samedi 4 avril 2020

Ernotte féministe pour la galerie !…L’Équipe relate la chronique d’un sexisme au quotidien.

Ernotte féministe pour la galerie !…L’Équipe relate la chronique d’un sexisme au quotidien. 

L’ex-Orange qui depuis son parachutage en 2015 n’a cessé de claironner sur tous les toits qu’elle était féministe et que si elle essuyait toutes ces critiques c’était en tant que femme, va probablement à quelques encablures de son départ, ne plus rire du tout.

Une ex-journaliste du Service des Sports de France Télés géré par le tandem Le Lay/Golomer, s’exprime dans L’Equipe (¤) et dit la souffrance qui a été la sienne face au sexisme et à la discrimination dont elle a été l’objet avant et à son retour de maternité.

« Je me suis toujours demandé si ce que j'avais vécu était assez grave pour prendre la parole ! ». Me Too fait prendre conscience aux gens qu'on a le droit de dire qu'on vit un quotidien difficile » avoue aujourd’hui Clémentine Sarlat qui précise qu’elle allait travailler en pleurant.


La journaliste indique également – circonstance aggravante – que ses alertes sont restées vaines « Parce qu'on n’a pas d'appui et même si la RH du groupe (*) m'a écoutée et entendue ».

(*) A part Cécile Lefèvre porteuse et bénéficiaire du plan de licenciements en RCC et partie, selon nos informations, comme DRH d’un groupe mutualiste d’assurances privés « La Villa M », comme RH à avoir été au courant il y a qui ? Arnaud Lesaunier dégé exécutif son responsable direct ?!

« J'ai travaillé pour TF1 pendant la dernière coupe du monde de rugby. Ça m'a fait bizarre tout le monde était normal. » ajoute-t-elle avant de dire au journaliste du titre sportif qui l’interroge ce qu’elle a subi.

Quant à Ernotte qui forcément savait via la RH groupe, elle est responsable… Que son départ soit acté et attendu, elle pourrait donc ne pas attendre le 24 août pour donner sa démission et quitter l’entreprise



C’est aussi cela « LA HONTE DE LA RÉPUBLIQUE » monsieur le Président.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’interview :

Pourquoi avoir quitté le service des sports à l'été 2018 ? 

En mai 2017, avant mon congé maternité, la direction des sports m'annonce que je vais représenter Stade 2 avec Mattieu Lartot. En réalité, c'était de la com'. Il fallait juste annoncer une présentatrice. 

Lorsque je reviens en janvier 2018, on me dit : « A cause des lumières et des caméras, tu ne pourras pas être à côté de Mattieu.2 Je n'étais plus coprésentatrice. Quand j'ai demandé une augmentation, on m'a répondu : « Rends-toi d'abord indispensable ». Matthieu l’a eue, normal. Mais pourquoi pas moi ? 

Puis on m'a mise en RTT sur mes jours de télétravail demandés pour m'occuper de mon bébé, ça a été la goutte d’eau. Je leur ai dit : « Vous ne sanctionnez pas les trois quarts des vieux qui ne viennent jamais au boulot. J'ai décidé de partir. »

Vous parlez de harcèlement moral ? 

Oui. J'allais à Stade 2 en pleurant. Pour la préparation de l'émission, personne ne me parlait. Ils m'avaient mise dans un bureau à part, loin des rédacteurs en chef. Je devais prendre mon ordi portable pour me rapprocher et comprendre de quoi on allait parler. Du coup, je n'étais pas impliquée, c'est vrai. Mais j'avais l'impression d'un coup de poignard dans le dos. Surtout que le retour d'un congé maternité est une période fragile pour les femmes

Avez-vous vécu d'autres moments compliqués ?

Plus jeune, j'ai travaillé à l'info de France Télés. Un jour, lors d'un duplex, j'ai entendu dans l'oreillette un homme en régie dire « Tu crois qu'elle suce elle aussi ? ». C'est violent. Au Sports, c'était beaucoup plus sournois, à propos de mes compétences, ou alors des blagues bien lourdes. Lors d'un déplacement, un journaliste m'a dit : « Tu connais la différence entre un chien est une chienne ? Bah c'est le prix du collier ! ». Évidemment, je n'ai pas ri. Et toute la journée, il a répété : « On ne peut rien dire aux femmes ». Je suis passée pour la « relou ». 

Aujourd'hui aucune femme ne présente une émission de sport sur France Télés

Au service des sports, on côtoie des gens géniaux mais aussi des gros cons. Avec les vieux, dès que je mettais une jupe, j'avais forcément droit à une réflexion. J'ai travaillé pour TF1 pendant la dernière coupe du monde de rugby. Ça m'a fait bizarre tout le monde était normal.

Pourquoi n'avoir rien dit publiquement ?

Parce qu'on n’a pas d'appui…même si la RH du groupe m'a écoutée et entendue (*). Je me suis toujours demandé si ce que j'avais vécu était assez grave pour prendre la parole. Mais Me Too fait prendre conscience aux gens qu'on a le droit de dire qu'on vit un quotidien difficile

Pensez-vous revenir dans ce milieu ?

Plus jamais dans une rédaction au quotidien ! Je ne supporte plus ce milieu où on te dit : « Arrête de te plaindre, t’as la chance d'être mise en avant » et où, en même temps, on te discrédite en permanence en t'expliquant que tu n'es pas assez compétente, que t'es là seulement parce que t'es blonde aux yeux verts. Je me suis tournée vers le podcast aujourd'hui. Il n'y a pas d'image…Je suis indépendante et heureuse.

(¤)


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