samedi 9 novembre 2019

Un dircab pour Sylvie Gengoul la remplaçante de Wallès Kotra à France Ô ?

Un dircab pour Sylvie Gengoul la remplaçante de Wallès Kotra à France Ô ?


Alors que Wallès Kotra son prédécesseur, le boomerang calédonien reparti aussi vite dans ses terres de l’océan pacifique aussi vite qu’il en était mais beaucoup beaucoup mieux payé (indexation aller-retour oblige !) mais aussi récompensé au passage puisqu’il succède au poste de directeur régional de Polynésie 1ère à Jean-Philippe Pascal poussé vers la sortie qu’il l’avait lui-même nommé, la nouvelle s’apprêterait à nommer son nouveau directeur de cabinet.

Il s’agirait, selon nos informations, de Keita Stephenson, un proche de Sylvie Gengoul fraichement nommée donc directrice du Réseau Outremer de France Télévisions venant, lui, de l'extérieur et ce en plein plan d'économies !...Il en sera probablement question très vite si les choses devaient se faire.


Il remplacera Marie-Annick Babe partie de France Télévisions avec un très gros chèque (largement au-delà du plafond fixé à 165.000€ dans le cadre de la RCC) comme le révélait le site ADAP qui écrivait pour l’occasion « Marie-Annick Babe qui a méthodiquement démoli les outre-mer, revanche de la secrétaire de direction devenue Dir-Cab par la volonté du grand Mamamouchi kanak [Wallès Kotra, ndlr]  est récompensée par un très très gros chèque….Merci les contribuables. Merci la redevance. "Qui c’est  qui c’est qui paye ? C’est la France qui paye ! " »

Voici comment le présentait il y a peu « franceinfo tv » (Outremer 1ère) – on n’est jamais mieux servi que par soi-même -  il y a peu : «  Juriste de droit international et européen, le Guyanais Keita Stephenson a une expérience de près de quinze ans en conseil stratégique, lobbying et conduite de projets. Il a travaillé dans les secteurs public et privé, en Guyane, en France et à l’étranger. Il intervient aujourd’hui dans les services liés à la valorisation du patrimoine immatériel et des ressources naturelles tels que les industries créatives et l’environnement (politiques publiques et investissements verts, biodiversité, écotourisme). Il a notamment travaillé sur le Rapport MEDEF Guyane 2040.
Professeur intervenant en stratégie, leadership et négociations à l’Ecole de Commerce de Guyane, Keita Stephenson est membre de plusieurs think-tanks français et internationaux. Depuis 2017, il a fondé et préside le RÉseau des Acteurs Guyanais pour une Insertion Réussie (RÉAGIR) qui pilote l’École de la Deuxième Chance de Guyane (E2C Guyane). Il est également l’auteur de l’essai "Demain, c’est nous ! Moisson guyanaise" (Silex/Nouvelles du Sud Association Guyanaise d’Édition) et co-auteur de l’ouvrage collectif "Quelle école pour les enfants de Guyane ?" » 
... 

Enfin, le 24 septembre dernier, Guyane 1ère avait eu la bonne idée d'inviter Keita Stephenson dans son JT et de l’interviewer sur le plateau puis de relayer sur son compte Facebook pour permettre à tout un chacun de le découvrir en images (ci-après) 


vendredi 8 novembre 2019

« La Direction de la conformité, de l’éthique et de la déontologie » à France Télés propose une formation anti-corruption. Les salariés s’étranglent.


« La Direction de la conformité, de l’éthique et de la déontologie » à France Télés propose une formation anti-corruption. Les salariés s’étranglent.

Ils ont probablement dû s’y reprendre à deux fois les salariés de France Télés qui ont reçu sur leur boite mail la dernière offre de France Télés: une formation anti-corruption.

Non, non, il ne s’agit pas d’une nouvelle blague après la proposition que l’ex-Orange leur faisait, en septembre dernier, d’aller cultiver fruits et légumes au 8ème étage du siège (*)

Ils ont probablement dû se pincer pour constater qu’ils ne rêvaient pas. Ceux qui ce vendredi veille de 11 novembre avaient lu les dernières révélations de l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public (ADAP) entourant la nomination de la remplaçante deWallès Kotra comme « directrice générale exécutive chargée des outremers, ou un titre ronflant et approchant » (sic)

Ils ont découvert ensuite que l’ex-Orange avait même créé « La Direction de la conformité, de l’éthique et de la déontologie »Il n’y avait certainement pas assez de directeurs et de directions à France Télés.

