mercredi 28 février 2018

Si Ernotte imaginait que la nomination de Takis Candilis lui laisserait un répit, elle va très très vite déchanter !



Si Ernotte imaginait que la nomination de Takis Candilis lui laisserait un répit, elle va très très vite déchanter ! 

Xavier Couture a beau se déclarer «Je suis jaloux car Takis a obtenu ce que je voulais avoir » et affirmer que « Cette organisation semble indispensable à un grand média qui nécessite de la clarté dans sa volonté éditoriale. Elle ne peut pas être partagée entre mille», le portrait que fait « Libération » de son remplaçant qui n’a pas souhaité s’exprimer auprès du titre de presse,  fait froid dans le dos.

Extraits:

"«Tout le monde est sidéré par cette nomination, râle un producteur bien connu dans le milieu culturel, sous couvert d’anonymat. Takis est un pro, il connaît bien la télé mais il n’a pas brillé par une qualité de fiction extraordinaire. Il a fait des choses très formatées.» Et cette personnalité très remontée, qui va jusqu’à parler de «trahison», de lister les défauts du personnage : il s’entourerait exclusivement d’hommes à lui, black-listerait les producteurs qui ne lui reviennent pas, imposerait sa femme (la comédienne Babsie Steger, qui a joué dans Borgia notamment) au casting de ses séries… «C’est d’autant plus inquiétant qu’il va avoir la main sur tous les programmes. On se retrouve avec un guichet unique», poursuit cette source…


La nomination du nouveau numéro 2, qui entre en fonction ce lundi, a été accueillie avec hostilité…

Takis Candilis n’a pas encore passé une journée complète à France Télévisions comme directeur général délégué à l’antenne et aux programmes. Mais, dans le milieu culturel, les flingues sont déjà sortis contre le nouveau numéro  2 de l’entreprise publique, qui prend ses fonctions ce lundi. Le ton est donné par Pascal Rogard, mitrailleur en chef de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques : «Takis Candilis, je l’appelle le Grec qui parle anglais. A cause de Borgia [série produite par Candilis et tournée dans la langue de Shakespeare, ndlr]. Borgia, c’est trois minutes de violence, cinq minutes de sexe, trois minutes de fausse politique.»


La Société civile des auteurs multimédias, une autre société de gestion collective des droits d’auteur, s’est fendue d’un communiqué pour dire «espérer vivement que la nomination d’une personnalité qui n’a pas mené sa carrière dans le service public ira dans le sens de la sanctuarisation et du renouveau de la création française à la télévision publique». Sous-entendu : on a un doute…


Le nouveau numéro 2 de France Télévisions, 63 ans - (qui n’a pas souhaité s’exprimer auprès de Libération) - est un homme du privé. Scénariste et réalisateur au début de sa carrière, il bascule rapidement dans la production et se spécialise dans la fiction audiovisuelle. En 1999, il rejoint la TF1 de Navarro et Joséphine, ange gardien, où il est la tête pensante de la création made in Bouygues TV, puis dirige à partir de 2006 Lagardère Studios. Outre Borgia, il lance là-bas la fabrication de feuilletons comme Clem, le Transporteur ou Nos chers voisins. Qui ne sont pas exactement les Soprano ou The Wire français. Depuis 2016, Takis Candilis dirigeait la fiction à Banijay, le groupe audiovisuel de l’homme d’affaires Stéphane Courbit..."

Ce serait pour «Résister, face aux Américains… » que cette évidente éphémère nomination – tout cela advenant en pleine instruction judiciaire (*) où les enquêteurs de l'office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) se penchent sur les conditions de la nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), en avril 2015 aurait été faite et présentée « presque comme un acte militant » par un proche de l’ex Orange!! Quelle blague.

Les américains doivent trembler, c’est sûr ! Les français devant leur écran télé dont l’ex Orange prédit depuis son parachutage la fin programmée, eux, continuent de voir leur télé publique s’abimer malgré ces ridicules gesticulations et autres incantations qui font pschitt les unes derrière les autres.

(*) 

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