dimanche 20 juin 2021

L’ex-Orange imagine-t-elle employer la force pour que la soirée électorale se déroule sur les studios ?

L’ex-Orange imagine-t-elle employer la force pour que la soirée électorale se déroule sur les studios ?

Hier France Télés envoyait les huissiers dans les régies su Siège de France Télés pour mettre un peu plus la pression sur les salariés afin qu’ils interrompent la grève débutée il y a 6 jours le lundi 14 mars mais également pour les menacer de représailles. Il pourrait en être de même ce dimanche.

C’est au nom de l’actionnaire donc Emmanuel Macron que ces interventions seraient faites pour libérer les lieux afin que les studios tournent AVEC OU SANS TECHICIENS d’ailleurs afin d'assurer un semblant de soirée électorale au 1er tour des élections régionales.

Au lieu de négocier le report d’un projet visant le servie éclairage et garantit le maintien de l’existent jusqu’à-là en assurant la sécurité des tournages sur les studios avec une équipe de 2 (selon le dictionnaire, une équipe ce n’est pas moins de 2 sinon c’est de l’individuel), la direction a sciemment choisi de laisser pourrir la situation sachant de surcroît que le conflit pouvait s’étendre.

« Pour qui se prennent ces gens » se murmurait-il dans les étages supérieurs de l’entreprise au risque d’envenimer un peu plus les choses, ajoutant « ils vont se lasser et personne ne les soutiendra ou les plaindra ».

C’est bien évidemment tout le contraire qui s’est passé. L’ensemble des personnels de plateaux et de régies, solidaires de leurs collègues et surtout choqués par l’utilisation de la force et de la menace envers toute une corporation, a décidé de rejoindre le mouvement.

Ce devrait donc être une journée sans JT (sinon de le régie finale) mais aussi sans directs depuis les studios du Siège comme le blog CGC Média l'indiquai hier dans son article "Pas de soirée électorale sur les plateaux du siège de France Télés ce 20 juin 2021."

Les méthodes de gouvernance de cette hiérarchie - totalement inconsciente avant des échéances électorales nationales voire tout bonnement fautive - que le chef de l’État qualifiait il y a peu de « Honte de la République », ont fini par remonter tout le personnel qui en a ras la casquette de ce régime de la terreur et particulièrement de cette souffrance que tous les niveaux de l’entreprise vivent au quotidien depuis l’été 2015.

DERNIERE MINUTE  (14h00 -  20/06/21) :

Vu l’ampleur semble-t-il de la mobilisation quasi générale et les enjeux face à ce rendez-vous électoral post couvre-feuvu l’agacement du Pouvoir concernant calamiteuse gestion de l’entreprise depuis presque  six ans,  vu la consternation de certains politiques qui ont pourtant prévenu sur les répercussions qu’engendrera cette casse organisée de la télé publique  mais surtout vu le savoir-faire des femmes et hommes qui la  font vivre, il semble que la direction soit contrainte de trouver avant ce soir une porte de sortie.


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