samedi 25 août 2018

Pas de plan de licenciement contraint affirme l’ex Orange à l’AFP…Ni « Faites entrer l’accusé », ni « Un jour un destin » ne seront supprimés!


Pas de plan de licenciement contraint affirme l’ex Orange à l’AFP…Ni « Faites entrer l’accusé », ni « Un jour un destin » ne seront supprimés! 

Tout le monde y a cru ! L’ex Orange qui assistait à la « conf de rentrée » - rentrée Potemkine pour France Télévisions comme l’écrivait l’ADAP – a cru bon une fois encore de tirer une fois encore sur l’actionnaire et les conséquences des économies qui sont imposées à France Télés. 

"Ce sont des chiffres exigeants, je ne le cache pas, mais faisables. On n'en est pas à la première session d'économies, cela fait aussi des années que l'entreprise fait des économies" lançait-elle portant avant de prédire bien paradoxalement d’ailleurs « A ce stade l'impact de ces économies au niveau social est "totalement prématuré, la seule chose qui est sûre, c'est qu'un plan qui serait contraint est exclu. Pour le reste, il y a des tas d'ingénieries sociales possibles et tout cela est à discuter" »

Vous avez compris quelque chose ? Un plan contraint, c’est exclu donc pas d’enveloppe pour faire partir ceux qui ne veulent pas partir mais les 160 millions d'économies exigeantes annoncés à l’horizon 2022 par la toujours ministre Françoise Nyssen, on va les faire parce que c’est faisable. 

Quelque mois plus tôt, la même s’étranglait sur les réseaux sociaux des 50 millions que lui piquait l’État. 


Quasiment au même dans le cadre de la même  « conf de rentrée », Caroline Got, la toujours directrice exécutive de France 2, avait confié à un groupe de journalistes que les magazines emblématiques de la chaîne « Faites entrer l’accusé » et « Un jour un destin » étaient supprimés de la grille des programmes. Elle ne l’avait pas annoncé comme cela toute seule sans en parler à qui que cesoit avant, évidemment ! Niveau com' ça craint !


En fin de journée, le numérobis remplaçant de Xavier Couture Takis Candilis rectifiait…non, les journalistes présents avaient mal entendu ! Un problème d’audition collective ! «C’est un malentendu, il n’est pas question d’arrêter « Faites entrer l’accusé » et « Un jour un destin ».

Voilà tout est réglé ! Faudrait tout de même pas froisser AUDIKA ou encore l’un des visages du numéro 1 de la correction auditive Annie Duperey qui passent leurs après-midi avant 20h sur les chaînes de France Télés à vous expliquer qu’avec le groupe on entende mieux ! 

Finalement les salariés qui vont trinquer et continuent de trinquer déjà d’ailleurs, se demandent s'ils ont bien entendu ?!



 

vendredi 24 août 2018

La baliverne du jour, c’est l’ex Orange qui la décroche avec son « Nous allons faire passer le numérique de la périphérie au centre » !


La baliverne du jour, c’est l’ex Orange qui la décroche avec son « Nous allons faire passer le numérique de la périphérie au centre » ! 

Non vous ne rêvez pas, la phrase a bien été prononcée hier par Ernotte. Si vous voulez en avoir la preuve, il suffit de vous rendre sur le site ADAP avec un post qui ne laisse guère pale à l’équivoque « Le Figaro : rentrée Potemkine pour France Télévisions »  et de vous en en délecter dans la dernière colonne tout en bas à droite de la pleine page de Figaro qui s’y trouve. 

Enguérand Renault sans sa rubrique « décryptage » pour le Figaro lui emboite comme de coutume le pas et écrit « Aujourd’hui, il existe la plateforme de rattrapage francetv.fr Deplhine Ernotte en a fait  sa priorité et a [donc] déclaré « Nous allons faire passer le numérique de la périphérie au centre ». France Télévisions surtout [allez savoir ce que signifie ce « surtout », ndlr, ?!] TF1 et M6 se sont réunis pour créer Salto, la plateforme destinée à rivaliser avec Netflix en offrant des programmes inédits en stock….une révolution dans la gestion des droits audiovisuels le que de devenir acteur à part entière du digital ». 

