samedi 6 juin 2020

Sophie Guieysse l'antisociale et despotique ex-DRH de Canal + lourdée en séance extraordinaire du CE de septembre 2015 devant les élus, à nouveau virée !


Sophie Guieysse l'antisociale et despotique ex-DRH de Canal + lourdée en séance extraordinaire du CE de septembre 2015 devant les élus, à nouveau virée !
Le blog CGC Média qui révélait en septembre 2015 que « le PDG de Canal + venait de virer Sophie Guieysse en séance extraordinaire du C.E. » vient de prendre connaissance de l’article en accès libre signé Grégory Pons « C’est bon : On peut annoncer le départ de Sophie Guieysse, la redoutable DRH de Richemont ».
Chacun se souvient probablement encore de l’article de Médiapart diffusé le 3 novembre 2010, intitulé : "A Canal+, l’anti-syndicalisme, c’est en clair".

Le site revenait sur la mise à pied et l’ignoble procédurede licenciement qu’elle avait essayé d’introduire fallacieusement contre ledélégué central CGC à Canal+, qui n’avait pas marché et s’était évidemment retourné contre elle.

Comme le dit si bien l’adage « l’histoire est bien un éternel recommencement »…et Sophie Guieysse le vérifie une seconde fois. L’intéressée qui avait mis de très nombreux mois après son éviction de Canal + avant de retrouver un point de chute, prend la porte une fois encore. 

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’article en question avec une photo d’illustration qui en dit long !  

"Nous avons besoin de personnes avec un état d'esprit original capables de prévoir le futur "
dit la photo...Guiessye n'avait surement pas prévu la chute ! 

« Il n’était que temps, mais c’est verrouillé : Sophie Guieysse, la DRH du groupe Richemont, qui siégeait à ce titre au comité de direction, est partie s’éclater ailleurs avec d’impérieux projets personnels.
C’est bon : on peut annoncer le départ de Sophie Guieysse, la redoutable DRH du groupe Richemont.
Ainsi le groupe Richemont a fini par se séparer de celle qui avait fait une large partie du « sale boulot » pour lequel on l’avait embauchée : licencier quelques barons surpayés. 
Elle était surtout le mauvais génie du CEO de Richemont, Jérôme Lambert, qu’elle a poussé à augmenter de 35 % les rémunérations du comité de direction (Senior Executive Committee) au moment même où les hauts managers du groupe voyaient leurs salaires amputés de 20 % et où le personnel voyait son bonus rogné de 25 % à 50 %.
La publication officielle de cette augmentation indécente (« Touche pas au grisbi » : Business Montres du 27 mai et Business Montres du 28 mai) dans le rapport d’activités du groupe a été non seulement intempestive, mais tout aussi désastreuse que non anticipée : veiller à ce genre de dégâts d’image était une des missions de Sophie Guieysse – mais c’était peut-être beaucoup et sans doute trop lui demander : elle n’avait pas forcément démontré des compétences en gestion des ressources humaines dans ses postes précédents, notamment chez LVMH, à Canal+ et dans le groupe Rallye...
• Quelques usines italiennes du groupe sont déjà en grève à propos de cette réduction injustifiée du bonus des personnels : la mobilisation des syndicats semble forte. La contamination pourrait rapidement gagner la Suisse, avant de s’étendre à quelques filiales. En sortie de crise sanitaire et en pleine chronapocalypse, ce n’était pourtant pas le moment de créer des tensions sociales supplémentaires…
• Les CEO et les hauts managers dont on a réduit unilatéralement les salaires de 20 % ont, de leur côté, confié ce dossier à leur avocat, histoire de faire respecter par le groupe quelques élémentaires notions de droit social. S’ils ne sont pas, par principe, opposés à une baisse ponctuelle et solidaire de leur rémunération, ils tiennent à ce qu’on y mette les formes. Ils craignaient également d’autres mesures de rétorsion annoncées par une DRH qui « roulait sur la jante » pendant le confinement et qui voulait leur supprimer différents avantages sociaux contractuels…
• Cette augmentation anti-éthique du comité de direction [qui s’est réparti près de 10 millions de bonifications] aura été la cerise sur le gâteau après presque trois ans d’erreurs accumulées dans la gestion des ressources humaines d’un groupe que ses meilleurs éléments rêvent à présent de quitter [la quantité des CV de Richemont Boys disponibles sur le marché est impressionnante]. 
L’ambiance est devenue déplorable et délétère dans les couloirs. La « purge » Guieysse laisse les équipes Richemont sous tension, à la limite du burn out et de la démotivation…
• Ne nous inquiétons pas pour Sophie Guieysse, qui avait habilement manœuvré pour empocher cette année un gros million supplémentaire (tableau à consulter dans l’article) dont on peine à trouver la justification dans ses œuvres passées.
Elle part, va-t-on nous jurer, un peu à l’insu de son plein gré, mais c’est en raison d’impérieuses nécessités de gestion de sa carrière personnelle ! Ses immenses talents, maintes fois prouvés dans ses postes précédents [un petit détour par Google est très édifiant], l’appellent incontestablement au développement des fantastiques projets managériaux qui l’attendent. C’est sûr, elle va nous manquer…
Johann Rupert est attendu la semaine prochaine à Genève pour une « explication de fond » avec la direction du groupe : l’actionnaire de référence de Richemont est déjà intervenu personnellement, au nom de considérations de common decency qui l’honorent, pour que soit réglé au plus vite et sans attendre le dossier Guieysse. Selon nos informations, il devrait procéder personnellement à quelques recadrages managériaux. Il n’est donc pas exclu que les mouvements de personnels annoncés au plus haut niveau (pour la fin de l’année dernière ou pour ce début d’année) soient finalement confirmés dans les jours qui viennent : pour l'actionnaire, trop, c’est trop, semble-t-il ! Final countdown : l’heure des comptes semble avoir sonné...

vendredi 5 juin 2020

Cyril Viguier présente pour Ouest-France Le Grand Journal des territoires, mission typiquement de service public que l’ex-Orange a abandonnée.

Cyril Viguier présente pour Ouest-France Le Grand Journal des territoires, mission typiquement de service public que l’ex-Orange a abandonnée.

« Traiter d’une actualité de résonance nationale avec le prisme d’une grande proximité » cela fait typiquement partie des missions qui figurent au cahier des charges de France Télés qui année après année a déserté le secteur.

Candilis après avoir pleuré dans la serviette d’Anna Cabana, le 1er mars dernier, en se livrant à une grotesque psychanalyse d’opérette qui a consterné plus d’un Français, a beau tenter aujourd’hui de sa faire mousser dans la ridicule interview qu’il donne à Ecran Total, l’entretien à Ouest France qu’accorde Cyril Viguier qui présente depuis septembre 2019 Le Grand Journal des territoires (après avoir très longtemps présenté Territoires d’Info sur LCP) souligne l’incongruité des propos du numérobis ernottien.

Il n’y a donc aucune raison de s’arrêter sur la couronne de lauriers bien immérités que se tresse Candilis qui dans quelques semaines suivra celle qui libérera enfin France Télévisions.

Alors qu’il aménage avec madame – Hilguegue pour les intimes – son luxueux pied-à-terre gersois à grand renfort de pubs sur les réseaux sociaux pour vanter l’endroit et attirer les clients de madame (*), l’intéressé totalement hors sol trouve en effet le moyen d’indiquer le nombre de clics supposés au site Franceinfo.tv  avec une audience télé toujours au ras des pâquerettes.

« Le site Franceinfo.tv est ainsi devenu le premier média d’information en ligne pendant la crise, avec 30 millions de visiteurs uniques en mars. Deux tiers des Français ont regardé nos journaux télévisés ou nos magazines d’information, et 20 millions de téléspectateurs ont suivi nos rendez-vous régionaux » ose-t-il prétendre crânement, ajoutant au moment de la crise sanitaire que « Le groupe a réagi très vite et su s’adapter pour assurer sa mission fondamentale car deux tiers des Français ont regardé nos journaux télévisés ou nos magazines d’information, et 20 millions de téléspectateurs ont suivi nos rendez-vous régionaux. »

Sa mission fondamentale…tu parles Charles ! Les clics, ce n’est pas de la télé, c’est de l’internet…ce n’est pas pour cela que les contribuables rémunèrent grassement le binôme adepte de la souris. 

