mercredi 10 avril 2019

La CGC des média va déposer plainte contre ceux qui ont piqué dans la caisse du CIORTF comme la Cour des comptes l’y invite.



La CGC des média va déposer plainte contre ceux qui ont piqué dans la caisse du CIORTF comme la Cour des comptes l’y invite.

La CGC des média vient officiellement de mandater son avocat pour déposer plainte contre ceux qui ont piqué dans la caisse du CIORTF (le comité interentreprises qui regroupe France Télés, Radio France et l’INA) comme la Cour des comptes l’y invite implicitement.

Il parait fort probable que d’autres plaintes au Pénal soient rapidement déposées et qu’une instruction judiciaire permette de déterminer si celui ou ceux qui ont permis de tels détournements au CIORTF n’ont pas reproduit le schéma ailleurs.

En effet, suite à l’article paru dans le JDD ce weekend (ci-après) qui confirme les informations précédemment données par l’hebdomadaire, la Cour des comptes  dans un rapport définitif d’une vingtaine de pages préconise dans sa « recommandation n° 8. (CI ORTF): Récupérer les défraiements payés à tort »


La Cour vise en particulier un salarié de France Télévisions qui a empoché 50.000€ - le trésorier de l’instance (* composition du Bureau du CI-ORTF en fin de post) rien que ça -  en « déclarant résider dans le Var alors que son domicile se situait en région parisienne ».





La Cour indique entre autres « La réalité du contrôle du bon emploi des fonds est incertaine, comme le montrent les lacunes du contrôle sur les défraiements versés aux élus qui sont, à défaut de règles spécifiques, remboursés des frais qu'ils engagent pour le compte du CI ORTF sur les mêmes bases que les salariés, c'est-à-dire dans des conditions qui ont été définies par des notes de service signées de la secrétaire du CI dont quatre versions se sont succédé entre 2010 et 2016. Ces notes posent le principe d'un ordre de mission préalable, de déplacements en deuxième classe et d'un barème de frais fixant des plafonds selon les destinations et distinguant selon la présence ou non de justificatifs. Sont ainsi remboursés les repas pris hors de la résidence et les « découchers ».



Le trésorier, salarié de France Télévisions Sud-Est, s'est cependant affranchi de ces règles entre 2009 et 2014 sans que le responsable du contrôle de gestion s'y oppose.



Ayant déclaré résider dans le Var, alors que son domicile se situait en région parisienne, il a bénéficié de plus de 50 000 € de remboursements de frais indus, dont environ 35 000 € sur la base de 115 € comprenant le découcher (75 €) et deux repas (40 €) et le solde au titre de transports. »

(*) Composition du bureau du CI-ORTF pour la période épinglée par la Cour (de 2009 à 2014)

Annick LE CAHEREC  (CGT INA) qui a administré  pendant 9 ans le CI-ORTF en qualité de Secrétaire de l’instance.
Christophe PORRO (CGT France Télés) le trésorier visé par la Cour
Eric VIAL (FO France  Télés) secrétaire Adjoint depuis avril 2012 
Yvon FERRET  (CGT TDF) trésorier Adjoint.
NB : En 2014, le bureau  CGT (FO) a donc été renversé par une alliance qui ne comprend plus aucun CGT et aucun FO et qui dès son arrivée a proposé une réorganisation dont bien entendu les sortants ne voulaient entendre parler.
L’article EXCLUSIF signé Renaud Revel relayé sur le site le JDD – EUROPE 1 ci-dessous:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire