samedi 13 février 2021

Nagui met en avant les écrits de quelques internautes pour désamorcer la polémique !

Nagui met en avant les écrits de quelques internautes pour désamorcer la polémique !

L’article paru dans Le Nouvel Obs publie mardi dernier, faisant référence au courrier réponseun peu plus de deux mois après la question posée en séance de l’Assemblée nationale doublée le 19 du même mois par un courrier de 3 pages qu’avait publié le blog CGC média, que Roselyne Bachelot venait d’adresser à Frédérique Dumas la députée de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine, a été relayé un peu partout.

Voici mettait en avant-hier, deux ou trois réactions d’internautes totalement hors-propos que Nagui a publié histoire de parler d’autre chose !


Extrait :

« Dans L'Obs Frédérique Dumas pointe du doigt "des clauses exorbitantes du droit commun et dérogatoires par rapport aux usages professionnels." Elle exige ainsi qu'une enquête soit ouverte afin de vérifier que toutes les procédures ont bien été respectées avec la société de Nagui Air Productions, dont Banijay a fait l'acquisition.

En plein scandale, Nagui n'avait pas encore réagi à l'affaire. C'est désormais chose faite. L'animateur-producteur a choisi de briser le silence indirectement en publiant sur son compte Twitter des messages d'internautes prenant sa défense ». 

"Déjà une précision" souligne l’un d’entre eux qui indique "100M€ c'est le contrat entre France TV et la boîte de production. Pas le salaire de Nagui, même s'il n'est pas tricard. Eh oui, ça sert à payer toutes les personnes qui travaillent sur les émissions. Et tous les administratifs. Et les loyers. Et le matos".

Cet autre qui déclare "Ce chiffre [100M€ , ndlr] ne veut rien dire. C’est un contrat sur 3 ans et il faut savoir combien il rapporte à la chaîne... Et comme il est écrit dans le journal : ’Nagui est un des animateurs les plus rentables du groupe France Télévisions’".

Bien non, ce n’est absolument pas un rapport de cause à effet ! Il n’est pas question de savoir combien il rapporte à la chaîne – d’abord comment, lui comme quiconque, pourrait-il savoir ? – et si les 100M€ déjà perçus sont bien en relation avec les répercussions qu’il générerait mais bien si l’ex-Orange pouvait se dispenser du respect de partie ou totalité des procédures engageant l’argent public !

Il est d’ailleurs curieux de constater que c’est ce même argument erroné qu’Ernotte livrait à la presse, au moment où le PNF déclenchait l’enquête préliminaire.

« Informée de l’ouverture d’une enquête à la suite d’une plainte portant sur les contrats passé par France Télévisions avec la Société Air Productions pour la période 2017-2020, je reste attentive à la procédure en cours et ses résultats » écrivait très récemment Roselyne Bachelot après avoir laissé entendre pourtant en amont que tout aurait été clair « France télévisions précise qu'elle prévoyait la réalisation d'un audit portant sur la saison 2018-2019 de l'émission (N’oubliez pas les paroles) au premier trimestre 2020 en amont de ce renouvellement amis qui n'a pu être réalisé en raison de la crise sanitaire. La société indique que la réalisation constituera un préalable à tout engagement au-delà de la saison 2020 2021.»

La ministre ajoutant "Le comité des engagements a de nouveau formulé le 3 juin 2020 un avis favorable au renouvellement de cette émission pour la saison 2020 2021 et l'été 2021 pour un coût unitaire identique au contrat précédent le conseil d’Administration de France Télévisions a(urait) été informé lors de la réunion du 11 juin dernier. »

Ce ne sont donc pas 100 millions mais bien plus qu’Ernotte a signé avec la société de Nagui qui n’a donc pas pu être audité faute de Covid, dans le cadre du renouvellement de cette émission pour la saison 2020 2021 et l'été 2021 pour un coût unitaire identique au contrat précédent !

 

 


vendredi 12 février 2021

Mobilisation historique pour le mouvement de grève du 11 février, à la Fabrication Siège de France Télés

Mobilisation historique pour le mouvement de grève du 11 février, à la Fabrication Siège de France Télés

Le deux organisations syndicales, l’UNSA et la CGC qui appelaient les personnels de la Fabrique à se mettre en grève au Siège de France Télévisions se félicitent de la forte mobilisation qui a eu lieu bloquant ainsi la quasi totalité des émissions du jour.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir leur texte commun qui se conclut ainsi "Votre mobilisation d’hier, c’est votre force de demain" et prévient la direction que faute de changements d'autres mouvement sont à venir. (ci-après) 

Les personnels de la Fabrique se sont très fortement mobilisés ce jeudi 11 février suite au préavis de grève déposé par l’UNSA et la CGC. Cette mobilisation historique est à la hauteur du malaise ressenti dans ce secteur. 

Bien que les autres organisations syndicales, malgré l’appel à l’unité, n’aient pas souhaité se joindre au mouvement, de très nombreux salariés sur les plateaux et dans les régies du siège ont décidé de suivre cet appel à la grève pour exprimer leur ras le bol de la situation actuelle.

L’émission Télématin, les éditions nationales de France 2 et France 3, l’édition régionale de France 3 Paris-Ile de France… ont été sérieusement perturbées obligeant la direction à les fabriquer et diffuser depuis les régies finales. 

Une mutualisation à outrance des outils et des personnels, des vacations trop longues, des temps de pause non respectés, du travail à la chaine : la coupe est pleine ! Tous dénoncent unanimement des conditions de travail dégradées qui ne sont plus supportables et impactent leur moral, leur santé et leur vie personnelle. 

Malgré les nombreuses alertes lancées par les personnels à leurs responsables, rien n’est fait et la direction continue de faire la sourde oreille. Face à cette forte mobilisation, la direction doit maintenant écouter les salariés et trouver rapidement des solutions aux problèmes actuels. 

Il y a urgence et les équipes de la fabrication, tous corps de métier confondus n’en peuvent plus et demandent que les moyens soient adaptés à la charge de travail. Personne ne se contentera de vagues promesses. L’UNSA et la CGC n’hésiteront pas à le rappeler à la direction avec de nouvelles actions.

NB : Le service des équipes légères bien qu’inclus dans le périmètre du préavis, connait une situation bien différente avec un sous-emploi chronique organisé par la direction

Votre mobilisation d’hier, c’est votre force de demain"



Même avec la modification des indicateurs d’audience, France Télés ne s’en sort pas !

Même avec la modification des indicateurs d’audience, France Télés ne s’en sort pas !

Depuis presque un an, couvre-feux sur confinements, les Français n’ont pas vraiment eu d’autre choix que celui de se tourner un peu plus vers les médias…les théâtres, cinémas et autre lieux culturels ayant été en grande partie fermés pendant cette période.

L’effet immédiat : la hausse du temps passé devant les écrans télé ou internet pour s’informer avant tout mais également se divertir et rester en contact avec le monde extérieur, dont ils ont été provisoirement coupés.

Malgré cela, les audiences de France Télés malgré leur propagande incessante sont loin d’avoir fait des étincelles. Certes il y a eu les interventions du Président de la République et du Premier Ministre pour faire le point à chaque étape de l’épidémie et annoncer les décisions de l’Exécutif sur les mesures prise, les restrictions de sorties ou les déplacements, majoritairement sur TF1 et de temps en temps en simultané avec La Deux - deux interventions d’Emmanuel Macron multidiffusées ont par exemple rassemblé chacune plus de 35 millions de téléspectateurs en moyenne - mais le constat est France Télés ne convainc particulièrement France 2 avec ses audiences catastrophiques de première partie de soirée.

Samedi dernier, le 6 février,« The Voice » produit par ITV Studios et animé par Nikos Aliagas sur TF1 rassemblait 6,31 millions de téléspectateurs pour une part d'audience de 29,6%, face à France 2 totalement dans les choux qui avec  « Secours  Pop, la grande soirée » l’émission censée se mobiliser pour le Secours populaire, ses bénévoles et surtout les plus démunis, qui réalisait quatre fois moins que La Une avec seulement  7,1% du public, soit 1,58 million de téléspectateurs.

Un score à rapprocher de celui de « Symphonie pour la vie, spécial pièces jaunes » (dont Brigitte Macron est la marraine) diffusée ce mercredi 10 février sur France 3, qui fait normalement appel à la générosité du public afin d'améliorer le quotidien des enfants hospitalisés mais qui n’a attiré que 6,1% du public pour 1,34 million de téléspectateurs uniquement.

Lorsqu’on pense que l’édition 2020 des Enfoirés sur TF1 qui signait là sa meilleure audience de l'année avec près de 9,5 millions de téléspectateurs, en hausse de 500.000 personnes par rapport à 2019, il y a de quoi s’interroger…en tout premier les associations qui constatent au bout du compte que ces opérations de collecte se soldent par des scores désespérants sur France Télés donc des de piètres collectes, alors que TF1 explose les compteurs.

D’où le constat implacable que font certains :  France Télévisions n’attire plus grand monde et ne convainc guère…c’est même dramatique pour les Français qui souffrent et dont beaucoup dépendent de ses associations !

Ce n’est pas en claironnant sur tous les toits comme le fait Ernotte en permanence ou encore dans des communiques de propagande au quotidien pour expliquer que France Télés leader partout, que les Français vont se laisser attraper comme des mouches avec de l’eau sucrée.

D’abord parce que le contexte sanitaire fausse la donne avec une forte augmentation bien compréhensible de la consommation télévision et internet.

Chacun les sait, si dès les premiers jours du confinement, le public a passé en moyenne chaque jour environ une heure douze de plus qu’un an auparavant devant la télévision, témoignant du rôle central du média pour accompagner les Français, c’est dans le contexte de crise que réside l’explication.

« Ainsi, pendant les 6 premières semaines de confinement (du 17 mars au 26 avril 2020), la durée d’écoute individuelle de la télévision (DEI) s’est élevée en moyenne à 4h41 quotidiennes, contre 3h29 un an auparavant, soit une augmentation de plus d’un tiers » met en avant cette étude qui ajoute « C’est même auprès des jeunes que l’augmentation du temps dédié à la télévision est la plus marquée : + 65% pour les 15-24 ans avec 1h47 quotidienne. Ils sont également plus nombreux : plus de 58% des 15-24 ans ont regardé la télévision chaque jour pendant le confinement. Soit une hausse de 18 points en un an »contrairement à ce que chante l’ex-Orange  et sa cour, justement sur le fait que les jeunes ne regarderaient plus la télé, privilégiant  d’autres supports ! Ben non…


Médiamétrie a eu beau modifier ses indicateurs pour 2021 en tenant compte des d’indices de « performances numériques » après que France Télés qui détient 22,89 % du capital ait beaucoup insisté, rien n’y fait.

France Télés depuis un peu plus de 5 ans est tombée si bas -  à tel point que le Président de la République avait qualifié sa gouvernance de « Honte de la République »  que les gesticulations de quelques-uns pour faire croire le contraire entraineront vers leur perte toutes celles et ceux qui ont activement œuvré pour que cela continue.

 

 

jeudi 11 février 2021

Candilis l’ex-numérobis d’Ernotte à France Télés retourné chez Banijay viendrait d’en démissionner !

Candilis l’ex-numérobis d’Ernotte à France Télés retourné chez Banijay viendrait d’en démissionner !

Selon nos informations, Takis Candilis dont la dépêche AFP indiquait « Takis Candilis qui était directeur de la fiction chez Banijay numéro 3 européen de la production télévisuelle où il était chargé de l'expansion internationale, avant d’être recruté par l'ex-Orange chez France Télévisions, retourne chez son ancien employeur, la société de production Banijay, en tant que conseiller en charge de la fiction », viendrait donc d’en démissionner.

Celui qui, selon nos informations, a touché un très très gros chèque pour son départ après 2 ans de présence seulement à France Télés (entre 2 et 5 en ajoutant quelques 0 derrière, selon nos sources) aurait donc fait savoir qu’en fonction du contexte il ne pouvait pas rester ! 

Rappelons justement pour le contexte que le PNF a diligenté une enquête préliminaire au sujet  des premiers 100 millions d'euros de contrats que l'ex-Orange a signé avec Nagui et Air Productions, (la société qu’il a fondé et qu’il préside, détenue par Banijay dont l’animateur est actionnaire à hauteur de 5,3%) d’où venait Takis Candilis le numérobis ernottien qui en était le patron qu’en 2017.

Etonnant tout de même pour celui qui après s’être répandu lui-même sur les réseaux sociaux concernant son retour en fanfare chez son ancien employeur - « il se vantait sur Twitter (22/10) de rejoindre les équipes de Banijay » (Canard enchaîné) - et qui indiquait ensuite qu’il créait finalement sa boite pour ne devenir que prestataire-conseiller de la société de Stéphane Courbit (*) !

Pour donner sa démission il faut avoir été salarié, n’est-ce pas !

Une question demeure donc, comment l’intéressé qui a annoncé qu’il ne l’était pas, a-t-il fait ?

(*)

L’énorme pied-de-nez d’Ernotte à Roselyne Bachelot en pleine épidémie Covid-19.

L’énorme pied-de-nez d’Ernotte à Roselyne Bachelot en pleine épidémie Covid-19.

Roselyne Bachelot était, ce mercredi 10 février, l’invitée, des Quatre Vérités sur France 2 où elle déclarait « Il est encore trop tôt pour fixer une date précise des musées mais nous sommes dans un processus de réouverture » avant d’ajouter pour les Festivals « "L’hypothèse d’un été sans festival est exclue… ce sont les festivals 'debout' posent plus de difficultés. »

C’était sans compter, 2 jours avant le pied-de-nez que venait de lui adresser l’ex-Orange dont elle ne tarit pas d’éloges, avec l’ouverture officielle de la dix-huitième édition du FIFO à Tahitii, inauguré en grande pompe par l’ex-directeur d’Ernotte au pôle Outre-mer Wallès Kotra qui avait fait le voyage depuis son fief calédonien où la situation est très tendue et ce malgré les strictes restrictions de déplacement dues avec notamment le premier cas de "variant" du virus Covid-19 dépisté justement en Polynésie française.

C’est devant un parterre agglutiné sans masque – loin des gestes barrières imposés par le Gouvernement – et malgré la quatorzaine imposée sur place que l’intéressé est allé défier l’État actionnaire.


Faisant fi du message adressé par Luc de Saint Sernin qui, lui, respecte les mesures et adresse quelques mots aux festivaliers « Quelle tristesse de ne pouvoir être avec vous sous le banian ce jour d’ouverture du 18ème FIFO. Ce coronavirus a décidément tous les défauts, celui de nous rendre malade et celui de nous isoler mais au moins n’aura-t-il pas celui de nous séparer », Wallès Kotra le lieutenant Outre-mer d’Ernotte ne fait que ce qu'il veut…Ce ne sont quand même pas Emmanuel Macron, Jean Castex et tout le gouvernement qui vont lui imposer quoi que ce soit !

Le directeur de la stratégie éditoriale du pôle outre-mer aurait quand dû lire un peu mieux le programme du festival qui parle bien de rencontres...celles qu'aura organisées entre autres KOTRA qui en mission pour la télé publique donc payé par le contribuable, ne passe pas par la case quatorzaine !

« Chaque année, le FIFO propose un programme destiné aux professionnels de l’audiovisuel locaux, festivaliers et invités. Moments de rencontre avec le public pour échanger sur l’univers fascinant de l’audiovisuel, sur celui d’un film du FIFO ou sur les aspects techniques et artistiques de la réalisation d’un film, ces rencontres permettent au public comme aux professionnels du métier de s’enrichir mutuellement.

En plus de ces rencontres avec le public, les réalisateurs, producteurs, auteurs, diffuseurs, distributeurs ou journalistes ont aussi l’occasion de se réunir. Ils ont une occasion unique de partager leurs difficultés, d’imaginer des moyens pour les dépasser et surtout de bâtir ensemble l’audiovisuel océanien de demain.

Cette année particulière, le virage numérique pris par le FIFO ( !!) n’a pas effacé les professionnels, leurs envies et leurs préoccupations. L’équipe du festival a ainsi mis en place un programme original ouvert gratuitement à tous les professionnels de l’audiovisuel en Océanie. »

Va-t-elle aussi applaudir, la ministre qui voit ses arguments battus en brèche par la gouvernance du groupe public ?! 

Ernotte va féliciter en toute discrétion les techniciens qui diffusent Culturebox depuis France Ô !

Ernotte va féliciter en toute discrétion les techniciens qui diffusent Culturebox depuis France Ô !

Après Martine à la plage, voici Delphine à Malakoff ! 

Ernotte s'est rendue hier en toute discrétion (à l’origine, avant que l’affaire s’ébruite) directement au troisième étage de l'établissement de Malakoff qui assurait la diffusion de la défunte France Ô, pour féliciter les techniciens de la qualité de la diffusion de la chaîne éphémère - pas accessible en Outre-mer…ironie de la situation - passée, elle, en HD au détriment d’autres chaines du groupe.

Visite éclair réalisé dans le plus grand secret à laquelle semble-t-il Gengoul n'était pas conviée comme le montre les photos (*) de la propagande interne ernottienne ! 

"C'est dans une ambiance chaleureuse" dit le texte que "Delphine Ernotte a échangé avec les équipes de la régie, en charge de la diffusion de Culturebox la nouvelle chaîne éphémère et culturelle du groupe". Roselyne Bachelot et Roch-Olivier Maistre vont probablement encore applaudir ?!

Quant aux autres salariés de France Ô dont l’ex-Orange et Bachelot ont signé l’arrêt de mort en août dernier qu’il ne fallait surtout pas croiser, ils n'ont été au courant de cette ridicule opération de com’ que par le bouche-à-oreille qui s’est répandue comme une trainée de poudre et a fait l'effet d'une nouvelle provocation.







CNews relaie l'article du Nouvel Obs sur le courrier réponse de la députée Frédérique Dumas concernant le premier contrat de 100 millions d'euros qu'Ernotte a signé avec Nagui.

CNews relaie l'article du Nouvel Obs sur le courrier réponse de la députée Frédérique Dumas concernant le premier contrat de 100 millions d'euros qu'Ernotte a signé avec Nagui. 

C'est un déchainement sur les réseaux sociaux, Twitter entre autres, depuis que Cnews ait repris ce matin l'article publié la veille par L'Obs dans sa version numérique, intitulé « Frédérique Dumas : "Sur le contrat de Nagui, Roselyne Bachelot commet une faute juridique et politique"». 

Cette femme de conviction spécialiste de l'Audiovisuel qui plaide pour de nouvelles règles de gouvernance dans le secteur après notamment que le Chef de l'État ait lui -même qualifié celle ci de "honte de le République" - sans rien faire par la suite est-il utile de préciser et surtout après que la mascarade de juillet dernier qui sonnait à ses oreilles comme un désaveu ! - demande au gouvernement de prendre ses responsabilités.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir  l'article de CNews (ci-après) qui provoque déjà bien des remous dans le cadre faut-il le rappeler d'une enquête préliminaire diligentée par le PNF et confiée à la BRDE suite à une plainte au Pénal déposée par le SNPCA-CGC.

NAGUI : SON CONTRAT DE 100 MILLIONS D'EUROS AVEC FRANCE TÉLÉVISIONS RÉVOLTE UNE DÉPUTÉE QUI EXIGE UNE ENQUÊTE.

La députée Frédérique Dumas, ex-LREM et actuelle membre du Groupe Libertés et Territoires, exige une enquête sur le contrat de 100 millions d’euros entre Nagui et le groupe France Télévisions.

Le 6 novembre dernier, Frédérique Dumas avait interpellé Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, à l’Assemblée nationale à propos de ce contrat qui avait fait l’objet d’une enquête approfondie de Mediapart en juillet 2020, menant au dépôt d’une plainte pour abus de confiance par la Confédération générale des cadres (CGC), suivi de l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris.

Comme elle s’y était engagée, la ministre lui a répondu par courrier le 12 janvier dernier. Une réponse que L’Obs a réussie à se procurer. Interrogée hier à ce propos par le magazine, Frédérique Dumas s’est dit « choquée » par le contenu de cette lettre.

La députée des Hauts-de-Seine assure que le montant de ce contrat signé par Nagui avec France Télévisions pour leur fournir des programmes (Tout le monde veut prendre sa placeN’oubliez pas les paroles, etc.) sur la période 2017-2020 « n’est pas obligatoirement le sujet ». Pour elle, ce sont principalement les « clauses exorbitantes du droit commun et dérogatoires par rapport aux usages professionnels. (…) Il n’y a pas d’exigence d’audience, il n’est pas prévu d’audit, la commande porte sur certaines émissions dont le concept n'est pas précisé alors que le montant financier, lui, est bien garanti », précise la députée.

LA VIGILANCE DE L'ÉTAT EN QUESTION

Frédérique Dumas est bien consciente que, ni Roselyne Bachelot, ni Bruno Lemaire, le ministre de l’Economie, ne sont « directement responsables du contrat », mais ils le sont « d’une gouvernance ».

La députée estime que l’État ne peut se satisfaire des explications fournies par France Télévisions, et doit exiger des preuves sur le respect des procédures. « Des représentants de l’État siègent au conseil d’administration de France Télévisions. Ils ont manqué de vigilance ? Le contrat leur a-t-il seulement été soumis ? », explique-t-elle.  « Que l’entreprise assure qu’elle a respecté les procédures, cela ne suffit pas ! La ministre doit obtenir les preuves : convocation du comité, ordre du jour, procès-verbal...C’est une question de principe », poursuit Frédérique Dumas, visiblement déçue par la réponse de Roselyne Bachelot.

La députée des Hauts-de-Seine se veut d’autant plus vigilante qu’un précédent scandale avait déjà été observé en 1996 sur les contrats des animateurs-producteurs. « Un élu s'était intéressé aux contrats des animateurs-producteurs. Il était alors apparu - et cela faisait partie du scandale - que Jean-Luc Delarue ne déposait pas ses comptes. Cela n'a pas changé ? Bien sûr que ce n'est pas réglé ! », s’insurge-t-elle.

Frédérique Dumas affirme également que Roselyne Bachelot elle-même lui aurait confirmé que des sociétés de production telles que Banijay (le groupe dont fait partie Air Productions, l’entreprise fondée par Nagui, ndlr) continuent aujourd’hui de s’affranchir de cette obligation légale sous prétexte de protéger ces informations jugées sensibles de la concurrence. « Quand on travaille avec le service public, ce genre d’argument est inaudible. Il s’agit de l’argent du contribuable ! », conclut-elle.


mercredi 10 février 2021

L’ex-Orange dégrade le signal de Franceinfo : et France 4 pour sa chaîne éphémère dont Roselyne BACHELOT se félicite !

L’ex-Orange dégrade le signal de Franceinfo : et France 4 pour sa chaîne éphémère dont Roselyne BACHELOT se félicite !

Roselyne Bachelot était encore sur France Télés, invitée des Quatre vérités ce mercredi 10 février.

La ministre qui n’a pas dit grand-chose - Pour rouvrir les musées c’est trop tôt mais…et pour les festivals d’été, ce sera assis mais pas debout ! - s’enthousiasmait la semaine dernière sur le lancement de cette chaîne éphémère soi-disant destinée à sauver les artistes.

Elle devrait découvrir à présent que cette chaîne dont l’audience n’est pas mesurée pour éviter probablement d’avoir à reconnaitre des audiences proches de zéro ! – qui n’est pas accessible aux Outre-mer, va passer en HD allant ainsi contre la demande de la ministre de la Culture faite au CSA  pour le que Franceinfo  profite de la fréquence libérée pour passer en HD sur la TNT dès le 1er septembre après  l'arrêt de France Ô. 

Pour ce faire l’ex-Orange décide, selon nos informations, de dégrader le signal de Franceinfo : et France 4 qui seraient donc diffusées en SD pour permettre à Michel Field son ex-monsieur info qu’elle a promu directeur de la Culture après 2 motions de défiance, faire la promotion du hip-hop !



LA CGC ET L’UNSA ONT DÉPOSÉ UN PRÉAVIS DE GRÈVE A LA FABRICATION SIEGE DE FRANCE TÉLÉVISONS POUR LE JEUDI 11 FÉVRIER 2021.

LA CGC ET L’UNSA ONT DÉPOSÉ UN PRÉAVIS DE GRÈVE A LA FABRICATION SIEGE DE FRANCE TÉLÉVISONS POUR LE JEUDI 11 FÉVRIER 2021.  

Première manifestation d’un ras-le-bol général des personnels de la Fabrique de France Télés qui en ont soupé des conditions de travail qui se dégradent jour après jour, de ces longues vacations qui s’enchaînent, de ces temps de pause non respectés, etc…Même les collaborateurs responsables de l’organisation du travail ont la tête sous l'eau.

Il n’est pas là question de la situation en période de Covid, NON…C’est bien du quotidien des personnels face à la volonté de cette direction qui fait la sourde oreille à leurs revendications, de les mutualiser à outrance comme elle le fait pour l’outil d’ailleurs.

« De nombreuses alertes ont été lancées par les salariés à leurs responsables mais rien n’est fait » dit le texte qui ajoute « En réponse aux propositions de la direction, les retours des salariés aujourd’hui sont unanimes. Cela fait trop longtemps que la direction ne veut pas les entendre malgré les alertes, les réunions et tous expriment leur ras le bol : « on n’y croit pas, il faut marquer le coup cette fois ci ! ».

Les salariés sont tellement remontés que certains qui ne sont pas programmés ce jour- là sont prêts à se déclarer gréviste avec elle et ceux qui le seront …ce qui n’est évidemment pas possible mais montre combine les personnels sont lassés de ne pas être entendus. Ce premier préavis de grève ne sera évidemment pas levé.

Le blog CGC Médias vous propos de découvrir le texte (ci-après) 




mardi 9 février 2021

Et si Roselyne Bachelot par ses écrits devait elle aussi rendre des comptes à la Justice !?

Et si Roselyne Bachelot par ses écrits devait elle aussi rendre des comptes à la Justice !?   

Ce mardi 9 février 2021, Le Nouvel Obs publie une enquête suite au courrier réponse que Roselyne Bachelot, un peu plus de deux mois après la question posée en séance de l’Assemblée nationale doublée le 19 du même mois par un courrier de 3 pages qu’avait publié le blog CGC média, que vient d’adresser la ministre à la députée de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine. 

« Frédérique Dumas (Groupe Libertés et Territoires) a interpellé la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, dans l’hémicycle, le 6 novembre. Comme elle s’y était engagée, cette dernière lui a répondu par un courrier du 12 dont "l’Obs" a eu connaissance. Mais loin de la satisfaire, cette réponse « choque » Frédérique Dumas » écrit aujourd’hui le magazine dans sa version numérique dans son article intitulé « Frédérique Dumas : "Sur le contrat de Nagui, Roselyne Bachelot commet une faute juridique et politique"». 

A la question de Véronique Goussard qui a mené l’enquête « Pourquoi une élue de la République se préoccupe-t-elle du contrat de Nagui ? Parce qu’il engage 100 millions d’euros ? [100 millions d’euros pour le premier d’entre eux, ndlr] », Frédérique Dumas répond tout simplement « Le montant n’est pas obligatoirement le sujet. Il y a dans ce contrat des clauses exorbitantes du droit commun et dérogatoires par rapport aux usages professionnels : il n’y a pas d’exigence d’audience ; il n’est pas prévu d’audit ; la commande porte sur certaines émissions dont le concept n’est pas précisé alors que le montant financier, lui, est bien garanti. »

Lorsque France Télévisions achète des émissions quotidiennes pour plus de 10 millions d’euros, c’est toujours le cas…mais visiblement pas pour l’ex-Orange ! D’où l’interrogation de la journaliste de l’Obs « En signant un contrat de 100 millions d’euros avec Nagui pour lui fournir des programmes, France Télévisions avait-elle scrupuleusement respecté les procédures ? » qui ajoute pour le contexte : « Ce marché, conclu pour la période 2017-2020, est au centre de toutes les attentions »

Avant de poursuivre « De la presse, d’abord depuis une enquête de Médiapart ; de la justice ensuite : une plainte pour abus de confiance déposée par la CGC a conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire ; et maintenant des politiques… »et très très vite d’un juge d’instruction qui aura en charge le dossier, aurait-elle pu ajouter !

Le courrier de 2 pages et demi en date du 12 janvier signé Roselyne qu’évoque L’Obs – a évidemment fait réagir madame Dumas qui dans un retour très étayé de 7 pages et demi, parle du « non-respect par France Télévisions des règles de gouvernance de l’entreprise dans le cadre de la signature le 24 mai 2017 d’une lettre confidentielle avec la société Air productions ; de l’existence dans cet accord valant contrat, de clauses dont la légitimité serait contestable et en distorsion par rapport aux usages…et de  potentielles situations de conflits d’intérêt au sein du groupe France Télévisions ainsi que sur le rôle du Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) et des autorités de Tutelle » dont la ministre est l’une des représentantes.

La députée qui enfonce le clou, se dit « surprise » voire « choquée »  par «  la nature et du contenu des réponses apportées »  et formule «  certaines observations et nouvelles interrogations de manière très précise » dans le cadre de ce que met pourtant en avant Roselyne Bachelot, à savoir « le devoir d’exemplarité qui s’impose au service public de l’audiovisuel tant en matière d’encadrement des engagements de programmes que d’application des principes et règles déontologiques » dont elle garante in fine.

En coulisses, il se murmure que ce courrier aux affirmations bien imprudentes plaidant pour Ernotte – rien d’étonnant ! – pourrait valoir à son auteure gouvernementale quelques problèmes à venir…Quant à la signataire dudit contrat (il serait plus juste de dire de la lettre confidentielle et les 2 contrats de quelques 100 millions d’euros chacun le premier de 2017 à 2019, le second de 2020 à 2022), les défections à la soutenir se multiplieraient à la vitesse grand V.

(lettre à la ministre)



lundi 8 février 2021

Culturebox : « C'est vite un bourbier cette affaire-là » (sic) !

Culturebox : « C'est vite un bourbier cette affaire-là » (sic) !

Cela fait une semaine que Culturebox la déclinaison TV du site numérique lancé en 2013 par l’ex- directeur délégué de Rémy Pflimlin aujourd’hui sur Arte – l’ex-Orange n’a donc rien inventé malgré son insistance à le faire croire – a remplacé France Ô mise à mort en août 2020 mais dès le jour même les critiques tombaient.

Cette chaîne éphémère que les Marx Brothers du PAF présentaient le 1er février sur la scène du Théâtre Mogador désespérément vide comme permettant de « reconnecter les artistes avec leur public » et soi-disant leur « soutenir le spectacle vivant en crise » – quelle blague ! – n’intéresse visiblement personne, en tous cas pas les Français d’Outre-mer qui n’y ont pas accès.  

C’est ce qui faisait dire au chanteur breton Hervé qui « faisait en juin dernier son sur la scène electro » (*) « C'est vite un bourbier cette affaire-là » juste avant de quitter la scène pour le démarrage de la chaine…[ (*)  Nous avouons humblement que nous ne savions pas qu’Hervé « révélation masculine » aux dernières Victoires de la musique,  avait pris ses distances avec la scène electro avant de la retrouver !!]

C’est Victor Boiteau pour le Figaro qui reprenait les propos de celui qui se démenait sur les planches d’un théâtre désert « front perlé de sueur, batterie et basse au diapason, avec son "Cœur poids plume" » et ajoutait « Ce concert n'était ni un «bourbier », ni un « truc de dingue » pour reprendre l'expression du chanteur. »

Le journaliste qui conclut ainsi son article « Retour sur coup d'envoi un brin frustrant »,   y détaillait le programme : « La soirée démarre avec un compte à rebours un brin pompeux, à 20h35, dans l'esprit des émissions de variétés des années pompidoliennes, quand le petit écran comptait deux chaînes...

« Frange tombante et combinaison bleue et blanche, voix mélancolique, Suzanne s'avance. À 30 ans, la révélation électro-pop déroule ses mélodies entraînantes [à voir ! ndlr] avec ses faux accents d'Angèle et un rythme saccadé à la Stromae. 

« Je vais faire comme en concert, je vais boire de l'eau », dit-elle avant de quitter l'écran. Sur scène, Pomme, justement, entonne Chanson for my depressed love, triste et élégiaque. Requiem pour un live ? 

« Je sais que vous êtes là, je vous sens », glisse-t-elle dans le micro. Étrange sensation que de voir ces artistes attendre une réaction du public qui ne vient pas. À 24 ans, la folkeuse enchaîne non sans ménager ses effets. Elle prend son temps. Ose le silence, dont la télé a si peur, entre deux titres… ».

Sud-Ouest aujourd’hui lui emboite le pas :  « Après « Suzane, Pomme, Terrenoire, Yseult et Hervé, représentants de la nouvelle scène musicale française, la chaine propose un mélange des genres.

En journée : beaucoup de rediffusions d’émissions de France Télé, comme Vinyle (une plongée avec des artistes dans la discothèque de Radio France), ou des rencontres qui prennent leur temps (ça change) dans Basique et Moonwalk…. Mélange des genres…

Ils ont déjà reçu le rappeur Abd Al Malik, l’actrice Céline Sallette. Et des têtes moins connues comme Tessae, Marseillaise boostée par Tik Tok, la soprano Sandrine Piau, la performeuse Rebecca Chaillon, le pianiste Giovanni Mirabassi, le danseur François Alu… La soirée se poursuit avec des captations de spectacles vivants, comme mercredi 3 février 2021, à Versailles avec Mika. »

Le quotidien régional de conclure « L’éphémère CultureBox fait un peu bricolage » avant d’essayer de temporiser « C’est aussi son charme » !