mardi 3 mars 2020

Aurore Bergé se ridiculise à Sud Radio dans l’émission de Valérie Expert.

Aurore Bergé se ridiculise à Sud Radio dans l’émission de Valérie Expert.



La députée LREM des Yvelines et porte-parole d'En Marche, invitée de Valérie Expert et Gilles Ganzmann sur Sud Radio ce mardi 3 mars dans "Le 10h" a encore perdu de nombreuses occasions de se taire !

Celle que le toujours ministre de la Culture Franck Riester a adoubé en tant que rapporteure de son projet de loi visant à recréer l’ORTF et à soi-disant « moderniser la loi de 1986 afin d’adapter le monde des médias à l’ère du numérique… » (comme si le numérique qui est présent partout depuis une trentaine d’années dans notre quotidien les avait attendu, elle et lui, pour se moderniser !!) les a accumulés à l’antenne de Sud Radio.

Les trois journalistes Valérie Expert, Gilles Ganzmann et Rémy Pernelet qui recevaient celle qui leur expliquait avoir fini vers minuit hier ses travaux à l’Assemblée nationale, n’ont pas dû en revenir !

A la question de Gilles Ganzmann sur la prochaine nomination à France Télés « Ça veut dire que le prochain mandat puisque va être renouvelé le mandat du président de France télévisions, si c'est Delphine Ernotte elle n’ira pas au bout ? », l’intéressée répondra « En fait, si je ne peux pas le dire qui ce sera - c'est le CSA qui choisit - elle ne sera élu que pour deux ans ». (* vidéo à l’appui en bas de post)

Consternant, hallucinant, incroyable… les qualificatifs manquent devant un tel amateurisme.

La porte-voix de Riester qui parle ainsi pour ne rien dire, se fait d’ailleurs démolir sur le site Facebook de la Radio.

Comment celle qui est censée représenter au Parlement l’ensemble des Français peut-elle sortir de telles inepties ?

La loi qui instaurerait une holding n’est pas adoptée - le texte, selon elle, qui pourrait ne faire l’objet que d’une seule lecture si l’Assemblée nationale et le Sénat tombent après accord de la Commission Culture, devrait arriver dans l’hémicycle le 30 mars et être voté avant l’été ! – qu’elle décrète le plus illégalement qui soit à la question des posée que « la personne ne sera élu que pour deux ans ».

La seule question qui vaille aujourd’hui concernant celle qui prône "l'émancipation et l'inclusion par les arts et la culture" auprès d’Édouard Philippe, c’est : Qui va enfin la faire taire pour éviter qu’elle ne ridiculise un peu plus ses pairs ?

Chacun imagine aisément comment avec de tels propos elle flingue en direct le big-bang annoncé par Emmanuel Macron pour l’Audiovisuel public.

Comme si cela ne suffisait pas – le blog CGC Média vous offre en prime la séquence Salto  Gilles Ganzmann qui l’interpelle à nouveau « Est-ce que vous allez-vous abonner à la plate-forme Salto parce que moi non ? », notre Aurore nationale affirme « J'attends de voir quelle va être l'offre mais pourquoi pas ».

Aurore Bergé ajoute « Je pense que comme tous les Français quand on veut faire une dépense complémentaire, on le fait en fonction des offres qui sont disponibles. Voilà je suis déjà abonnée à certaines d'entre elles donc pourquoi pas mais j'attends de voir. En tout cas, c'est plutôt pas mal ! Enfin une offre commune entre l'audiovisuel public et privé qu'on a suffisamment attendu » avant de conclure «En fait, on lui a mis assez de bâtons dans les roues je trouve ».

Allo quoi ! La multi-abonnée « attend de voir l’offre » mais ne se prive pas de taper sur les autres en commission et dans l’Hémicycle s’agissant des obligations d’investissements pour les plateformes comme Netflix, Amazon, Apple TV ou Disney+ qu’elle veut mettre à contribution à hauteur de 25% de leur activité dans l’Hexagone…obligeant avec un amendement de son cru, ces plateformes à communiquer leur chiffre d’affaires précis en France à l’Arcom (issu de la réunion du CSA et de l’Hadopi).


Sur la suppression programmée de la taxe d'habitation qui posera inévitablement la question de la réforme de la redevance qui y était adossée, là plus rien. Aurore se transforme en carpe.  Quant au financement de l’hypothétique future holding publique qui ne pourra figurer qu’au projet de loi de finances pour 2021 voire 2022 avec l’élections présidentielle en mai, là aussi elle ne pipe mot.



Il fallait du reste voir l'intéressée hier en commission de l’examen du projet de loi...Surréaliste....certains députés se sont retrouvée à défendre le ministre contre la pourtant rapporteure qui lui faisait quasiment la guerre dénaturant au passage le projet de loi....Du jamais vu de mémoire de parlementaire ! 



Même les députés de la majorité se regardaient pour savoir quoi voter, entre les avis du ministre et ceux de la rapporteure qui s’y opposait !

Cela pourrait bien recommencer ce mardi soir...le ministre tentant d'éviter les coups de bâton de Bergé devant des députés ne connaissant toujours pas le pourquoi du projet !

Elle doit probablement se voir déjà rue de Valois avec une telle soutenance...après le départ de son Francky!

(*)



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