jeudi 13 décembre 2018

Bercy aurait promis une enveloppe à Ernotte pour des licenciements arrangés…pas contraints, nuance !


Bercy aurait promis une enveloppe à Ernotte pour des licenciements arrangés…pas contraints, nuance !

Selon nos informations, tout comme le projet de budget mis en avant par France Télévisions pour 2019, l’enveloppe que Bercy aurait soi-disant accordée à Ernotte (* dixit l’intéressée) pour son plan collectif de licenciements arrangés mais pas contraints (nuance !) …tout ça c’est du bidon !

(*) « Libération », entre autres titres de Presse commente l’annonce faite par Ernotte en CSE hier (CSE mis en place malgré les diverses procédures judiciaires en cours) contesté en Justice : « Selon le récit de la réunion du jour par les syndicats, Delphine Ernotte a indiqué que le financement de ce plan a déjà obtenu «l’accord de l’actionnaire». Autrement dit, l’État aurait accepté en amont de mettre la main à la poche pour payer des indemnités pouvant s’élever à plusieurs dizaines de millions.



Les deux derniers plans de départs volontaires à France Télévisions, en 2009-2012 et 2014-2015, ont coûté 55 millions d’euros au total, d’après le dernier rapport de la Cour des comptes consacré à l’entreprise…. »


Une fois encore l’ex Orange tape ainsi sur Emmanuel Macron allant évidement dans le même sens que le tandem CGT-FO qui le rend responsable de tout ceci à longueur d’années, mais mouille aussi Gérald Darmanin qui aurait donc eu le « feu vert de l’État-actionnaire pour mettre la main à la poche et payer des indemnités pouvant s’élever à plusieurs dizaines de millions aux licenciés conventionnels ».

Nul doute que l’un et l’autre et plus largement le gouvernement apprécieront d’être ainsi soumis à la vindicte médiatique et collé au pilori par certains syndicats d’accompagnement. 

NB: Anecdote cocasse. Le CSE en 21 points (une paille) qui se déroulait sur 2 jours les 12 et 13 décembre aurait dû après une telle motion des participants révoltés et en colère,  s'interrompre sur le champ.... mais qui a continué à se dérouler comme si de rien n'était.

L'indignation, cher Stéphane Hessel, n'est plus ce qu'elle était !

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