Du vent tout ça car l’une des missions fondamentales que l’ex-Orange et son préposé aux programmes doivent respecter, c’est justement la fabrication de programmes à destination des territoires… ce que fait Cyril Viguier quasiment en lieu et place de la télé publique ! (voir l'insert dans  Challenges ci-après) 


Extrait

« Cyril Viguier présente depuis septembre Ce JT propose des reportages faits en régions par les télés locales et la presse quotidienne régionale. Ce réseau diffuse ce journal chaque semaine, comme TV5 Monde.

Qu’est-ce que Le Grand Journal des territoires ?

Le Grand Journal des territoires traite d’une actualité de résonance nationale, avec le prisme d’une grande proximité. On travaille avec les chaînes locales et régionales et avec la presse quotidienne régionale (dont Ouest-France) qui nous fournissent les reportages.

Quel est l’intérêt de cette proximité ?

Cette information décentralisée est la clef d’une bonne information en période de crise. On évite d’avoir un regard d’establishment parisien sur les choses. C’est une lecture intéressante.

Où peut-on regarder votre JT ?

Il est diffusé sur les chaînes locales et régionales, sur actu.fr, et sur TV 5 Monde dans 14 langues et dans 200 pays (1). La diffusion est donc à la fois locale, nationale et mondiale. On montre la France dans sa pluralité. Nous sommes une vitrine de ce qui se passe sur les territoires, au niveau économique et politique, et parfois aussi culturel.

Qu’apporte la diffusion sur TV5 Monde ?

Elle offre une visibilité fantastique. On aime montrer les initiatives positives et on a passé, par exemple, un reportage sur un groupe de musiciens audois, G63, qui a fait un morceau sympa autour du coronavirus. Il s’est passé un truc extraordinaire : ils ont reçu un appel du patron d’une entreprise de musique aux États-Unis qui les avait vus sur TV5 Monde et trouvait ça extraordinaire. Il voulait travailler avec eux, ils étaient ravis !

D’où émettez-vous ?

Nous sommes une équipe d’une dizaine de personnes. Notre plateau se trouve à côté de la Maison de la Radio, à Paris. C’est nécessaire car le siège de TV5 Monde et des grands médias qui nous distribuent sont à Paris.

Cette période de confinement a été compliquée ?

Depuis le confinement, nous émettons depuis la chaîne des Yvelines, TV78. Toutes les chaînes locales ont continué à fonctionner. La souplesse de cet outil est formidable.

Une chaîne des territoires est en projet ?

C’est le projet du syndicat des télévisions locales de France qui souhaiterait qu’un canal de la TNT soit attribué à une télévision des territoires.

(1) Télénantes : 19 h les samedi et dimanche (rediffusion). La Chaîne normande : 12 h 30 le samedi et 18 h le lundi (rediffusion). Tébéo et TébéSud : 15 h 30 et 19 h 30 le samedi. Et sur actu.fr »


(*) « On se baignera cet été »  dans le Sud !





Madame Candilis lance les invitations pour l’après France Télés !

Madame Candilis lance les invitations pour l’après France Télés !

« On se baignera cet été » lance madame Candilis alias Hilguegue sur sa dernière vidéo publique sur Facebook accessible à tout un chacun et destinée à faire la promo de sa nouvelle demeure dans le Sud où se retrouveraient donc les clients de son business !  


« Hello premier bain dans le Sud...eh  bien ! on se baignera cet été, pendant la pause. Après les cours de yoga, après les Wokshop de cuisine. Eh bien ! je vous attends. On a un temps magnifique ici » nous dit Babsie Steger qui prévoit semble-t-il de faire plonger celles et ceux qui s’inscriront aux séances de Wokshop-Cuisine et autres activités coaching et bien-être qu’elle propose à la vente sur son blog commercial avec tout un tas d’autres produits dont elle a le secret.