Donc cette énième entité via l’Université France Télés qui est à la formation, ce que la clé de douze est à la vinaigrette, avait donc « le plaisir vous proposer un module e-learning de formation aux dispositions du code de conduite anti-corruption de France Télévisions ».

Pour ne pas qu’ils pensent à une fake-news, la DCED – acronyme de ce nouveau machin – leur prose « Pour en savoir plus, de « regarder le teaser vidéo qui va avec en cliquant sur le lien ».



Ils ne rient plus les salariés ou à tout le moins, ils rient jaunedepuis le temps qu’ils la vivent au quotidien cette gabegie monumentale, ce copiage outrancier, ces petits voire très gros renvois d’ascenseur, etc…dont ils ont connaissance semaine après semaine, mois après mois, année après année par la Presse spécialisée des média. 



Quasiment pas une semaine sans que Le Canard enchaîné, Médiapart et bien d’autres, ne sortent une nouvelle affaire et les montages tarabiscotés mis en œuvre pour tenter de les camoufler.

« On s’en fout de ce qui s’passe à France Télévisions…ce qui nous intéresse c’est qu’ils fassent ce qu’on leur demande et qu’ils aient des idées…mieux : des projets » lançait ce conseiller ministériel de l’ombre qui plaide quotidiennement au plus haut niveau pour que surtout rien ne change…ou alors si : EN PIRE !

Voilà chacun prévenu...Il n'y aurait donc qu'à pondre une projet pour que la crédibilité revienne et les politiques vous encensent.  Allons donc!

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jeudi 7 novembre 2019

Walles Kotra adresse un mot à sa remplaçante et aux salariés de France Ô qu’il saborde, avant de quitter le navire !

Walles Kotra adresse un mot à sa remplaçante et aux salariés de France Ô qu’il  saborde, avant de quitter le navire !



C’est sur l’air de flûte des rats qui quittent le navire, que Walles Kotra qui repart aussi vite qu’il est venu – faisant intégrer une première fois l’indexation ultramarine d’environ 85% à son salaire de base puis, une fois reparti dans ses terres, bénéficiant à nouveau de l’indexation sur ce nouvelle rémunération - a adressé un mot à sa remplaçante Sylvie Gengoul comme aux salariés de France Ô qu’il a sabordés jouant la partition de l’ex-Orange qui l’avait fait venir !


« J’ai compris Delphine que c’est un peu comme cela que tu vois l’Outre-mer dans notre groupe. » ose lancer Kotra, le partant du tandem fossoyeur de France Ô qui ajoute,  histoire de bien caresser dans le sens du poil : « Je voulais aussi te dire merci. Merci pour la confiance ».

Ben voyons ! Il a effectivement bien compris, tout comme elle, comment se moquer du monde.

Le ridicule ne tuant plus, le même Kotra jouant la fausse humilité, va aller jusqu’à s’interroger « Je ne sais pas si j’ai pu apporter "la Tiga’s touch" comme tu l’as dit en m’installant mais je sais que vous m’avez tous beaucoup apporté ».

Comble du cynisme, Kotra écrira pour tenter bien inutilement d’afficher un soutien des salariés qu’il n’a pas et n’a quasiment jamais eu « Nous étions dans la cafét avec pratiquement tout le personnel de Malakoff. Delphine, avait voulu nous rencontrer pour nous confirmer ce que le 1er ministre avait annoncé quelques heures plutôt : la suppression de France Ô. J’étais à côté d’elle. Nous étions nombreux. De là où j’étais, je pouvais voir tous les visages. Tous les regards.

Ce jour-là, nous avons tous compris qu’il fallait que la réponse, l’exutoire à la suppression de France Ô soit à la mesure à la fois du grand débat sur la visibilité des Outre-mer et du désarroi que notre communauté de travail ressentait. Que la réponse, ne pouvait pas venir uniquement de Malakoff, pas venir uniquement du Pôle Outre-mer mais devait être une réponse de France Télévisions. De notre groupe tout entier. »

Kotra osera même affirmer à quelques zozos qui n’auraient pas bien intégré la disparition de la chaine de la TNT « Finalement, cette réponse viendra un an plus tard avec la signature en juillet dernier du Pacte de visibilité des Outre-mer. Ce Pacte qui redessine profondément notre place dans le groupe et bouleverse la part des Outre-mer dans les offres de France Télévisions. »

A donner la nausée. Quel mépris du personnel de la part de celui qui quitte le navire avant qu’il ne coule et abreuve de salades les collaborateurs d’une chaîne en voie de disparition dont il chante qu’elle renaîtrait de ses cendres avec « le lancement de notre portail numérique en début d’année »!

