compte tenu
des élections cette année. »
Et qui, elle l’espère sera contesté par
ses fidèles alliés cgt/fo qui
lui ont déroulé le tapis rouge son transfert réalisé depuis la Téléphonie et qui
pourraient encore faire mine de le dénoncer et de le retoquer en séance afin que
le point paraisse pour le CA du 21 décembre
prochain avoir été traité donc susceptible d’être soumis aux administrateurs !
Cela
n’est légalement pas possible car les délais de communications sont de fiait
hors la loi… ce point devra être repoussé
sauf à violer la loi et entraver l’instance.
Aux administrateurs, personne ne fera donc gober que l’info aux
élus du CCE est réputée avoir eu lieu et que donc ils pourraient embrayer !
Quant aux « propositions communes » que les responsables de l’audiovisuel
public devraient présenter à la ministre de la Culture Françoise Nyssen, ce même
jour (le 21 décembre), Ernotte n’est plus légitime à porter quoi que ce soit !
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