mardi 4 décembre 2018

Sur fond d’annulation des élections à France Télés, le SGJ-FO se paie Éric Vial «permanent spécialisés dans l’accompagnement participatif».

Sur fond d’annulation des élections à France Télés, le SGJ-FO se paie Éric Vial «permanent spécialisés dans l’accompagnement participatif».

Alors que plusieurs procédures judiciaires sont en cours, visant à court terme à constater - preuves à l’appui - les irrégularités qualifiées de délits dans le cas de la procédure pénale avec la saisine concomitante de la CNIL qui a été déposée qui pour faire annuler les élections du Siège, du Réseau et de la moitié de l’établissement de Malakoff, la branche journaliste du syndicat FO se paie à nouveau dans un nouvel édito, Éric Vial soutien indéfectible de la direction.

Le SGJ-FO cite l’hallucinante interview que Vial a donnée à Télérama concernant France Ô qu’Ernotte a décidé d’arrêter pour aller dans le sens du toujours Premier ministre Édouard Philippe qui ne sera jamais maintenant, vu le contexte, Président de la République.  

Voilà ce que déclarait à Télérama, Eric Vial qui se vante d’avoir signé pour FO quasiment tous les accords depuis 4 ans avec la direction de France Télés juste devant la CGT, le « spécialiste des course hippiques » sur l’antenne de Alsace 20 malgré son contrat de travail et l’accord d’entreprise qui le lui interdisent dans l’article de Aude Dassonville et Richard Sénéjoux concernant le sort de France Ô.

Pour FO France Télés, si « France Ô  est clairement ciblée » par Nyssen [elle a été dégagée, ndlr] c’est parce qu'à « France Ô, où on a placé des journalistes en fin de carrière et très bien payés »


Le SGJ-FO n’a effectivement pas apprécié et il le dit clairement dans son texte : 

« Les militants FO de Malakoff se seraient en tout cas passé du « soutien » d’un représentant de FO-MEDIA, qui dans une interview à Télérama le 22 novembre 2017 déclarait en substance «...à la rédaction de France Ô, on y a placé des journalistes en fin de carrière et très bien payés, cette rédaction est clairement ciblée.

Pourquoi se gêner, quand certains pieds nickelés « permanents » spécialisés dans l’accompagnement participatif n’attendent que ça pour montrer leur talent de négociateurs ou plutôt de liquidateurs agissant sous couvert de prise en compte des « difficultés de l’entreprise ».».

Nul besoin d’explications sur la colère ainsi manifestée du pour le SGJ-FO. Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’excellent édito au vitriol qui manifeste le ras-le-bol clair de certains sur les pratiques dénoncées qui n’ont rien à voir avec le syndicalisme.


« La rentrée d’une chaîne effacée…



La rentrée est venue pour France Ô. Une rentrée déprimante pour la chaîne de l’Outre-mer contrainte de rédiger la chronique de sa mort annoncée. Un climat pesant, déprimant pour les 400 salariés de l’établissement de Malakoff. Le SGJ-FO a pesé sur les débats, avec ses moyens, démontrant aux collègues que la vraie voix de FO n’était ni dans l’accompagnement ni dans le soutien à toutes les directions de l’entreprise.



Le gouvernement [en sursis apparemment, ndlr !] a tranché, la direction de France Télévisions doit désormais déterminer le moment de la fin du signal hertzien, avec date butoir à l’été 2020.



Selon les documents présentés au CE du 7 septembre, la programmation de la chaîne est assurée jusqu’au 31 décembre 2018. 4 mois. Et ensuite ? Si les émissions des chaînes premières réalisées en Outre-mer seront toujours diffusées sur France Ô jusqu’en juin 2019, aucune production en interne n’est clairement maintenue.



Quel plan de reconversion prévoit la direction pour le personnel ? Alors qu’elle prétend « l’adapter et le transformer dans le cadre d’une stratégie numérique de renforcement des Outre-mer ». La direction de France Télévisions réfléchirait à un plan « sans départs contraints » mais, à l’étude, il y aurait une rupture conventionnelle collective « obligatoire » pour des dizaines de salariés de Malakoff.



Pourquoi se gêner, quand certains pieds nickelés « permanents » spécialisés dans l’accompagnement participatif n’attendent que ça pour montrer leur talent de négociateurs ou plutôt de liquidateurs agissant sous couvert de prise en compte des « difficultés de l’entreprise ».



Les militants FO de Malakoff se seraient en tout cas passé du « soutien » d’un représentant de FO-MEDIA, qui dans une interview à Télérama le 22 novembre 2017 déclarait en substance «... à la rédaction de France Ô, on y a placé des journalistes en fin de carrière et très bien payés, cette rédaction est clairement ciblée ».



Après avoir organisé depuis 2010 la disparition de RFO, et désormais la disparition de France Ô et du site de Malakoff, la direction et ses partenaires doivent la vérité aux salariés. 

Les journalistes du SGJ-FO ont participé activement à l’intersyndicale « sauvons France Ô » et ils disent « restons mobilisés, la lutte continue ».

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