La saga Syldavo-Bordure (ter) ou la consécration de l’homme par qui le scandale arrive !
Le 18 août dernier dans un article
intitulé « Le
"gros boum" de la télé publique n’aura pas lieu ! »,
le blog CGC Média faisait état des problèmes en matière de
télé publique auxquels « nos voisins syldaves sont
confrontés ».
Le 22 septembre, second volet de la saga
syldavo-bordure avec un nouveau post « Ça barde
en Syldavie...le scandale de la télé publique pourrait bien éclabousser
jusqu'au chef de l'État ! »
Ce 2 octobre est
donc l’occasion d’un troisième épisode de ce feuilleton qui a tenu nos lecteurs
en haleine cet été et qui, loin d'être terminé, devrait continuer quelques semaines encore à passionner jusqu’à la
déflagration finale.
Le président de ce petit État d’Europe
orientale qui - redisons-le - avait annoncé une fois investi, une République
exemplaire et l’avènement d’un nouveau monde particulièrement en matière de
télé publique dont il qualifiait même la gestion « d’indignité
républicaine », devrait (*) nommer le chef du Conseil Audiovisuel Syldave (le CAS) à
un nouveau poste…
(*) Le verbe devoir n’est pas
utilisé ici comme une simple hypothèse mais comme une forme de dû pour
service rendu.
« Il a fait le job » - enfin le croit-il ! - celui qui pense avoir endormi les contribuables syldaves avec une mise en scène digne d’une République bananière destinée à leur donner l’illusion de la démocratie avec entre autres l’élimination programmée du patron de la RTB - comprenez le pédégé de la Radio Télévision Bordure (limitrophe) - sollicité pour déposer sa candidature mais barré d’avance comme tous les autres.
Et pour cela, il doit être remercié ?!
Cela dit, quoi de plus naturel dans ces pays loin de nos frontières où
la règle de l’entre-soi et du copinage gangrène tout !
Le Chef de l’État syldave n’aurait donc
d’autre choix que de donner à notre homme du CAS ce à quoi il a droit :
la présidence de l’ECRAN - de fumée en l'occurrence ! - comprenez l'Établissement de Contrôle Républicain de l’Audiovisuel
National, la nouvelle instance que le gouvernement avait imaginé créer fusionnant
le CAS Conseil Audiovisuel Syldave et l’AGONI Autorité de Gestion des
Œuvres Numériques et Intellectuelles !
Il aurait même des assurances du Premier ministre
syldave qu’il aurait vu très discrètement (il est utile, ici, d’employer le conditionnel
car seul l’entourage proche de l’intéressé confirme une telle rencontre !) et
qui lui aurait assuré son soutien ?!
Le Chef de l’État syldave aujourd’hui bien mal et qui pourrait payer très cher et très vite cette pathétique farce médiatique (redisons-le) ne devrait guère apprécier, qu’un petit courtisan lui torde le bras de la sorte !
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