Riester et Bergé se sont
trouvés…Pour tenter d’exister, ils papotent !
Emmanuel Macron qui déclarait chercher toujours la perle rare au ministère de la Cuture - “Il me manque un Jack Lang” - s’il a écouté Riesterce matin sur France Inter, a dû être plus convaincu que jamais de l’urgence la trouver !
Emmanuel Macron qui déclarait chercher toujours la perle rare au ministère de la Cuture - “Il me manque un Jack Lang” - s’il a écouté Riesterce matin sur France Inter, a dû être plus convaincu que jamais de l’urgence la trouver !
« C’est un moment
difficile pour la Culture… » a lancé le toujours ministre qui avait probablement
dû réfléchir à la formule longtemps avant.
« Difficile » ...selon
lui pour la Culture ?! L'épidémie de coronavirus qui a déjà fait plus de 17.000 morts en
France avec
aujourd’hui un nouveau foyer d’infection enregistré à bord du Charles de Gaulle
dont plus d'un tiers des marins testés positifs (Près de 670 marins sur les
1.767 que compte le porte-avions) et ce serait « Difficile » !
La situation où près de la moitié de l’humanité
a dû se confiner pour éviter la propagation de ce virus meurtrier et Riester
trouve ça « Difficile » dans le secteur où il est préposé !
« Qui
n'est pas facile à faire, qui demande un effort » dit le
dictionnaire concernant la définition du mot. C’est de le trouver qui a le
caser là comme ça qui a probablement demandé un effort à Franck Riester qui était l'invité de la
matinale sur France Inter à 8h20 !
Il y a tellement d’autres mots que « Difficile » pour
tenter de décrire cette situation de pandémie que nous connaissons tous avec
les centaines de décès au quotidien qui nous endeuillent collectivement…Tragique,
dramatique, effroyable, épouvantable, etc..
Le blog CGC Média n’a pas
l’intention de décortiquer les propos de ce diseur hors-sol au
micro de la radio publique – il suffira de
cliquer ici pour constater l’étendue des dégâts – mais juste de revenir sur
ce qui compte pour Riester, sa loi sur l’audiovisuel ! « Sa loi » donc,
pas celle d’Aurore Bergé qui utilise la même formule alors qu’elle n’en
était que la rapporteure !
Après avoir contredit Emmanuel
Macron sur la possibilité d’organiser de plus petits festivals si les gros
comme Cannes, Avignon ou encore celui des Vieilles Charrues sont annulés :"Pour
autant, pour des plus petits festivals, à partir du 11 mai, on peut voir de
quelle manière peuvent être organisés certains d’entre eux"
- "Un
brise-cœur pour tous : les spectateurs, les organisateurs, les bénévoles… un
moment difficile pour la Culture avec ces annulations" a-t-il déclaré,
ajoutant "mais
l’État sera aux côtés des festivals pour passer cette étape de 2020, peut-être
en organisant des festivals, et préparer 2021." – il est reparti sur SA réforme.
"Je souhaite que ce texte revienne" a redit Riester…autrement
dit, il est important qu’une loi porte son nom (pas celui d’Aurore Bergé
évidemment) !
Il évitera toutefois de trop s’impliquer – on ne sait jamais, il
pourrait bien disparaitre avec ladite réforme ! - en employant la première personne du pluriel :
"Nous prendrons en
compte des évolutions qui tiendront compte de la crise que nous traversons. Mais
ce texte est important, car il a des dispositions essentielles de
souveraineté culturelle, pour obliger les plateformes comme Netflix ou Disney à
financer la création audiovisuelle et cinématographique française. Il prévoit
aussi l’avenir de la télévision linéaire, sur le poste de télévision : on
a bien vu dans cette période qu’elle était importante. Et c’est un texte qui
prépare l’avenir de l’audiovisuel public : on a bien vu pendant cette
période qu’il était essentiel. On a vu la capacité d’adaptation des contenus à
la crise, avec des services innovants d’éducation, de culture, d’information,
qui ont été reconnus par tous comme très utiles et appréciés."
Riester concède juste un décalage "Cela dit, il y a des
priorités : s’il y a des textes urgents qui doivent passer, pour la santé
ou la dépendance, nous verrons comment nous plaçons ce projet de loi
audiovisuel dans le calendrier."
L’État (donc les Français) qui
acte en Conseil des ministres un endettement dans le cadre d’un deuxième
projet de loi de finances rectificative où la baisse des recettes fiscales avoisine
les 43 milliards d’euros cette année en France et prévoit une forte progression
de l’endettement "le
ratio de dette publique au sens de Maastricht progresserait très fortement pour
atteindre 115% du PIB, "porté par le creusement du déficit ainsi que par
la contraction du PIB", n’aura
d’autre priorité que la holding Riestero-Philippienne. Ben
voyons !
Enfin, s’agissant de France 4 – pas un mot sur
le canal 19 de la TNT et France Ô – dont l’arrêt de mort avait été annoncé par Nyssen,
Philppe, Riester, Bergé et l’ex-Orange, le maire de Coulommiers indique
"J’ai
demandé à Delphine Ernotte de dire quel serait le pacte d’engagement pour la
jeunesse et les contenus éducatifs si France 4 était bien “éteinte” au mois
d’août, ou s’il devait y avoir une décision différente, en voyant quelle
pourrait être la grille et les programmes de France 4 si elle était maintenue. » !
Une vaste fumisterie évidemment lorsqu’on voit
comment celle qui quittera très bientôt l’entreprise, traite l’autre pacte celui pour
la soi-disant visibilité des Outre-mer destiné
uniquement à endormir certains parlementaires qui visiblement à en croire Le Canard enchaîné de mercredi (*) n'ont pas l'intention de sa coucher, et qui n’est qu’un bidonnage total…dernier exemple hier avec l’article qu’écrivait le blog CGC Média sur le sujet.
Riester, Bergé et consort
peuvent bien continuer à papoter pour tenter de paraître comme si la situation
était juste « Difficile », leur pathétique entreprise
est vouée à l’échec !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire