L’ex-Orange citée pour y retourner !
« Qu’elle y retourne » lâche cette directrice de France Télévisions qui comme la quasi-totalité des salariés de l’entreprise de télé publique, n’attend que ça avec ce sentiment de ras-le-bol qui touche l’ensemble du personnel.
Elle fait ainsi référence à l’article du Figaro qui évoque la « semaine cruciale pour l’avenir de Stéphane Richard à la tête d’Orange ».
« Hasard du calendrier : le décès de Bernard Tapie, dimanche, intervient moins d’une semaine avant l’arrêt très attendu, le 6 octobre, de la cour d’appel de Paris dans le procès tentaculaire qui porte son nom.
La disparition de l’homme d’affaires éteint l’action publique contre lui, mais pas contre les autres prévenus. Parmi lesquels Stéphane Richard, poursuivi pour avoir validé, lorsqu’il était directeur de cabinet de la ministre de l’Économie Christine Lagarde, l’arbitrage contesté en faveur de Bernard Tapie - qui avait alors reçu plus de 400 millions d’euros - dans l’affaire du Crédit lyonnais » écrit le titre de Presse qui ajoute « Il avait été relaxé en première instance en 2019 mais le Parquet avait fait appel, maintenant une épée de Damoclès au-dessus du PDG d’Orange pour deux années de plus. Depuis treize ans, les rebondissements de l’affaire Tapie perturbent la vie de Stéphane Richard et le jeu du renouvellement de ses mandats à la direction de l’opérateur historique. »
C’est donc dans ces conditions que le quotidien donne la liste d’éventuels prétendants « si » et seulement « si »…où figure le nom de « la dame de chez Suez ».
Pourtant écrit encore Le Figaro « Le jeu ne se fera pas sans lui » qui complète « Stéphane Richard devance enfin les demandes de l’État, soucieux de mettre en place des directions bicéphales dans les entreprises dont il est actionnaire ».
C’est ainsi que dans les colonnes du journal sous le titre de chapitre « Mur d’investissement » les noms de celles et ceux qui pourraient au cas où devenir calife à la place du calife dont celui de la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.
Extraits :
« Bon élève jusqu’au bout, Stéphane Richard comme l’appellent ses collaborateurs, se positionne sur l’échiquier prenant le pari d’être incontournable dans le choix du futur directeur général. Il recadre aussi les ambitieux : la question n’est pas de savoir qui pourrait lui succéder mais qui serait « son » ou plutôt « sa » directrice générale idéale. "Le portrait-robot du candidat parfait est une femme de 50 ans, ingénieur" glisse un proche du dossier. En interne cela est perçu comme une façon d’écarter celle dont le nom est sur toutes les lèvres Fabienne Dulac PDG d’Orange France qui n’est pas ingénieur et de remettre dans la course Marie-Noëlle Jego-Laveissière dirigeante d’Orange Europe.
Les noms d’Agnès Pannier-Runacher ministre de l’Industrie et de Delphine Ernotte ancienne d’Orange circulent aussi. [L'hypothèse de cette dernière est toutefois peu probable tant le pédégé et son entourage ont poussé un ouf de soulagement à son catapultage organisé vers France Télévisions et fait le nécessaire sur place, selon nos informations, pour empêcher un tel scénario, ndlr]
Les hommes ne sont pas hors-jeu pour autant avec une liste comprenant une bonne moitié de comité exécutif du groupe. De Hugues Foulon (directeur de la stratégie et des activités de cybersécurité) à Ramon Fernandez (finances) en passant par Michaël Trabbia (innovation). En cas de condamnation de Stéphane Richard, l’intérim pourrait être confiée à Gervais Pélissier DRH. L’hypothèse d’un nouveau PDG n’est pas non plus complètement écartée quel que soit le verdict du 6 octobre. Certains politiques rêvent à voix haute d’un scénario à la Air France avec une pointure internationale des télécoms. L’hypothèse pose toutefois l’épineuse question du salaire, la rémunération de Stéphane Richard étant la plus basse des patrons du CAC 40… »
Le blog CGC Média a chois ce commentaire à l'issu de l'article précité...on se croirait presque sur France Télés:
"Entre civil et pénal c’est le énième round judiciaire de l’arbitrage Tapie. A chaque fois Mr Richard a été désigné comme principal coupable. C’est surtout une semaine cruciale pour Orange et ses salariés qui attendent avec impatience de lancer le chantier de reconstruction d’orange après 10 années de Richard : pas une innovation ni succès commercial, l’action à son plus bas historique, et la révolte interne qui gronde face aux salaires misérables et aux conditions de travail dans les nouveaux open spaces entassés construits par les amis de Mr Richard dans l’immobilier d’entreprise, qui a fait sa fortune"
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