Il n’a surement pas dû lire, ni Ernotte d’ailleurs ce que déclarait très récemment à Capital Gilles Pélisson le pédégé de TF1 qui comme M6 n’ont investi que quelques millions chacun sur les 50 au total  (vs Netflix 125 millions d’abonnés et 8 milliards investis dans les contenus encore cette années) dans le soi–disnat dispositif révolutionnaire: "Nous ne nous positionnons pas face àNetflix Salto sera une offre de complément alternative. L'objet n'est pas d'avoir des séries mondiales comme Netflix, mais il y aura sur Salto toute la valeur et la variété des contenus des trois groupes" !

Vous retrouverez également le service « avant-vente » - un nouveau concept de la consœur du journaliste - Chloé Woitier y écrit «  France Télés ne bouleverse pas ses fondamentaux à par l’emblématique arrivée  sur France 2 à 20h40 [du lundi au vendredi: impossible donc d’y couper à moins d’aller sur les autres chaines !] de "Un si grand soleil"  qui se veut haut de gamme – Ose Delphine Ernotte – qui va remuscler l’offre d’après 20H et en cas de succès, servir de locomotive pour le reste de la soirée ».

Voilà, ça c’est fait ! Les prime-time de France 2 ne marchaient pas avant parce qu’il n’y avait pas de locomotive pour les muscler !  

Il y en a eu une locomotive sur la télé publique – ceux du temps de l’ORTF s’en souviennent - mais elle n’était pas là pour booster.  


France Télévisions à la recherche d’une agence pour sa stratégie de marques, continue de claquer le fric des contribuables français.


France Télévisions à la recherche d’une agence pour sa stratégie de marques, continue de claquer le fric des contribuables français. 

Selon l’article signé Thierry Wojciak publié par CB News le 21 août dernier,   « France Télévisions vient de lancer une compétition pour être à la fois accompagné sur des travaux de stratégie de marques et sur la réflexion sur l'évolution ou la création de marques : réflexion stratégique et/ou création de l'identité des marques (nom et logo). D’une durée d’un an reconductible trois fois un an, ce contrat a pour date limite de réception des offres le 10 septembre ». 

Tout cela coûte à chaque fois un fric fou – pas grave c’est le contribuable qui banque à chaque fois – pour un rendu désastreux et une image de la télé publique de plus en plus dégradée avec ses numéros et ses points de couleurs sur fond blanc copieusement moqués notamment sur les réseaux sociaux. 

Il n’y avait probablement personne d’autre sur France 3 que Leïla Kaddour-Boudadi (France 2) pour lancer NoA la chaîne 100% Nouvelle-Aquitaine.

Il n’y avait probablement personne d’autre sur France 3 que Leïla Kaddour-Boudadi (France 2) pour lancer NoA la chaîne 100% Nouvelle-Aquitaine. 

Le 11 septembre prochain – date particulièrement et hautement parlante – l’ex Orange sera là pour déclarer, en direct de Bordeaux à 19h20, le lancement (en pleine période d'économies à France Télés) de NoA la chaîne 100% Nouvelle-Aquitaine financée 2 fois par les contribuables, une fois par la redevance et une fois via les impôts régionaux.

Dans sa traque quotidienne contre le trop plein d’hommes blancs de plus de 50 ans à la télé relayée par Françoise Nyssen la ministre de la Culture sur le départ après les révélations à répétition du Canard enchaîné, elle a choisi Leïla Kaddour-Boudadi, ex joker de Laurent Delahousse devenue présentatrice titulaire du JT de 13h de France 2 chaque week-end pour animer l’émission inaugurale. 

Il n’avait ni dans la région, ni sur France 3 (se murmure-t-il en coulisses) personne susceptible d’une telle prouesse éditoriale et encore moins dans les mâles blancs de plus de 50 ans  ! 

Ernotte a vite oublié la bourde remarquée de l’intéressée le samedi 7 juillet dernier – passée quasi-inaperçue en période estivale mais qui a fait grincer les dents certains supporters au lendemain du match Uruguay/France! – lorsque cette dernière annonçait "Les Bleus nous ont encore réjouis hier en s'imposant en huitième de finale face à l'Uruguay 2 buts à 0" alors qu'il s'agissait bien évidemment d'un quart de finale de la Coupe du Monde de football 2018.