Quel pitoyable baratin que personne ne pardonnera.  

mercredi 6 novembre 2019

Le condamné Carolis candidat à la mairie de Arles rhabillé une seconde fois par la BD du titre local « L’Arlésienne ».

Le condamné Carolis candidat à la mairie de Arles rhabillé une seconde fois par la BD du titre local « L’Arlésienne ».



C’est la deuxième fois que le titre de Presse local recadre celui dont la mémoire après sa condamnation définitive par la Cour d’Appel de Paris, semble bien défaillante !



« A Arles, le condamné Patrick de Carolis réinterprète sa condamnation » avait publié « L’Arlésienne »  le 13 septembre dernier…article que le blog CGC Média vous avait d’ailleurs fait découvrir dans son intégralité (cliquez ici pour le retrouver)

Carolis qui avait pendant sa conférence de presse à l’hôtel restaurant le Calendal, le 4 septembre 2019 à Arles, quasiment admonesté les journalistes sur place leur lançant  « Ne répétez pas les ragots du Canard Enchaîné » avait tout de même pris en réponse du berger à la bergère une demi-page publié par le palmipède. ( * fin de post) 

« L’Arlésienne » dans son numéro d’automne a choisi de raconter avec une BD, la véritable histoire qui a conduit aux condamnations dont la prison avec sursis…pas celle que tente de raconter « Lou Patrick ».


 
 
 
 
 

( *Les articles du Canard ) 




mardi 5 novembre 2019

«Salariés, Direction, Instances représentatives, il faut traverser ensemble et au mieux cette période transitoire …» lance la CFDT de France Télés.

«Salariés, Direction, Instances représentatives, il faut traverser ensemble et au mieux cette période transitoire …» lance la CFDT de France Télés.

Dans une publication qui semble dénoncer pêle-mêle le chaos qui s’est installé depuis l’été 2015 à France Télévisions « LA FABRIQUE, en avance de phase sur le projet de réforme de l’Audiovisuel publique, [Audiovisuel public évidemment, ndlr] bêtateste au sein de l‘entreprise la réorganisation de sa Direction, la création de nouveaux programmes, les innovations technologiques, la réduction de la masse salariale, l‘ajustement et la relocalisation de l‘activité. Tout cela ne se fait pas sans mal ! » la section CFDT France Télés invite tout le monde à travailler main dans la main. 

« "Salariés, Direction, Instances représentatives, il faut traverser ensemble et au mieux cette période transitoire (mais qui dure… !)…" tout en préservant les conditions de travail des équipes, tout en portant au plus haut La Fabrique. Nous sommes prêts, la direction l’est-elle ? » prône en effet la CFDT qui se dit prête mais s’interroge seulement sur le calendrier de la soi-disant transformation supposément liée à l’hypothétique réforme Riestero-Philipienne pour l’Audiovisuel. (pas uniquement public, soit dit en passant !) 

Un mot d’ordre inespéré de la CFDT pour l’ex-Orange et ses thuriféraires qui n’ont cessé de casser l’entreprise au nom d'une fallacieuses transformation qui rime avec destruction  !

Martin Ajdari l’ex-trésorier de France Télés catapulté sous Valls à la DGMIC fixe le cap de la réforme Riestero-Philipienne pour l’Audiovisuel !

Martin Ajdari l’ex-trésorier de France Télés catapulté sous Valls à la DGMIC fixe le cap de la réforme Riestero-Philipienne pour l’Audiovisuel !

Il est comme Stitch Martin Ajdari, ce personnage de Disney baptisé expérience 626 par Jumba le savant diabolique son créateur qu’il engendre pour semer le chaos partout sur son passage…a la différence près que son programme à lui porte le numéro 841.   




L’ex-trésorier de France Télés sous Pflimlin, candidat malheureux à la présidence de Radio France poussé alors par Aurélie Filippetti dont il deviendra pendant quelques semaines seulement le directeur de cabinet (de mai à novembre 2014), avant de se faire nommer sous Valls et ensuite promouvoir à la vitesse grand V inspecteur général des finances à l'IGF puis dans la foulée se faire détacher à la DGMIC immédiatement derrière - M. Martin Ajdari, administrateur civil hors classe, est nommé directeur général des médias et des industries culturelles au ministère de la culture et de la communication à compter du 3 juin 2015 - vient donc de commettre le programme 841.

Ladite publication de 120 pages – difficile à dénicher tout de même – ne fait pas mystère de l'objectif poursuivi par Martin Ajdari que la rumeur donne partant pour l'Opéra qui en toute simplicité  « vise à financer la société France Télévisions » Rien que ça !! 




Le Canard enchaîné de l’époque, avait d’ailleurs relevé l’incongruité (le mot est faible) de ces parachutages en cascade !

Extraits : 

« L’ancien directeur de cabinet d’Aurélie Filippetti (de mai à novembre 2014) a intégré par la grâce du gouvernement (Valls) le corps prestigieux de l’inspection des Finances et a été nommé directeur de la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), rattachée au ministère de la Culture.




En effet, il sera notamment amené, affirme Le Canard Enchaîné (27/05) à apprécier le bilan budgétaire des cinq dernières années de Rémy Pflimlin à France Télévisions.



Petit problème : de 2010 à 2014, Ajdari était secrétaire général du groupe [mais surtout le financier du groupe, ndlr] c’est à dire en charge des finances.  Dans ces conditions, il lui sera difficile de juger… sans se déjuger.

Rien n’a changé depuis….



L’intéressé continue de prescrire ce que France Télévisions qu’il a allègrement conduit au déclin comme nombre de ses homologues au moins depuis Carolis, devrait faire et devenir !  Le tout comme l’écrit le site ADAP – l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public – dans un document bourré de « poncifs, de lieux communs, d’inepties et surtout des mensonges qui se répètent d’année en année ! »

ADAP qui ajoute « Quand on lit, sous la plume de Martin Adjari, Directeur des Medias et des industriels culturelles, la Présentation du Projet Stratégique annuel de Performances de France Télévisions pour 2020, on est atterré ! », enchérit  « Voilà les tables de la Loi sur lesquelles s’appuie la « gouvernance » de France Télévisions et qui dessine son avenir…Autrement dit du vent !
Un vent ampoulé, un vent administratif, un énorme pet mais cela n’est pas étonnant car les audiences et la réalité, contredisent chaque ligne de ce monument. France Télévisions est en pleine dérive et quand on sait que la réalité de la "réorganisation du secteur des antennes et des programmes" se traduit par un échec et par la mise en place d’une lessiveuse particulière… »

C’est ce document qui serait la base de la réforme que veut Franck Riester et que pousse Édouard Philippe aidé de son directeur de cabinet Benoît Ribadeau-Dumas, visant à créer une usine à gaz hautement dangereuse du type Sevezo dont l’un des établissements resterait géré jusqu’en 2022 - avec une discrète et légère modification de la loi - par celle qui y entasse les produits explosifs !

Sérieusement, qui pense qu’Emmanuel Macron va laisser les choses se passer de la sorte ? 

Extraits des 120 pages de la « feuille de route » n°841 publiés par ADAP. On croirait entendre Ernotte en boucle…Attention, niveau clichés et lieux-communs, ça décoiffe dès le départ : « L’objectif est de renforcer la valeur ajoutée de ses contenus et son utilité sociale et de s’adapter à la révolution numérique pour s’adresser à tous les publics ».

On vous avait prévenu, ça secoue. Pour la suite, va falloir s'accrocher...mieux qu'un champ d'éolienne en pleine bourrasque!


« Dans un environnement audiovisuel bouleversé par la démultiplication de l’offre, le développement des usages non linéaires et une intensification de la concurrence d’acteurs internationaux, le groupe France Télévisions est pleinement engagé dans la transformation du secteur audiovisuel public dont le Gouvernement a annoncé les axes structurants à l’été 2018. 

L’objectif est de renforcer la valeur ajoutée de ses contenus et son utilité sociale et de s’adapter à la révolution numérique pour s’adresser à tous les publics. 

Quatre priorités ont été définies pour guider ce projet de transformation: la culture et l’éducation ; la proximité ; l’information ; et la création française et européenne. 

En matière d’éducation, France Télévisions a vocation à renforcer son ambition en matière de culture et de connaissance, avec des programmes à la fois ambitieux et accessibles, adaptés à chaque tranche d’âge et porteurs des valeurs d’intégration, de citoyenneté et d’émancipation. Une offre éducative commune aux sociétés de l’audiovisuel public sera développée, projet dont France Télévisions sera un acteur majeur. Le groupe doit en outre se tourner davantage vers la jeunesse. Ainsi, l’offre à destination des jeunes adultes lancée en février 2018, Slash, poursuivra son développement en bénéficiant de moyens plus importants. L’offre dédiée aux enfants, qu’elle soit linéaire ou non linéaire, sera entièrement repensée dans la perspective de l’arrêt de la diffusion TNT de France 4 à l’horizon 2020 : la nouvelle plateforme Okoo verra le jour fin 2019 et les cases linéaires dédiées aux enfants sur France 5 seront renforcées dès septembre 2019. 

S’agissant de la proximité, il s’agira de développer de véritables médias globaux dans les territoires pour assurer une meilleure représentation de tous les publics et de tous les territoires et contribuer encore davantage à la cohésion nationale. La grille de France 3 sera ainsi progressivement modifiée pour assurer une plus grande exposition des programmes régionaux, dont le volume horaire quotidien triplera. 

Les collaborations avec le réseau France Bleu seront développées avec des programmes communs (10 matinales communes seront lancées d’ici la fin 2019 puis généralisées à l’ensemble du territoire) et la construction d’une ambition numérique partagée. 

La stratégie de média global sera également confortée dans les territoires ultramarins. De façon générale, l’offre de la télévision publique s’attachera à être plus inclusive et représentative de tous les citoyens. L’arrêt de la diffusion numérique de France Ô en 2020 aura pour corollaire une représentation pérenne et renforcée des outre-mer dans l’ensemble des offres du groupe, traduite par des engagements chiffrés et mesurables. Ces engagements ont pris la forme d’un Pacte pour la visibilité des outre-mer, signé en juillet 2019 par les ministres des outre-mer et de la culture et la présidente-directrice générale de France Télévisions.

Face au risque de manipulation et à la multiplication des sources, l’information de service public doit plus que jamais constituer une référence en matière de fiabilité, de pédagogie et de mise en perspective des événements. Forte de sa rédaction nationale désormais unifiée et de son offre de magazines, France Télévisions s’attachera à devenir la première offre numérique française d’information et le média global franceinfo verra ses moyens progresser. Au cœur de l’événement, France Télévisions continuera à accompagner les grands événements fédérateurs pour la nation, en particulier les Jeux olympiques de Paris en 2024, dont France Télévisions est parvenue en avril 2019 à acquérir les droits de diffusion auprès de Discovery. 

Afin de faire face à la concurrence de plateformes mondialisées, la création française, notamment en fiction, doit être toujours plus innovante, ce qui implique le maintien d’un haut niveau d’investissement et le développement de formats et d’écritures dédiées et adaptées au numérique. 

Une alliance de création entre diffuseurs publics européens a été initiée par la société au printemps 2018 et sera renforcée pour permettre à terme la production partagée de 12 grands projets chaque année. En décembre 2018, l’équilibre des droits cédés à France Télévisions en contrepartie d’un investissement annuel de 420 M€ a été sensiblement amélioré, à travers un nouvel accord conclu avec les principales organisations représentant la production audiovisuelle indépendante. Le développement des savoir-faire internes dans les domaines de la production et de la distribution sera poursuivi. 

Dans le but de proposer une alternative aux offres internationales et anglo-saxonnes (5 millions de foyers abonnés à Netflix au premier semestre 2019), les groupes France Télévisions, TF1 et M6 se sont alliés pour constituer « Salto », une plateforme française de vidéo à la demande par abonnement. A l’issue de l’avis favorable rendu le 12 août 2019 par l’Autorité de la concurrence, le projet devrait voir le jour début 2020. 

Ces quatre axes prioritaires s’inscrivent dans une trajectoire budgétaire pluriannuelle contrainte, avec des concours publics réduits, aux termes des arbitrages pris à l’été 2018, de 160 M€ à l’horizon 2022 (par référence à 2018). Outre les économies permises par la reconfiguration du bouquet linéaire autour de trois chaînes et de franceinfo, c’est avant tout une transformation profonde des organisations et structures de l’entreprise qui permettra de recentrer l’allocation des moyens sur les contenus et en particulier de redéployer 100 M€ au profit du rayonnement numérique de l’offre

Plusieurs chantiers ont été ou sont en passe d’être ouverts par l’entreprise pour parvenir à gagner en agilité : une vaste réorganisation du secteur des antennes et programmes, qui doit permettre une alimentation plus pertinente et plus diversifiée des différents canaux de diffusion ; un accord sur le déploiement du projet d’entreprise, conclu en mai 2019 avec trois organisations syndicales représentatives, comportant un volet de rupture conventionnelle collective qui permettra à la fois de poursuivre la diminution des effectifs et d’assurer, par des recrutements, le renouvellement socio-générationnel des compétences internes ; un allègement des fonctions centrales et du taux d’encadrement ; la poursuite de la dématérialisation des processus internes et de l’évolution des métiers »…

Nul doute qu’ADAP comme de nombreux observateurs du secteur, dissèquent ce texte et régalent leurs lecteurs contribuables français qui non seulement ne comprendront rien à ce galimatias verbeux mais plus globalement qui vont réaliser les milliards d’euros que tout ce vent va leur coûter…

lundi 4 novembre 2019

La chienlit continue à France Télévisions…L’ex-Orange et ses thuriféraires accélèrent le sabordage de la télé publique.


La chienlit continue à France Télévisions…L’ex-Orange et ses thuriféraires accélèrent le sabordage de la télé publique.

Il n’y a malheureusement pas grand-chose à ajouter à la photographie en temps réel que le SNJ de France Télévisions à fait dans son communiqué « CHRONIQUE D’UN SABORDAGE * ANNONCÉ » qui fait suite au déménagement de France 3 Paris Ile-de-France de Vanves au Siège.

« L’antenne de France 3 Paris Ile-de-France et ses salariés (amputés de la moitié) sont en train de couler et en guise de bouée, une enclume leur est lancée » écrit le syndicat.

«Certes les locaux sont jolis, le mobilier moderne, l’accueil chaleureux. Rien ne manque donc à l’enterrement de 1ère classe de France 3 Paris Ile-de-France, concocté par la direction de FTV. En effet, l’impression générale du personnel est que tout a été sciemment fait à l’envers, alors que les instances et le comité de suivi du déménagement tirent la sonnette d’alarme depuis des mois. RIEN N’A ÉTÉ FAIT » ajoute-t-il avant de conclure « Vu cette situation de péril, vu l’épuisement des personnels et les dégâts psychosociaux d’ores et déjà constatés après seulement 4 jours d’édition à MFTV, le SNJ ne laissera pas mourir l’antenne régionale de France 3 Paris Ile-de-France sans réagir ».


A cette liste non exhaustive – tant les dysfonctionnements sont légions – il conviendrait d’adjoindre les problèmes liés à la structure du bâtiment que ne cesse de modifier l’ex-Orange et sa cour comme par exemple changer l’ensemble des moteurs d’extraction qui ne sont évidemment plus adaptés aux open spaces que cette dernière fait fleurir un peu partout et ce malgré les interdits et autres mises en garde de la commission de sécurité.


Un avant-goût du FOUTOIR sans nom que pourrait-être l’invraisemblable projet Riestero-Philipien de recréer l’ORTF démantelée en 1974 qui renaitrait pour un coût exorbitant déjà estimé à plus de 5 milliards d’euros/an. (Pas loin de 4 milliards en 2020 malgré la baisse d'1€ de la redevance qui consacre une baisse de 70 millions d’euros du budget de l’audiovisuel public dont 62 millions juste pour France Télévisions !) 



Le blog CGC Média vous propose de découvrir (ci-après) la liste des engagements de la direction qu’elle ne tient évidemment pas !
« On nous avait promis au pire les mêmes conditions de travail qu’à Vanves, au mieux une amélioration… Après 4 jours dans la maison FTV le bilan est pathétique. 

Alors que nous sommes encore en période de vacances, et que nos JT font 7 minutes de moins en diffusant l’édition de comblement « Initiatives locales », nous arrivons à peine à sortir une édition équivalente à celle que nous réalisions à Vanves, sans compter l’usure des personnels, encadrants compris, qui s’échinent jour après jour après des processus de fabrication inadaptés à notre mode de fonctionnement. 

