La CGC des média va déposer
plainte contre ceux qui ont piqué dans la caisse du CIORTF comme la Cour des
comptes l’y invite.
La CGC des média vient officiellement
de mandater son avocat pour déposer plainte contre ceux qui ont piqué dans la
caisse du CIORTF (le comité interentreprises qui regroupe France
Télés, Radio France et l’INA) comme la
Cour des comptes l’y invite implicitement.
Il parait fort probable que d’autres
plaintes au Pénal soient rapidement déposées et qu’une instruction judiciaire
permette de déterminer si celui ou ceux qui ont permis de tels détournements au
CIORTF n’ont pas reproduit le schéma ailleurs.
En
effet, suite à l’article paru dans le
JDD ce weekend (ci-après) qui confirme les informations précédemment données par l’hebdomadaire,
la Cour des comptes dans un rapport
définitif d’une vingtaine de pages préconise dans sa « recommandation n° 8. (CI ORTF): Récupérer les défraiements payés
à tort »
La
Cour vise en particulier un salarié de France Télévisions qui a empoché
50.000€ - le trésorier de l’instance (* composition du Bureau du CI-ORTF en fin de post) rien que ça - en « déclarant
résider dans le Var alors que son domicile se situait en région parisienne ».
La
Cour indique entre autres « La réalité du contrôle du bon
emploi des fonds est incertaine, comme le montrent les lacunes du contrôle sur
les défraiements versés aux élus qui sont, à défaut de règles spécifiques, remboursés
des frais qu'ils engagent pour le compte du CI ORTF sur les mêmes bases que les
salariés, c'est-à-dire dans des conditions qui ont été définies par des notes
de service signées de la secrétaire du CI dont quatre versions se sont succédé
entre 2010 et 2016. Ces notes posent le principe d'un ordre de mission
préalable, de déplacements en deuxième classe et d'un barème de frais fixant
des plafonds selon les destinations et distinguant selon la présence ou non de justificatifs.
Sont ainsi remboursés les repas pris hors de la résidence et les « découchers ».
Le
trésorier, salarié de France Télévisions Sud-Est,
s'est cependant affranchi de ces règles entre 2009 et 2014 sans
que le responsable du contrôle de gestion s'y oppose.
Ayant
déclaré résider dans le Var, alors que son domicile se situait en région
parisienne, il a bénéficié de plus de 50 000 € de remboursements de frais
indus,
dont environ 35 000 € sur la base de 115 € comprenant le découcher (75 €) et
deux repas (40 €) et le solde au titre de transports. »
(*) Composition du bureau du CI-ORTF pour la période épinglée par la Cour (de 2009 à 2014)
Annick LE CAHEREC (CGT INA) qui a
administré pendant 9 ans le CI-ORTF en qualité de Secrétaire de l’instance.
Christophe
PORRO (CGT France Télés) le trésorier visé par la Cour
Eric VIAL (FO France Télés) secrétaire Adjoint depuis avril 2012
Yvon FERRET (CGT TDF) trésorier Adjoint.
NB : En
2014, le bureau CGT (FO) a donc été renversé par une alliance qui ne comprend plus
aucun CGT et aucun FO et qui dès son arrivée a proposé une réorganisation dont bien entendu les sortants ne voulaient entendre parler.
L’article EXCLUSIF
signé Renaud Revel relayé sur
le site le JDD – EUROPE 1 ci-dessous:
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