vendredi 12 mars 2021

Le papier du Figaro (*) n’aura servi à rien...le service politique de France Télés change bien de patron !

Le papier du Figaro (*) n’aura servi à rien...le service politique de France Télés change bien de patron ! 


Cyril Graziani, éditorialiste à franceinfo Canal 27 de la TNT est nommé chef du service politique de la Rédaction Nationale à compter de lundi. Il succède à Muriel Pleynet nommée rédactrice en chef de l’émission politique « Vous avez la parole » (*) 

D’autre part, Michel Dumoret est nommé Directeur de la Rédaction Nationale en lieu et place de Christophe Tortora qui prend la tête du projet de chaîne olympique. Il quitte ainsi la Direction de France 3 Bretagne pour prendre ses fonctions lundi, lui aussi.

Sans oublier la bascule d'Alexandre Kara de l'Info aux programmes qui devient "directeur délégué des programmes".



Laurent Guimier le monsieur info d’Ernotte précise dans un mail adressé à la Rédaction « Ces nominations importantes interviennent six mois quasiment jour pour jour après mon arrivée à la tête de l’Information Nationale de France Télévisions. C'est également le bon moment pour partager avec chacune et chacun d’entre vous le grand projet éditorial que nous avons patiemment confectionné avec l’équipe de la Direction de l’information qui comporte une vingtaine de chantiers très concrets et que j’ai choisi de baptiser "Démocratie" ».

(*) (*) L’éviction de Muriel Pleynet du Service politique de France Télés intervient en cette veille de weekend juste après que soit sorti, ce vendredi matin le papier du Figaro dont chacun comprenait en interne qu’il était destiné à sauver la tête de l’intéressée et surtout dans quelles conditions la source (¤) du titre de presse pensait bloquer toute l’affaire !(voir l'extrait fin de post)

Cette dernière qui avait en 2019 pris la place de Nathalie Saint-Cricq ayant occupé le poste à partir de 2012,  devrait donc avoir à faire à elle avec ce transfert sur « Vous avez la parole ».

A l'époque, le communiqué du groupe assurait  "la présence de Nathalie Saint-Cricq à l'antenne sera renforcée. Dans la perspective des municipales, la journaliste officiera ainsi dans les magazines et sur franceinfo. Elle continuera d'officier dans "L'Emission Politique"  - qui reviendra sous un nouveau nom à la rentrée (« Vous avez la parole ») - et dans les journaux télévisés de France 2 et France 3." 

Tout cela promet !

Extrait

Des mois que le bruit courait. Selon nos informations, Cyril Graziani, ex-journaliste de France Inter, serait en passe de prendre la tête du service politique de France Télévisions. Il devrait remplacer à ce poste Muriel Pleynet, l’actuelle rédactrice en chef, arrivée en juillet 2019.

Preuve que la nomination est dans les tuyaux, le quadragénaire « aurait déjà pris rendez-vous avec plusieurs journalistes du service politique », indique une source (¤) à France Télévisions. Or, à l’heure actuelle, ni la rédactrice en chef ni ses troupes n’ont reçu la confirmation de ce transfert par la direction de l’information du groupe audiovisuel public.

Recrutement à double tranchant Pourtant, cette nomination risque de faire grincer des dents.

La raison ? Elle tient en un mot : la proximité du journaliste avec le sommet de l’État. « Cyril Graziani parle en direct avec Macron, et de manière régulière. Cela suscite d’ailleurs beaucoup de jalousie dans la profession », relève un confrère. En 2019, le journaliste a ainsi coécrit avec Cécile Amar le livre Le Peuple et le Président, récit du face-à-face entre les « gilets jaunes » et Emmanuel Macron. « Il est connu et reconnu par les politiques. Il a une expérience de terrain qui manque cruellement à la plupart des chefs de service politique. Et surtout, il a ses entrées à l’Élysée », apprécie une journaliste politique. Cette proximité est pourtant un argument à double tranchant. Aujourd’hui, TF1 rafle une grande partie des grosses interviews avec les membres du gouvernement et le président de la République.  Recruter un journaliste proche de Macron aurait potentiellement la vertu d’aider le service public à revenir dans la course des interviews statutaires. Problème : d’un autre côté, un tel recrutement pourrait être perçu comme un parachutage, alors que se profile l’élection présidentielle. Et mettre en doute l’indépendance du service public vis-à-vis de l’État actionnaire. « C’est en tout cas un signal très fort envoyé au pouvoir », considère un observateur des médias. « Si le service public se met à faire la campagne de Macron… », persifle un acteur de l’audiovisuel. Grand reporter, Cyril Graziani a une réputation de sérieux. « Il aurait même tendance à sous exploiter sa relation avec Macron », estime un confrère… 


 

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