Elle a bon dos la crise sanitaire pour certains collaborateurs du pôle outre-mer de France Télévisions…Retour à l’ancien monde !?
La crise sanitaire et par voie de conséquence le télétravail qui en découle, sont une aubaine pour certains responsables qui en profitent pour se planquer et faire leur beurre au passage.
Le SNPCA-CGC dans un communiqué adressé aux personnels ce lundi, en profite en quelque sorte pour dénoncer un retour à l’ancien monde s’agissant du pôle outre-mer de France Télévisions où depuis l’arrêt de France Ô, tout semble désormais permis comme « au bon vieux temps » !
Extrait
« Plus
belle la vie » pour certains collaborateurs du Pôle outre-mer de France
Télévisions : la crise sanitaire et l’injonction de la direction de FTV
d’imposer des mesures de télétravail à la majorité des personnels de
l’établissement de Malakoff engendrent des tensions entre les personnels.
Si
une grande partie des salariés a joué le jeu – pour certains au-delà même du
raisonnable (la durée du travail explosant parfois à domicile par manque
d’organisation et/ou des demandes accrues + les décalages horaires en lien avec
les stations), allant jusqu’à engendrer des risques de burn out
pour certains salariés -, d’autres ont profité de cette période exceptionnelle
pour se lancer dans une nouvelle « activité » : être payé à ne rien
faire. Les risques sanitaires ayant pour quelques-uns bon dos !
Conséquence
: jalousies et rancœurs se sont accumulées pour celles et ceux qui
ont travaillé, en télétravail ou sur le site. Des sentiments
exacerbés par le non-versement de la prime promise par la direction
dans les instances, à celles et ceux qui se sont particulièrement
investis durant le confinement… » constate le syndicat qui s’indigne à
juste titre « quand l’exemple est donné au plus haut niveau de
l’encadrement et que de surcroît de surcroit il rapporte gros, pas étonnant
alors que certains collègues copient leurs »
Il est
notamment question de « la directrice éditoriale du pôle outre-mer qui,
covid aidant, a complétement disparu des écrans radars et
s’est réfugiée dans sa Guyane depuis le début de la crise. » ou encore « du
patron du Portail numérique la1ere.fr – le
fameux portail censé palier la suppression de France Ô, pierre angulaire
du Pacte de visibilité – qui après avoir fait toute sa carrière en outre-mer, fut récupéré
par l’établissement de Malakoff pour y exercer ses nouvelles fonctions mais
n’aura finalement passé que quelques semaines à Paris. Le reste du temps, il
était confiné à l’Ile Maurice. Le voici à présent nommé à La Réunion avec un
poste de rédacteur-en-chef pour gérer le dit-portail – aux
audiences désespérément faibles, du fait entre autres d’un problème technique
qui empêcherait le référencement des articles par Google – et
dont l’implication à
développer la plateforme numérique, ne saute pas franchement aux yeux
».
« Se cacher derrière la crise sanitaire et « l’aubaine du télétravail » pour motiver leur non-présence à Paris » poursuit le tract « commence à agacer sérieusement d’autres hauts cadres de la direction du pôle, sous couvert d’une situation liée à la crise sanitaire et à ses conséquences comme ces réunions par visio-conférence qui n’en finissent pas et ne débouchent pas aussi facilement sur du concret qu’un travail en présentiel ».
« C’est également leur rémunération que leurs collègues de Malakoff ont du mal à avaler... Comment ne pas être en colère avec une direction qui rétorque régulièrement : "Nous n’avons pas les moyens financiers pour faire ci ou çà ou pour lancer telle ou telle émission"...mais qui laisse dans le même temps, certains cadres partir faire la culbute sur leur salaire outre-mer grâce à la fameuse indexation qui, dans ce cas, ne se justifie nullement » dénonce encore le SNPCA-CGC qui évoque « un très mauvais message envoyé aux personnels, au moment où justement ils ont plus que jamais besoin d’être soutenus, reconnus, encouragés par des cadres et une direction qui devraient pourtant être exemplaires » !
Enfin le syndicat s’interroge sur « ce qui est en train de se
tramer à la DRH du Pôle outre-mer...à savoir le possible retour - inimaginable
par les personnels de l’établissement de Malakoff - d’un DRH qui a fait par le passé toute la
démonstration de son incompétence et dont ils ont eu à souffrir de son
incapacité à les gérer » !
La conclusion
est sans ambiguïté « Le SNPCA-CGC craint fortement que les
dérives mentionnées ci-dessus, ne soient que l’illustration d’une méthode
managériale qui reprendrait du service au sein du pôle outre-mer avec
une gestion des personnels par… intérêts voire par lobbying ! En d’autres
termes : au profit de copains, d’un territoire d’origine, des membres de
famille et non des compétences ! »
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