Un état des lieux accablant malgré les enseignements des JT blancs:

- Perte de temps pour partir en reportage : à Vanves 5mn, ici de 25 à 30 minutes en raison de la perte de temps au magasin et de l’emplacement non ciblé des véhicules de France 3 PIF. Les équipes parcourent les 2 parkings -1 et -2 à la recherche de leur voiture. 
- Ingest : les rushes n’arrivent pas systématiquement dans le bon clipbin. Rédacteurs et monteurs perdent souvent une demi-heure à chercher leurs rushes. 
- Perte de droits inexpliqués dans certaines salles de montage : les monteurs ne peuvent plus ouvrir leur session montage. 
- Droits retirés à IDF pour accéder au dossier politique et sport (F2/F3/France Info y ont accès). Obligation pour nous donc de passer par le PC Info, ne serait-ce que pour accéder à l’audition du préfet de police de Paris à l’Assemblée Nationale (encore une perte de temps). 
- Envoi des rushes par les 4 Bureaux d’Information de proximité qui prend trois fois plus de temps que lorsque nous étions à Vanves. Dernièrement record battu : plus de 3 heures entre l’envoi depuis Cergy et la réception au PC info pour 25 mn de rushes ! A vélo, cela aurait été plus rapide ! 
- Pas d’imprimante sur le plateau du JT, impossible pour la présentatrice d’imprimer des dépêches en cas de breaking news. 
- Impossibilité depuis le 25/10 d’ouvrir nos sessions au montage. Or de nombreux rédacteurs travaillent simultanément sur plusieurs sujets et ont besoin de leur session pour caler et/ou écrire, notamment quand ils montent toute la journée. Idem pour les desks souvent débutés en rédaction pendant que la doc cherche les archives et poursuivis en montage. Gilda ne permet pas cela.
- Pas d’imprimante directe à proximité des montages IDF. Demande faite il y a plus de 10 jours par les formateurs. Le 30/10, un sujet a failli ne pas être diffusé, la journaliste lance l’impression de son commentaire depuis le montage pour faire une cabine, 1er photocopieur HS, 2eme OK mais elle n’avait pas son badge sur elle, le formateur a dû piquer un sprint de 200 mètres pour imprimer. 
- Personne n’a expliqué aux journalistes où se trouvait la cabine et comment elle fonctionnait (à Vanves c’est la régie son qui ouvrait le micro cabine, ici c’est au journaliste d’appuyer sur le bon bouton -il y en a 10- au bon moment). 
- Iredac toujours absent sur nos téléphones 
- L’édition est en surchauffe : nous devons nous conformer au processus de fabrication du siège, qui a 2 personnes dédiées à l’édition par JT. France 3 IDF, c’est 1 chef d’édition par JT avec la même charge de travail que les JT nationaux… 
- Pour les programmes de France 3 PIF, l’émission Panam qui se montait à Vanves en 5 jours avec des heures supplémentaires (50 heures de travail sur 5 jours). Ici les monteurs viennent d’apprendre qu’ils auront 4 jours ½ pour effectuer le même travail ! 
- Suppression d’1 salle de montage par rapport à Vanves : 10 contre 11. Résultat : des montages déprogrammés alors que les journalistes sont planifiés…

Toutes ces pertes de temps cumulées font que les personnels de France 3 Paris Ile-de-France passent 60% de leur temps à régler des problèmes techniques au lieu de se concentrer sur leur cœur de métier. Alors que nos éditions sont diffusées ½ heure avant celles du national ! 

La présidence, relayée par les différentes directions concernées (Siège, fabrication de l’info, chef de centre Vanves, RH), avait assuré au personnel que ce déménagement ne changerait rien quant à l’autonomie, à l’indépendance, aux moyens mis à disposition, à la productivité (info + programme), c’est tout le contraire ! 

Dans les faits, il faut coller aux méthodes de fabrication du siège, mais sans les personnels affectés à ces méthodes. On produisait plus et mieux à Vanves avec les moyens limités qui étaient les nôtres….

* Le sabordage est un terme de marine désignant le fait de couler volontairement un bateau par l'équipage ou un membre de l'équipage sans que les autres le sachent lorsqu'il est mandaté par l'armateur pour toucher l'assurance qui le couvre, qui le contrôle, et consiste à créer une ou plusieurs voies d'eau."

dimanche 3 novembre 2019

La Cour d’Appel réintègre un salarié protégé de Canal + (NPA) et condamne la société à lui verser plus de 400.000 euros…Une nouvelle victoire pour le Cabinet BRIHI-KOSKAS qui plaidait ce dossier.

La Cour d’Appel réintègre un salarié protégé de Canal + (NPA) et condamne la société à lui verser plus de 400.000 euros…Une nouvelle victoire pour le Cabinet BRIHI-KOSKAS qui plaidait ce dossier.

En application des dispositions de l’article 945-1 du code de procédure civile, l’affaire a été débattue le 1er juillet 2019, en audience publique.

Elle remonte à juin 2014 où malgré le fait que le salarié candidat du SNPCA-CGC élu en qualité de délégué du personnel titulaire le 6 juin 2013, la SNC NULLE PART AILLEURS PRODUCTION qui est une société du Groupe Canal Plus produisant des programmes audiovisuels diffusés sur les chaînes du groupe, décide de le virer malgré son statut protecteur.

Alors qu’il est de facto CDI - depuis 1994 le début de sa carrière le salarié a en effet conclu 73 contrats de travail à durée déterminée d'usage successifs, la société NPA de Canal Plus, va dans la foulée le licencier comme elle le fera pour tant d’autres précaires travaillent dans les mêmes conditions.

Le salarié n’aura d’autre choix que de saisir le Conseil des Prud’hommes pour faire reconnaitre la nullité de son licenciement, la requalification des ses dizaines de contrats en CDI, le versement de tout sommes qui sont liées à son éviction brutales en dépit de son statut protecteur et par conséquent sa réintégration.  

Par jugement du 25 mars 2016, le Conseil de prud’hommes de Boulogne-Billancourt après départage lui a donné totalement raison et a notamment :
- prononcé la requalification des contrats à durée déterminée d'usage conclus depuis 1994 entre le salarié et la SNC NULLE PART AILLEURS PRODUCTION en contrat de travail à durée indéterminée,
- constaté la violation par l'employeur du statut protecteur dont il aurait dû bénéficier
- requalifié la rupture du contrat à durée indéterminée en licenciement nul,
- condamné la société NULLE PART AILLEURS PRODUCTION à verser une indemnité de requalification de plus de 5.000 euros fixant ainsi son salaire,
- condamné la SNC NULLE PART AILLEURS PRODUCTION à verser au salarié comme au SNPCA-CGC avec lui dans la cause, l’intégralité des sommes demandées liés à cette rupture illégale.
etc…

La SNC NULLE PART AILLEURS PRODUCTION société du Groupe Canal Plus qui avait interjeté appel de cette décision, vient de la voir confirmée par la Cour d’Appel de Versailles le 30 octobre dernier après 5 ans de procédure.

La COUR, statuant par décision contradictoire, CONFIRME le jugement entrepris.

La société NULLE PART AILLEURS PRODUCTION a été condamnée à SNPCA CFE-CGC la somme de 5.000 euros à titre de dommages-intérêts avec intérêts au taux légal à compter du jugement, en réparation du préjudice subi du fait de l’atteinte portée à l’intérêt collectif de la profession.

Condamnée également à payer au salarié la somme de 2.000 euros sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile et au SNPCA CFE-CGC la somme de 2.000 euros sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile.

La Cour d’Appel statuant à nouveau sur les autres points, a notamment ajouté :
- Le versement de dommages-intérêts au salarié en réparation du préjudice subi pour discrimination syndicale,
- Ordonné sa réintégration au sein de la société NULLE PART AILLEURS PRODUCTION de CANAL PLMUS en contrat de travail à durée indéterminée et aux mêmes conditions salariales qu’antérieurement au 20 juin 2004 ou dans un emploi équivalent aux mêmes conditions, sous astreinte provisoire d’un montant de 100 euros par jour de retard passé le délai d’un mois à compter du prononcé du présent arrêt et pendant une période de six mois, la cour ne se réservant pas la liquidation de l’astreinte,

- Condamné la société NULLE PART AILLEURS PRODUCTION à payer au salarié une indemnité d’un montant égal au salaire qu’il aurait dû percevoir entre la rupture de son contrat de travail le 20 juin 2014 et sa réintégration dans l’entreprise sur la base de la rémunération mensuelle brute égale fixée par la Cour à plus de 5000 euros/mois (*)…soit une somme de près de 400.000 euros.

(*) Cette indemnité devant être réglée dans les deux mois à compter du présent arrêt,

- Condamné la société NULLE PART AILLEURS PRODUCTION à payer à nouveau au salarié (en plus du jugement précédent) la somme de 2.000 euros sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile…

Une nouvelle et belle victoire pour le Cabinet Rachid BRIHI - Roger KOSKAS et Associés qui ont fait une fois encore triompher le droit et ce dossier, tout d'abord pour le salarié en CDDU depuis plus de 20 ans qui se voit rempli de ses droits, son syndicat mais envoie plus largement un message à tout un tas de précaires dans l'Audiovisuel, montrant que le combat paie.

Chapeau !