En novembre dernier, dans "Culture
médias" sur Europe 1, la radio pointe le fait que "Trois
émissions littéraires supprimées en trois mois, cela mérite que l'on s'y
arrête".
Dans l’émission l'éditrice Héloïse d’Ormesson
et l'écrivain Laurent Seksik revenaient sur la tribune "Le livre doit revenir à la télévision", publiée dans Le Monde.
Ils s'alarmaient sur la suppression dernièrement
de trois émissions littéraires de la télé publique. Les principaux
éditeurs français y réclament davantage d’émissions littéraires à la
télévision.
"Le coup de gueule" était destiné à exprimer leur désarroi face à l’hécatombe qui avait
touché les magazines littéraires sur le service public à la rentrée 2019: suppression
des émissions Dans
quelle éta-gère,
Livres &Vous et Entrée libre que le blog CGC Média avait déjà dénoncé dans
un article « Emmanuel
Kessler/ Delphine Ernotte : le nivellement par le bas ! ».
« Reste un seul rescapé : François Busnel et La grande
librairie sur France 5 » précise Europe 1.
"C'est un cri d'alerte", indiquait alors Héloïse d’Ormesson présidente des
éditions Héloïse d'Ormesson soucieuse d’au moins stopper l’hémorragie :
"Trois émissions supprimées en trois mois, cela mérite que l'on s'y
arrête".
Chacun
imagine aisément comment les signataires de la Tribune ont ressenti les
annonces de l’ex-Orange qui à quelques semaines de quitter France Télévisions,
chante qu’elle
veut plus d’émissions littéraires alors qu’elle les a supprimées.
C’est vraiment se moquer du monde et n’avoir
évidemment aucun respect des éditeurs français qui se plaignent de l'absence
d'émissions littéraires à la télévision.
Les signataires de la Tribune n’ont pas dû en revenir des salades de l’ex-Orange que plus personne ne gobe.
D’apprendre de surcroît qu’Ernotte en faisait soi-disant un
dossier prioritaire pour un illusoire maintien dans les lieux deux ans
de plus – nonobstant ses mandats chez Suez – ils ont forcément dû
s’étrangler.
Fin 2019 ce qui était mais à la corbeille,
deviendrait prioritaire, début 2020 quelques mois plus tard, pour
celle que « Schrameck and co » parachutait en 2015 à France Télés dans
les conditions qui font toujours depuis plus de ans l’objet d’une instruction
judiciaire en cours ! C’est se moquer du monde. (*)
(*)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire