L’excellent tract du SNJ pour dénoncer les élucubrations de certains titres de Presse.
Le blog CGC Média qui ironisait le 12
mars dernier sur « Le
papier du Figaro qui
n’aura servi à rien…» comme celui du Monde d’ailleurs qui lui
emboîtait le pas, visant « à empêcher le remplacement de Muriel Pleynet à la tête du service politique de France Télés par Cyril
Graziani éditorialiste à franceinfo Canal 27 de la TNT », vous
propose de découvrir l’excellent tract du SNJ qui remet quelque peu les
pendules à l’heure.
Le Syndicat des Journalistes, n’y voit
pas vraiment la mainmise de l’Élysée dans cette dernière nomination mais
plutôt « un règlement de comptes qui vient de l’intérieur »
dont le titre de presse se serait fait le relai.
« L’INDÉPENDANCE
À GÉOMÉTRIE VARIABLE
C’est en quelques
lignes que Le Figaro, dans sa rubrique « Médias », tire à boulets rouges sur France
Télévisions. Selon le journal, la nomination d’un nouveau rédacteur en chef du
service politique de la rédaction nationale est le signe d’une reprise en mains
de Jupiter, alias Emmanuel Macron. La belle affaire !
Le SNJ n’est pas dupe
de ce genre d’articles, qui n’est qu’un procès d’intention concernant l’un des
journalistes du groupe et surtout un règlement de comptes qui vient de
l’intérieur. Pas du ministère non, mais de la Rédaction !
Si à
la lumière de faits, de signes clairs, nous constatons que cette nomination
est un geste en direction de l’Elysée, nous ne manquerons pas de le dénoncer,
avec d’autres sans doute, car notre indépendance n’a pas de prix. Mais là,
la ficelle est trop grosse !
Cet article téléguidé
n’a qu’un seul sens, celui de la politique de la terre brûlée pour cacher les
défaillances du management dans ce service. Casting
exacerbé, mises à l’écart de certains ex-France 3, discrimination par l’âge,
discrimination syndicale, errements éditoriaux, pluralisme mis à mal ! Les
problèmes sont ceux-là, et ajoutons-y une application de la fusion à trois
vitesses ! Alors c’est certes moins glamour qu’un procès politique, mais
c’est tout autant dévastateur, surtout pour les victimes de ces pratiques
condamnables.
Au-delà de cette manipulation
déplacée, il est intolérable d’imaginer que les journalistes du service
politique pourraient être menés à la baguette, au service du chef de l’État.
Le SNJ défend le
collectif et son indépendance, même s’il est ostracisé par une partie de
l’encadrement. La rancune n’est pas dans notre vocabulaire.
Nous serons tous vigilants quant au traitement de l’information tout au long de la campagne présidentielle, sur nos antennes, dans nos éditions.
Les donneurs de leçons
d’un jour devraient se remettre en question et défendre au quotidien cette
chère indépendance ! »
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