mardi 4 décembre 2018

« Si nous n’avons pas réussi…il est temps de changer quelque chose » déclare Édouard Philippe dont Ernotte soutient la ligne à France Télés.


« Si nous n’avons pas réussi…il est temps de changer quelque chose » déclare Édouard Philippe dont Ernotte soutient la ligne  à France Télés.

C’est en substance l’analyse faite par Édouard Philippe en fin de matinée, ce mardi 4 décembre, alors même qu’il annonçait un moratoire de six mois en 3 points sur les taxes qui devaient intervenir en janvier. 


« Changer quelque chose » ce pourrait très bien être le poste qu’occupe celui qui vient de finir, au bout de trois semaines de crises, par manger son chapeau…et c’est bien son chapeau, pas celui d’un autre ! 

Cette attitude intransigeante n’est pas sans rappeler les positions de l’intéressé sur la télé publique qui semble être le cadet de ses soucis et qu’Ernotte a décidé de suivre voire de devancer dans une pseudo réforme qu’elle est finalement seule à défendre ! 

L’interview que Frédérique Dumas, députée UDI des Hauts-de-Seine, spécialiste de l’audiovisuel et auteure d’un rapport parlementaire de 294 pages, a donnée à Olivier Harmant dans l'émission « L'Invitée des Echos »,  le 21 novembre dernier en ligne sur YouTube, en est probablement une des illustrations.    

Extraits:

Frédérique Dumas qui précise que les 160 millions d’euros d’économies demandées à France Télés seront en réalité proche des 400 millions d’euros «Ce sera bien au-delà des 160 millions d'euros d'économies réclamés au moment où France Télévisions décide de fermer des chaines. Ce seront 160 millions d'euros + 150 millions d'euros de redéploiement + des glissements, le tout devant tourner autour de vont tourner autour de 400 millions d’euros.  Ça veut dire des coupes sur les programmes évidement. L’année dernière, l’effort demandé de demandé 46 millions à France télévisions a bien porté sur les programmes et bien sûr atterri sur la création. Il va y avoir n va avoir une réduction du périmètre – 3 chaînes au lieu de5 –  la suppression d'une chaîne destinée aux enfants donc par conséquent une réduction de la qualité et de l'attractivité des programmes. A partir de là on va demander aux Français d'élargir la contribution à l'audiovisuel public !?... » prône une télé de qualité et une autre transformation à laquelle l’ex Orange, Édouard Philippe et quelques conseillers proches, restent visiblement sourds.
 
Frédérique Dumas qui n’ a pas été entendue – ça rappelle quelque chose surtout en ce moment –  le dit d’ailleurs sans ambages « Lorsque j’ai eu une discussion avec le Premier ministre sur la suppression de la chaîne jeunesse  que veut supprimer France Télévisions et que j’ai pris un exemple étranger -  la BBC qui de ses deux chaînes jeunesse et qui n’a basculé sur l’activité numérique que sa chaine jeune adulte  qui a immédiatement perdu 85 % de son audience, oui oui - donc lorsque j’ai évoqué cet exemple en parlant des fractures numérique, territoriale, physique et des usages devant le Premier ministre dans le cadre d’un petit déjeuner où il y avait d’autres ministres et d’autres députés, il m’a répondu les exemples étrangers on s’en fout…. » 



Pour écouter l'ensemble de l'interview cliquez ici 

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