mercredi 6 mars 2019

Ernotte continue le dépeçage de France Télés avec l'externalisation de "Télématin" vers "Le Studio" (ex MFP filiale du groupe).


Ernotte continue le dépeçage de France Télés avec l'externalisation de "Télématin"  vers "Le Studio" (ex MFP filiale du groupe).

Selon nos informations, après le ridicule transfert du « Soir 3 » vers « franceinfo : » l’une des récentes visions de l’ex Orange, le blog CGC Média vous propose de découvrir sa dernière lubie : l'externalisation de "Télématin"  vers "Le Studio" (ex MFP filiale du groupe). 
Chacun a encore à l’esprit les quelques lignes du communiqué de ’intéressée à l’été 2018 qui a rebaptisé la filiale de prod  MFP en "Le Studio" en ces termes : «  C’est effectif depuis le 2 juillet 2018: MFP (Multimédia France Productions) devient france.tv studio !
Filiale du groupe public France Télévisions, la société de production créée en 1986 et dirigée par Julien Verley (PDG)… entame une nouvelle étape! En pleine phase de développement et de diversification de ces activités, ce changement de nom vient notamment renforcer la cohérence entre les 3 filiales commerciales: france.tv studio, france.tv distribution et france.tv. publicité. »
A présent et après le transfert consommé de plusieurs émissions fabriquées normalement au sein des chaines comme France 2 et France 3,  l’ex Orange et une poignée de suiveurs ont ainsi décidé d’y basculer pour commencer la production de Télématin fabriquée et réalisé en interne depuis son lancement.
« Que les équipes directement liées à la production » devrait chanter la direction à quelques naïfs (s’il en reste) qui pourraient encore gober. Seules les équipes administratives et quelques autres devraient ainsi dépendre maintenant de la filiale "Le Studio" 

Foutaises.

Plusieurs collaborateurs de France 2 notamment (le gros de futurs transférés) ont déjà été invités pour certains à réfléchir à la suite :

1°) Soit, intégrer « Le Studio » en signant un nouveau contrat de travail avec la filiale qui ne dépend pas de l’accord d’entreprise (signé en mai 2013) qu’Ernotte a récemment annoncé vouloir renégocier et qui ne reconnaîtra pas leur ancienneté.

1°) Soit, se débrouiller pour trouver un autre point de chute, sachant que la jurisprudence en France constante prévoit que c’est à l’employeur que revient cette te obligation et non au salarié qui découvre que son poste est supprimé (ici transféré).

3) Soit, vite adhérer au plan de Rupture Conventionnelle Collective (RCC) que deux organisations syndicales (ne représentant de toute manière pas 50 %) devraient signer se justifiant comme à leur habitude de « vaut mieux ça que le flou ! » pour quitter la société au cas où cette décision ne plairait pas !

4) Il y aussi la démission qui arrangerait beaucoup la direction mais cela nous renverrait 10 ans en arrière au moment des milliers de démissions en chaine à  France Télécom (22.000 au total) dans un contexte suicidaire sans précédent !

Le blog CGC Média ne pense pas qu’il se trouve des candidats à cette dernière hypothèse.

Aujourd’hui c’est "Télématin" qui est visé mais selon nos informations, d'autres émissions toujours fabriquées dans les studios de France Télévisions sont également concernées comme "C'est au programme" entre autres.

Ces externalisations massives qui voudraient faire croire à une baisse totalement artificielle des effectifs par des jeux d’écritures et déplaçant simplement les centre de coûts,  auront rapidement pour conséquence une chute brutale de la production interne.

Lorsqu’Ernotte aura tout cassé –  c’est presque la cas – et qu’il n’y aura plus rien à reconstruire que dira l’État mis ainsi devant le fait accompli ? C'est pas moi, c'est elle ?!

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