vendredi 1 mars 2019

L’ex Orange qui a déclaré la guerre aux plus de 50 ans voudrait les priver de télé !

L’ex Orange qui a déclaré la guerre aux plus de 50 ans voudrait les priver de télé !
L’âge du téléspectateur moyen français continue comme l’espérance de vie de progresser, n’en déplaise à celle qui parachutée à l’été 2015 sans connaissance de la télé publique par le « Schrameck Ltd », continue de chanter autre chose.
En 2018, la moyenne d’âge des téléspectateurs était de 53 ans, soit un an de plus que l’année précédente. Entre 2010 et 2017 par exemple, l’âge moyen des téléspectateurs avait bondi de 48 à 52 ans, l’équivalent de 6 mois en plus chaque année. Pas un grand bouleversement donc mais le doublement de cette moyenne, cette fois-ci en seulement douze mois.
 
L’âge moyen des téléspectateurs français calculé à 52,8 ans  pour être très précis, est presque 10 points supérieur à l’âge moyen de la population. De fait, la majorité des chaînes du paysage audiovisuel français (PAF) se ressent de cette situation et doit évidemment en tenir compte…sauf l’ex Orange qui continue de nier la réalité !
 
T’as plus de 50 ans…allez hop, file dans ta chambre. T’es privé de télé. De toute façon, il n’y a plus de programmes pour toi !
 
Comble du ridicule, celle qui ne connaît rien en matière de télé mais sait tout, a décidé de fermer France 4 la chaîne jeunesse du groupe France Télés (pour en lancer une autre dans quelques mois…C’est dans son doc qualifié de stratégie pour le groupe !!!!) et ce alors même qu’avec  TMC et Gulli (en vente) seules ces trois chaînes ont vu leur audience rajeunir entre 2014 et 2018.
 
Si ce vieillissement du public télé concerne toutes les chaines, le service public a tendance à réunir  les franges les plus âgées de la population. L’ âge moyen du public de France Télés (France 3, France 5 et France 2…) est aux environs de 62/63 ans. C’est pourtant avec de tels chiffres que le tandem candilo/ernottien de France Télés martèle qu’il faut rajeunir l’audience « La télé c’est fini ! C’est un outil que les jeunes ne regardent pas ».
 
D’où l’idée ringarde de priver tous les autres de télé pour attirer ceux qui ne le regarde plus !!!! Ces gens n'ont rien compris.
 
Quitte à lpousser les quadra, quinqua et plus (qui ont en toute logique un peu plus de pouvoir d’achat) vers les services de vidéos à la demande comme Amazon Prime Video et/ou la plateforme Netflix qui revendique ainsi aujourd’hui 5 millions d’abonnés en France.   
 
Non mais allo quoi…

jeudi 28 février 2019

La télé au rabais d’Ernotte coupe la chique à Emmanuel Macron en pleine conférence de Presse.

La télé au rabais d’Ernotte coupe la chique à Emmanuel Macron en pleine conférence de Presse.

Au mépris de tout ce que l’ex Orange a vanté, la semaine dernière dans un document d’une dizaine de pages qu’elle a tout de même osé qualifier de « stratégie », lundi 25 février fut un nouvel exemple de la fallacieuse  propagande servie tous azimuts par France Télés.

« Première sur l’Info » – rien que ça ! – plastronne Ernotte dans sa dernière communication en forme de satisfecit qu’elle a dû rendre publique le matin du CSE tant elle avait fuitée la veille.

C’est Emmanuel Macron qui cette fois-ci, s’est fait couper la chique en plein direct pour tourner « Ouvrez le 1 » par la BONAF Company diffusé normalement deux jours plus tard. 

Le blog CGC Média qui publiait dès hier mercredi un post intitulé « Le viol de la loi et des textes : une activité du quotidien à France Télévisions »   quasiment sur le même sujet, vous propose de découvrir les faits via le tract « Priorité au direct ? » que vient de diffuser la SDJ (Société Des Journalistes) qui n’en revient pas non plus, demande des explications et attend comme de coutumes des réponses.

Extrait : 

« Ce lundi 25 janvier, les téléspectateurs de franceinfo n’ont pu, lors d’une période de la journée, être informés comme ils auraient dû l’être et selon la promesse de la chaine.  

Le couac semble symptomatique de la récente course engagée pour occuper de plus en plus l’espace de travail à enregistrer des émissions au détriment du news.

Franceinfo, comme c’est souvent le cas, diffuse alors une conférence de presse d’Emmanuel Macron, aux côté de son homologue irakien. Comme souvent, pour permettre aux téléspectateurs de comprendre les enjeux de cette rencontre, un «débrief » est prévu en plateau avec présentateur, chroniqueur, invité et intervention de France 24. Tout le monde attend en plateau, c’est le lot d’une chaine info.

