vendredi 3 avril 2020

Didier Lallement qui avait estimé que « ceux qui en réanimation sont ceux qui n’ont pas respecté les règles du confinement », a présenté des excuses.

Didier Lallement qui avait estimé que « ceux qui en réanimation sont ceux qui n’ont pas respecté les règles du confinement », a présenté des excuses.

« Ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, désormais aujourd’hui, ce sont ceux qui au début du confinement, sont ceux qui ne l’ont pas respecté, c’est très simple » affirmait Didier Lallement préfet de Paris, interrogé ce matin sur BFM TV en marge d’une opération de contrôle visant à empêcher les Parisiens de partir en vacances pendant la crise du Coronavirus.

« Il y a une corrélation très simple » ajoutait-il. 
Ces propos ont grandement choqué le Français alors même que l’épidémie de Covid-19 a déjà tué 4503 personnes en France selon le dernier décompte effectué dans les hôpitaux pour un total de 59105 cas évérés dont 6399 en réanimation.
Le mode de l’hôpital et des soignants en première ligne, n’en est pas revenu…sachant que de surcroît car parmi les malades en réanimation aujourd’hui se trouvent des personnes qui avaient le droit de sortir de leur domicile pour aller travailler, dans la grande distribution ou tout simplement pour aller soigner les gens par exemple, et qui ont donc « respecté » les règles du confinement.
Toujours sur BFMTV, Frédéric Adnet, le directeur médical du Samu de Seine-Saint-Denis, très en colère, a appelé à la démission du préfet de Paris, dénonçant des propos « scandaleux » à ce niveau de responsabilité. « On est là pour soigner les gens, pas pour les culpabiliser. »
Un communiqué a été diffusé ce vendredi midi, indiquant « L’intention de Didier Lallement n’étais pas de d’établir un lien entre non-respect des consignes et présence des malades en réanimation. Il s’agissait de rappeler la nécessité d’une stricte application du confinement dans cette période, pour la protection de la santé de chacun. » (ci-après)
Pas sûr que cela suffise ! 




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