Le numérobis ernottien dont une poignée à peine de caudataires chantent qu’il pourrait survivre après le 24 août au départ d’Ernotte, soit à sa place, soit avec la nouvelle tête qui prendra la présidence de France Télés - ce ne sera bien sûr pas le cas! - a donc un point de chute tout trouvé.

Puis, fin août, début septembre, le soleil sera normalement encore au rendez-vous dans le Sud pour le couple qui se déconfine en fanfare et en maillot pour l’ex-copine des Musclés !

Après la pub pour les tisanes (*) qui avait déjà fait l’objet d’une campagne de pub affriolante, Babsie Candilis se jette dans le grand bain ! 

(*) Madame Candilis se met à nu et vous révèle son secret pour lutter contre le COVID-19…attention « le résultat est sans appel » c’est elle qui le dit.

 
Le blog CGC Média a cliqué pour vous sur les liens qui renvoient toujours au blog commercial de madame n’hésitant pas comme vous l’allez-voir à vous endormir – MULTIPLIEZ PAR 3 VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES GRÂCE AU SOMMEIL – avec 3 plantes que « Vous pouvez vous procurer ces plantes dans toutes les herboristeries ou alors sur internet ».


mercredi 3 juin 2020

Présidence d’Arte France…qui pour succéder à Véronique Cayla ?

Présidence d’Arte France…qui pour succéder à Véronique Cayla ?

Le 10 février dernier, Jérôme Lefilliâtre pour Libération posait la question « Présidence d’Arte France : à qui le tour ? »

Le journaliste média voyait deux éventuels candidats pour remplacer Véronique Cayla nommée présidente du directoire d'Arte France en mars 2011qui s’était succédé à elle-même et va quitter son poste le 5 juillet en raison de la limite d'âge imposée aux dirigeants de la société :

L’actuelle directrice générale, Régine Hatchondo, ex-directrice de la création artistique au ministère de la Culture, qui arrivée en août 2018, est venue pour cela. « Elle ne cache pas ses intentions, contrairement à l’autre favori, Bruno Patino. directeur éditorial d’Arte France, l’ex-numéro 2 de France Télévisions qui ne veut pas se déclarer officiellement » écrivait le journaliste, ajoutant « La relation entre les deux bras droits de Véronique Cayla, qui refuse de se prononcer pour l’un ou l’autre, est tendue ». (*)

Hors ces deux noms, Jérôme Lefilliâtre indiquait également « Dans le monde des médias, d’autres noms circulent, notamment ceux de Sandrine Treiner, directrice de France Culture, et d’Olivier Courson, ex-conseiller d’Edouard Philippe à Matignon ».

Concernant ce dernier qui, rappelons-le était l’une des dernières courroies de transmission d’Ernotte auprès d’Édouard Philippe - « La Lettre A » écrivait le 14 juin 2018 s’agissant de ce relai de l’ex-Orange « Côté exécutif, elle bénéficie d'une oreille attentive en la personne d'Olivier Courson, conseiller culture, communication et régulation numérique d’Édouard Philippe depuis mai 2017 » - donné un temps comme quasiment nommé, une surprise n’est pas impossible !



Le prochain dirigeant d’Arte France sera nommé par le conseil de surveillance, où siègent trois représentants de l’Etat. Les candidatures seront donc examinées par un comité de sélection restreint composé de ces trois personnalités qualifiées - Bernard-Henri Lévy, Nathalie Coste-Cerdan et Jean-Dominique Giuliani - ainsi que d'une représentante du personnel de l'entreprise ainsi que d'un représentant de l'État. 

L'identité des candidats ne sera pas rendue publique et dans tous les cas, l’avis du Président de la République est décisif.

(*) Le blog CGC Média a retrouvé pour ses lecteurs, l’article d’« Arrêt sur images » qu’il mettait en ligne  le 25 mars 2013 sur son site, untitulé « Patino : enquête sur le canular le plus gros de Médialand »

Pour l’intégralité de l’enquête, cliquez ici








Pendant le Covid-19 on a fait sans vous…on souhaite continuer !