Sauf qu’au même moment doit être enregistrée, sur le plateau de franceinfo, l’émission « Ouvrez le 1 ». Pour que l’heure d’enregistrement soit respectée, il est alors demandé par la direction de mettre un terme à la diffusion de la conférence de presse.

Non pas pour son manque d’intérêt éditorial, mais bien pour faciliter l’enregistrement d’une émission diffusée 2 jours plus tard. Toujours dans le même but, le débrief est annulé et le journal suivant réduit de 16 à 3 minutes…. »

La SDJ qui pose plusieurs questions, la première d’entre elles « franceinfo doit-elle devenir une chaine de produits froids au détriment du hard news et du live que l’on nous demande en parallèle d’adopter ? », s’étrangle à juste titre « Que se serait-il passé en cas d’informations plus importantes dans la journée ? »

 Cet incident, prouve que les locaux de franceinfo sont sous-dimensionnés, notamment face à l’avalanche de nouvelles émissions depuis quelques semaines » déplore encore la SDJ qui ajoute « Depuis quelques semaines toujours, de nombreux autres incidents se produisent en plateau et les relations sont de plus en plus tendues. 

Certains journalistes présents pour enregistrer leurs émissions ou leurs chroniques s’en prennent parfois verbalement et sans ménagement aux journalistes de franceinfo qui n’ont d’autres choix que d’enregistrer leurs commentaires de sujets sur le plateau, parfois rapidement pour le bien du journal à venir.

C’est inadmissible et cela ne doit plus se reproduire. Sans deskeurs, il n’y a pas d’antenne. La direction aime rappeler que la rédaction est aussi un plateau, il est bon de rappeler que l’inverse est également vrai.

Les journalistes sur le plateau ne peuvent plus discuter, ne peuvent plus téléphoner, ne peuvent plus laisser leurs vêtements, ne peuvent plus se réunir, ne peuvent plus tester leurs hub et maintenant ne peuvent plus travailler. Quelle est la prochaine étape ?  

Par ailleurs, les postes de travail disponibles sont de moins en moins nombreux, un nouvel espace jusque-là occupé par les deskeurs étant désormais réservé aux chargés d’édition…

Cela fait 2 ans et demi par exemple que la rédaction réclame un espace de repos pour ne pas avoir comme seul espace de discussion un couloir ainsi qu’un nouvel espace de travail pour pouvoir se concentrer sur les tâches quotidiennes, ne pas quémander un poste à des collègues et mixer les sujets sans s’attirer les foudres de collaborateurs…. ».

C’est là le big bang qu’Emmanuel Macron avait annoncé pour la télé publique ?


Lui qui se fait couper la chique en plein déplacement officiel par celle que la « Schrameck limited » y parachutait sans connaissance du secteur à l’été 2015 – elle en est juridiquement la responsable éditoriale – va-t-il cautionner longtemps cette chienlit dont il sera évidemment comptable ?


mercredi 27 février 2019

Le viol de la loi et des textes : une activité du quotidien à France Télévisions.

Le viol de la loi et des textes : une activité du quotidien à France Télévisions.

Alors qu’une seule signature seulement pourrait figurer sur ce plan bidon destiné à virer 2.000 personnes de France Télés à moindre coût pour soi-disant recruter 1.000 jeunes, le viol de la loi et des textes est depuis 2015 une activité du quotidien.

Le but ! Dégoûter et faire craquer un maximum de collaborateurs pour les pousser à partir…une tactique qui n’est pas sans rappeler celle qui a provoqué tant de suicides et de démissions voilà une dizaine d’années chez Orange.
 
Tous les secteurs sont visés mais l’Info est certainement la plus impactée sur l’air du marche ou crève.
Plus personne ne gobe les phrases du style « Chaque jour nous rassemblons un Français sur deux devant nos écrans en lui proposant une information et des programmes ambitieux de qualité. Nous sommes aujourd’hui le premier groupe audiovisuel français Ainsi, notre information est régulièrement reconnue comme bénéficiant de la confiance la plus large des Français, etc… » alignées dans un doc de propagande qualifié de « stratégique » pour les gogos qui a été adressé aux 10.000 salariés de l’entreprise le 19 février dernier.   

C’est se foutre du monde !  L’envers du décor est bien évidemment totalement délétère et le climat anxiogène qui règne à France Télés a atteint des sommets« Elle fait ce que le gouvernement Macron lui demande de faire pour casser la boîte…» répètent  en chœur dans les couloirs ceux qui voient catastrophés la télé publique s’abimer chaque jour un peu plus.

