La télé au rabais d’Ernotte
coupe la chique à Emmanuel Macron en pleine conférence de Presse.
Au mépris de tout ce que l’ex Orange a vanté, la semaine
dernière dans un document d’une dizaine de pages qu’elle a tout de même osé
qualifier de « stratégie », lundi 25 février fut un nouvel exemple
de la fallacieuse propagande servie tous azimuts par France
Télés.
« Première sur l’Info » – rien
que ça ! – plastronne Ernotte
dans sa dernière communication en forme de satisfecit qu’elle a dû rendre
publique le matin du CSE tant elle avait fuitée la veille.
C’est Emmanuel Macron qui
cette fois-ci, s’est fait couper la chique en plein direct pour
tourner « Ouvrez le 1 » par la BONAF
Company diffusé normalement deux jours plus tard.
Le blog CGC Média qui publiait dès hier mercredi un post
intitulé « Le viol de la loi et des textes : une activité
du quotidien à France Télévisions » quasiment
sur le même sujet, vous propose de découvrir les faits via le tract «
Priorité au direct ? » que vient de diffuser la SDJ (Société Des
Journalistes) qui n’en revient pas non plus, demande des explications et attend
comme de coutumes des réponses.
Extrait :
« Ce lundi 25 janvier, les téléspectateurs de franceinfo n’ont pu,
lors d’une période de la journée, être informés comme ils auraient dû
l’être et selon la promesse de la chaine.
Le couac semble
symptomatique de la
récente course engagée pour occuper de plus en plus l’espace de travail à
enregistrer des émissions au détriment du news.
Franceinfo, comme
c’est souvent le cas, diffuse alors une
conférence de presse d’Emmanuel Macron, aux côté de son homologue irakien. Comme
souvent, pour permettre aux téléspectateurs de comprendre les enjeux de cette
rencontre, un «débrief » est prévu en plateau avec présentateur, chroniqueur,
invité et intervention de France 24. Tout le monde attend en plateau, c’est le
lot d’une chaine info.
Sauf qu’au même moment doit être
enregistrée, sur le plateau de franceinfo, l’émission « Ouvrez le 1 ». Pour que
l’heure d’enregistrement soit respectée, il
est alors demandé par la direction de mettre un terme à la diffusion de la
conférence de presse.
Non pas pour son manque d’intérêt éditorial, mais bien pour
faciliter l’enregistrement d’une émission diffusée 2 jours plus tard. Toujours
dans le même but, le débrief est annulé et le journal suivant réduit de 16 à 3
minutes…. »
La SDJ qui pose plusieurs questions, la première d’entre elles « franceinfo
doit-elle devenir une chaine de produits froids au détriment du hard news
et du live que l’on nous demande en parallèle d’adopter ? », s’étrangle à juste titre « Que
se serait-il passé en cas d’informations plus importantes dans la journée
? »
Cet incident, prouve que les locaux de franceinfo sont
sous-dimensionnés, notamment face à l’avalanche de nouvelles émissions depuis
quelques semaines » déplore encore la SDJ qui ajoute « Depuis quelques semaines
toujours, de nombreux autres incidents se produisent en plateau et les
relations sont de plus en plus tendues.
Certains journalistes présents pour enregistrer leurs émissions
ou leurs chroniques s’en prennent parfois verbalement et sans ménagement aux
journalistes de franceinfo qui n’ont d’autres choix que d’enregistrer leurs
commentaires de sujets sur le plateau, parfois rapidement pour le bien du
journal à venir.
C’est inadmissible et cela ne doit plus se reproduire. Sans
deskeurs, il n’y a pas d’antenne. La direction aime rappeler que la rédaction
est aussi un plateau, il est bon de rappeler que l’inverse est également vrai.
Les journalistes sur le plateau
ne peuvent plus discuter, ne peuvent plus téléphoner, ne peuvent plus laisser
leurs vêtements, ne peuvent plus se réunir, ne peuvent plus tester leurs hub et
maintenant ne peuvent plus travailler. Quelle
est la prochaine étape ?
Par ailleurs, les postes de
travail disponibles sont de moins en moins nombreux, un nouvel espace jusque-là
occupé par les deskeurs étant désormais réservé aux chargés d’édition…
Cela fait 2 ans et demi par exemple que la rédaction réclame un
espace de repos pour ne pas avoir comme seul espace de discussion un couloir
ainsi qu’un nouvel espace de travail pour pouvoir se concentrer sur les tâches
quotidiennes, ne pas quémander un poste à des collègues et mixer les sujets
sans s’attirer les foudres de collaborateurs…. ».
C’est là le big bang qu’Emmanuel
Macron avait annoncé pour la télé publique ?
Lui qui se fait couper la chique en plein déplacement officiel par
celle que la « Schrameck limited » y
parachutait sans connaissance du secteur à l’été 2015 – elle en est
juridiquement la responsable éditoriale – va-t-il cautionner longtemps cette
chienlit dont il sera évidemment comptable ?
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