Pendant le Covid-19 on a fait sans vous…on souhaite continuer !

Dernière tendance à la mode dans le secteur audiovisuel, celle des employeurs qui sous couverts de mesures sanitaires particulièrement de distanciations, on justement décidé de prendre des distances avec leurs salariés.

Qu’il s’agisse des plus précaires pour lesquels France Télévisions a inventé un « permanenthon » qui permet aux salariés en CDI de donner au maximum 5 jours de leurs CET pour compenser ceux pendant lesquels l’entreprise ne les a pas embauchés.

Comble du ridicule, il y a même des responsables locaux qui ont tout compris à l’envers annoncent – sans rire – aux personnels permanents que, cette année, ils ne pourront mettre que 5 jours dans leur CET perso…Du lourd !

Il n’est donc pas rare que l’entreprise glisse à quelques-uns de leurs collaborateurs « Pendant le Covid-19 on a fait sans vous…on souhaite continuer ! ». 

Autrement dit, nous n’avons pas besoin de tant de monde pour faire les émissions que nous faisions avant avec 5 ou 6 personnes lorsque nous avons constaté que nous pouvions les faire avec 2 ou 3 pendant le confinement !

France Télés est champion en la matière…sous prétexte d’une fin de confinement encore incertaine, l’entreprise à la manière France Télécom en a déjà profité pour externaliser la quasi-totalité des émissions qui ne l’étaient pas encore !

« On verra après le 15 juin » a claironné l’ex-Orange « mais le plus probable est que nous ne reprenions pas avant septembre » a-t-elle ajouté…justement quand elle sera partie !   

Personne n’est plus dupe et la colère continue de monter. Beaucoup de salariés en ont marre d’être pris pour des idiots, à l’instar des collaborateurs de France 3 qui voient après « que tous les magazines historiques de France 3 National (Pièces à conviction, Thalassa, Faut pas rêver…) aient déjà été petit à petit vidés de leur substance, enterrés ou confiés à des sociétés privées, le magazine européen qui était jusqu’alors le seul survivant de cette hécatombe externalisé à son tour » comme le dénonce aujourd’hui le bureau de la SDJ France 3 National.

Extrait

« Nous les Européens » :Le prix du mépris

C’est une pratique qui en dit long sur l’estime que porte notre direction aux journalistes de notre rédaction : l’externalisation.

Alors que tous les magazines historiques de France 3 National (Pièces à conviction, Thalassa, Faut pas rêver…) ont déjà été petit à petit vidés de leur substance, 

Pour combien de temps encore peut-on se demander à présent car ces dernières semaines ce n’est pas un, ni deux, ni trois mais bien quatre numéros qui ont été déjà réalisés par des boîtes de prod privées !

Le management du placard

Alors que nous venons d’alerter la direction sur le sous-emploi chronique de nombreux journalistes ex-France 3 (mais pas que) laissés de côté au mépris de leurs compétences, pourtant maintes fois éprouvées sur le terrain, cette situation paraît ubuesque.

Le management du placard fonctionne à plein dans les services et dans le même temps toutes les demandes de détachement pour aider le dernier magazine de France 3 à fonctionner se voient refusées.

Quelle est la logique de ce harcèlement par l’ennui, par l’absence organisée de sens et de perspectives pour des femmes et des hommes pourtant expérimentés ?

N’y a-t-il donc aucun journaliste parmi toute cette rédaction fusionnée qui puisse être utile pour faire des reportages sur l’Europe ?

Comment expliquer que l’on doive aller chercher et payer ailleurs des compétences alors que tant d’entre nous se sentent déqualifiés au quotidien ?

Le sens de notre travail ne serait-il désormais que de remplir les cases des plannings de nos chefs de service respectifs ?

Que penser d’un rédacteur en chef, débarqué de France 2, isolé de la rédaction, et qui préfère faire jouer ses réseaux dans le privé plutôt que de rencontrer les journalistes de France 3 qui travaillent alternativement pour ce magazine depuis 2006 ?

La chaîne de la proximité… du bureau

Combien de reportages vont-ils être encore achetés à l’extérieur alors que nos reporters voient déjà, avec l’omniprésence des bureaux étrangers, leurs horizons se réduire chaque jour, plus près du périphérique ?

Alors que les magazines de France 2 ne sont vraisemblablement pas accessibles aux reporters ex-France 3 pourquoi priver ceux-ci de leur seule et unique possibilité de réaliser des formats longs à l’étranger ?

Combien cela coûte-t-il au final, quel est le prix de tout ce mépris ?

A toutes ces questions nos managers doivent des réponses.

« Nous les Européens » est le seul magazine de France 3 National. Nous ne pouvons pas accepter de le voir confier à des sociétés privées alors que l’Europe fait partie du cahier des charges de notre antenne et est au cœur de notre mission de service public. »

 

Le portail ultramarin de France Télés mis en ligne…non mais des FOIES !


Le portail ultramarin de France Télés mis en ligne…non mais des FOIES !

Le blog CGC Média qui faisait référence hier à l’ADAP dans son article « La vaste fumisterie ultramarine d’Ernotte et son absurde portail numérique » vient de découvrir le ridicule néologisme utilisé pour celles et ceux qui seraient – le conditionnel est bien de mise – dédiés à la soi-disant plateforme !

Pour alimenter ces supposés directs sur le Net, France Ô a recours à des LIVERS….Ce qui en français, ne veut rien dire…et en anglais, veut dire FOIE (comme celui du pâté) ! Donc les journalistes et autres collaborateurs qui travailleront pour ce « direct » sont donc des FOIES... 

Dans chaque station où les suppressions d’effectifs et d’ETP ont rendu les rédactions exsangues, lorsque des journalistes professionnels seront affectés à ce genre de gaudriole, ils deviendront donc des FOIES !

Que fait donc Franck Riester le toujours ministre de la Culture face à de telles incongruités et particulièrement au niveau des pages à consulter bourrées de mots en anglais à faire bondir le CSA comme son ministère ? Lui qui s’était emporté contre France Télévisions pour la chanson représentant la France chantée à moitié en anglais au concours de l’Eurovision 2020 qui n’a pas eu lieu à cause de la pandémie de Covid-19 ! 

Il est probablement trop occupé à recadrer Aurore Bergé qui lui taille des croupières dès qu’elle peut concernant ce qu’elle ose appeler SA réforme !

Cela dit, à lire la propagande servie par Sylvie Gengoul et l’ex-Orange, chacun peut voir comment certains vocables sont utilisés pour faire croire à une meilleure visibilité des outremers via le portail :

« Une stratégie éditoriale transverse préservant la chaîne de valeur et les bénéfices pour tous les publics.

Une circulation de la parole sur l’ensemble des territoires, avec un live conversationnel 24/7 intégré au portail et animé par les équipes éditoriales du Pôle. »

Non mais des FOIES…puisqu’on vous le dit !  

mardi 2 juin 2020

Rebelote, l’insupportable Aurore Bergé donne des leçons au Chef de l’État comme au gouvernement !

Rebelote, l’insupportable Aurore Bergé donne des leçons au Chef de l’État comme au gouvernement !

Dans l’article signé Sandrine Cassini publié aujourd’hui dans Le Monde « La réforme de l’audiovisuel public suspendue à un fil », l’insupportable Aurore Bergé rapporteure du projet de loi pourtant porté normalement par Franck Riester, a de nouveau ramené sa fraise : « Je suis prête avec mes collègues députés à passer par des ordonnances. Il faut que chacun fasse des concessions et aller vite, car notre seul sujet, c’est l’intérêt du secteur » !

Emmanuel Macron qui a annoncé mi-mars que les projets de loi en cours comme le projet de réforme des retraites étaient suspendus dans leur ensemble, n’a qu’à suivre la feuille de route tracée la députée La République en marche (LaREM)…comme l’Exécutif et la Représentation nationale d’ailleurs.