Un exemple parmi des centaines d’autres…

Depuis la mi-janvier se tournaient sur le plateau 300 (du JT de France 3) avec les moyens techniques de la régie 4, deux émissions pour « franceInfo : » : 

- « :Ouvrez le 1 »
- « Vrai ou Fake »

Le 14 janvier, avaient lieu la répétition du magazine « :Ouvrez le 1 » et le lendemain le premier enregistrement de cette émission. 

Le 11 février, c’était la répétition du premier numéro de « Vrai ou Fake » et le 15 février le premier enregistrement de cette même émission. 

Depuis, ces 2 émissions de « franceInfo : » se tournent pratiquement toutes les semaines, le lundi ou le mardi pour «:Ouvrez le 1»  et le vendredi pour «Vrai ou Fake». 


Pour l’occasion, un réalisateur leur a été dédié. Serge Bonafous a donc été parachuté  « réalisateur  référent» de la chaîne « franceInfo : » !
Seulement voilà, Serge Bonafous n’étant pas l’avatar de Shiva ne réalise bien évidemment pas toutes ces émissions. Il place des « réalisateurs  ou plutôt néo «réals» (pour dire cela poliment) puisque certains ne sont que CTR... 
 
Il suffit pour le constater de regarder la feuille de service journalière où  ne figure pas le nom du « réal » lorsque  ce n’est pas Serge Bonafous qui réalise... A la place du nom du réal figure « BONAF Company »... Qu’est-ce que c’est que cette «BONAF Company» la société de l’intéressé ?!  (voir bas de post)
De surcroît, selon nos informations, les contrats de ces dits «réalisateurs » ne transitent pas par le Secrétariat général qui gère normalement l’ensemble des contrats des réalisateurs qui travaillent sur ce plateau et dans cette régie !
 
Histoire d’enfoncer le clou, chez les techniciens qui travaillent sur ces émissions la grogne monte …«ça se voit vraiment que ces personnes ne sont pas des réalisateurs car ils ne savent généralement pas placer les caméras et sont «largués » à maintes reprises»... Il n’est pas rare que le truquiste présent de ce type d’enregistrement doive appuyer à de nombreuses reprises sur la barre CUT, le «réal » étant perdu !!!!

Comble du comble, un de ces nombreux jours où Serge Bonafous n’était pas aux manettes , ce dernier est venu sur le plateau pour montrer aux cadreurs 3 ou 4 photos, en  leur disant « il faut faire comme ça»...repartant deux minutes plus tard. Ambiance ! 
Les cadreurs ensuite ont fait « de leur mieux»... comme d’habitude sans avoir aucune directive du «réal » de la «BONAF Company» visiblement paumé !!! Aucun des réalisateurs travaillant sur les différentes éditions de France 3 n’a évidemment pas été approché pour réaliser ces émissions...Imaginez le mépris pour ces hommes et ces femmes qui ont tous reçu, il y a quelques mois, une petite lettre leur précisant qu’ils étaient considérés comme des « collaborateurs dits réguliers » (prioritaires,  etc, etc…) ! Des « CDD premium » comme a même osé les qualifier l’avocat de France Télés devant le Conseil des Prud’hommes de Paris qui n’en a pas cru ses oreilles.
 
Au moment où l’ex Orange et son monsieur Info annoncent justement le passage du « Soir 3 »  sur « franceInfo : », ça la fout mal. 
 
La direction et ses exécutants ne donnent aucune explication…« Pas au courant...Ne ne sais pas bien qui réalise ces émissions quand ce n’est pas Serge … Me renseigne et reviens vers vous…» entendent en boucle ceux qu’il se contente de recevoir un par un et de façon isolée et qui qui s’interrogent. 

Il n’y a bien entendu jamais aucun retour qu’il s’agisse de la «BONAF Company», du respect des accords internes , de règles, des loi et du Code du travail mais avant tout au premier plan du respect de femmes et des  hommes qui en ont marre de passer pour des pions.


C’est surement cela, cette info au rabais qui piétine tout mais qu’Ernotte affuble du vocable « exemplaire » dont elle ose écrire souhaiter « Le développement dune offre dinformation tournée vers lactualité chaude (*) doit sécarter dune logique dinformation jetable pour valoriser le recul, le sens, la profondeur, le décryptage au service de la compréhension des évènements et du contexte…»

(*) Est-ce que quelqu’un pourrait lui  expliquer que lactualité chaude c’est quasiment un pléonasme…l’actualité elle est par essence chaude et jetable (ce qui ne veut rien dire) car autrement ce n’est plus d’actualité !