Que la « transposition des directives SMA, droit d’auteurs et câbles et satellites » soit primordiale vu les dispositions européennes, soit ! 

Que celle  qui soutient vainement l’ex-Orange et parle pour les autres, ne fait surement pas de concessions tant elle avale de couleuvres et voudrait en faire avaler en retour  puis s'érige à présent  en cheffe des députés, dicte aux uns et aux autres ce qu’ils ont à faire, c’est tout de même un peu fort de café !

La question de savoir si Franck Riester le toujours ministre de la Culture, réussira à « concrétiser son rêve d’une BBC à la française…projet balayé par l’épidémie de Covid-19. » n’a aucun lieu d’être. Si texte il y a, sous quelque forme que ce soit, il devrait porter exclusivement sur justement la transposition des directives, ou la modernisation de la TNT voire l’inclusion d’une troisième coupure publicitaire dans les programmes ou la suppression des jours interdits permettant la programmation de films à la télévision tous les jours de la semaine, que ça plaise ou pas à Aurore Bergé 


Rappelons à l’intéressée qui visiblement ne se souvient pas de ses actes car c’est elle qui, en commissions parlementaires, a fait voter contre tous les amendements proposés visant à prolonger les chaines de la TNT France 4 et France Ô dont elle prônait l’arrêt malgré ce qu’elle raconte aujourd’hui et desquelles le gouvernement doit  toujours décider du sort !

Si pendant la période de confinement, France 4 a été plus en lumière, « N’arrêter que France Ô serait compliqué » écrit Sandrine Cassini qui cite une source bien informée.

L’avis de l’Arcep « Modernisation de la TNT » pourrait bien finir sur une étagère !


L’avis de l’Arcep « Modernisation de la TNT » pourrait bien finir sur une étagère !

L'Arcep « l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse », saisie en décembre 2019 par le CSA afin de dresser le bilan des travaux menés depuis 2017, a publié ce jeudi 28 mai son avis sur le projet de modernisation de la plateforme TNT.

Seulement voilà, l’Arcep précise avoir adopté son avis le 25 février 2020, avant la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19.

Cet avis ne fait donc pas référence à ce contexte particulier. 



« Pendant cette période, alors que la TNT a permis à des millions des personnes de continuer à accéder aux services télévisuels, la consommation de services dit non linéaires, et notamment la vidéo à la demande a augmenté de façon significative », a bien été contrainte de reconnaitre l’autorité de régulation.

Ce serait au mieux, une photographie assez orientée d’un monde d’avant qui n’a palus guère d’utilité au regard du contexte de pandémie vécu par les Français, qui n’a pas grand-chose à voir avec les constats du monde d’après.


En effet aller expliquer que les plateformes technologiques de diffusion autres que la TNT comme les réseaux filaires (cuivre et fibre), le câble, le satellite et la diffusion OTT touchent aujourd’hui une part majoritaire des foyers alors que la crise de Covid-19 a prouvé le contraire et démontré que la plateforme TNT occupe une place prépondérante pour le secteur audiovisuel et la diffusion de ses contenus.


Si l’Arcep indique notamment que « Le projet de modernisation de la TNT s’inscri(rai)t dans un contexte de modification profonde des modes de visionnage des contenus audiovisuels, ce qui implique de le replacer dans un contexte économique plus large pour les différentes parties prenantes », cette analyse ne tient pas compte des habitudes prises pendant ces deux mois de confinement.

De la même façon, déclarer que « Cela ne pourrait pas se faire sans un contrôle vigilant du Conseil pour s’assurer à la fois des équilibres économiques et d’un niveau de couverture aussi ambitieux que celui actuellement offert par la seule TNT » n’a forcément pas intégré le terrible niveau de récession (décroissance estimée à -11% au moins pour 2020) et le contexte de crise financière que nous allons vivres… « Les heures noires qui nous attendent » dit le ministre de l’Économie.  


Il n’est donc pas vraiment utile d’entrer plus avant dans ce rapport d’avant crise sanitaire qui pourrait bien, le cas échéant,  finir sur une étagère !