"Les Z'amours"
c'est fini…Devinez qui devrait prendre la place du jeu : encore Banijay !
Après
une première version du jeu intitulée « les Mariés de l'A2 » animée de 1987
à 1992 par Patrice Laffont et Georges Beller, l’émission qui deviendra "Les
Z'amours"en février 1995 avec Jean-Luc Reichmann sera
ensuite animée par Tex pendant dix-huit ans, viré lamentablement pour ce
qu'il considérait être une blague potache lancée en direct dans l'émission
"C'est que de la télé" sur C8 en novembre 2017 mais qui n’avait pas
plu à l’ex-Orangepuis Bruno Guillon depuis trois
saisons.
L’ex-Orange
et son ex-dircab ont donc décidé d’arrêter le jeu diffusé chaque jour à la
mi-journée après toutes ces années.
Le Parisien précise en
effet que la chaîne a décidé de ne pas renouveler "Les
Z'amours"la saison prochaine.
Le titre de Presse Parisien
affirme également que « Banijay(l’ex boîte de Candilis dans laquelle il
est reparti après 2 ans à la tête des proragmmes de France Télés )vient de tourner pour France 2 un nouveau
pilote, intitulé « les Invincibles », où il est question de culture générale. »
« Parmi les trois
animateurs testés » ajoute la quotidien « il y a Nagui et aussi Bruno
Guillon… »qui rappelle qu’« En août 2019,
France 2 avait déjà stoppé « Motus », animé par Thierry Beccaro pendant
vingt-neuf ans ; ce qui fait qu’il ne restera plus que des jeux
historiques « Questions pour un champion », mis à l'antenne en 1988, sur FR3.
Et « Des chiffres à des lettres », qui fêtera ses 50 ans en janvier prochain. »
vendredi 19 mars 2021
Méga flop pour le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte
pour le Prime de France 2 derrière NRJ 12 et Chérie 25 !
Le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte
lançait hier une émission spéciale présentée par Samuel Etienne
et Elise Lucet : "Nous sommes la génération 2021". Le but
était de donner la parole à des jeunes touchés par la crise sanitaire.
C’est un bide
monumental d’audience que ramasse France 2 qui arrive derrièreNRJ
12Chérie 25qui respectivement 605 000 et 598 000 téléspectateurs, avec
559 000 curieux seulement. (* tableau ci après par ordre de numérotation TNT)
Du jamais vu !
Un désastre d’audience que l’ineffable
duo va probablement tenter de minimiser avec son ridicule nombre de clics,
après coup !
« Madame la Ministre,
les journalistes de France Télévisions n’ont pas besoin de votre approbation »écrit
la SDJ de France 2, suite aux propos de la ministre de la Culture dans le cadre
des « Questions au Gouvernement » que le blog
CGC Média avait d’ailleurs commentés tant ils étaient invraisemblables.
« Nous nous
étonnons que la Ministre de la Culture que vous êtes se soit permis, devant la
représentation nationale, de juger des « qualités professionnelles » d’un
journaliste afin de légitimer sa nomination »écrit
la SDJ qui précise également « nous ne souhaitons pas nous prononcer sur une
réputation ou des bruits de couloirs ».
Après la « Honte de la République » voici la télé publique au rabais qui fait honte…Celle que promettait Emmanuel Macron ??
TF1 qui fait aujourd’hui partie
des bons élèves du PAF mais également une écrasante majorité de
chaines de la TNT, n’auraient pas osé.
Au moment où des discussions
ont lieu pour enter d’aboutir à une convention collective couvrant tout le
secteur audiovisuel,la CGT, la CFDT et FO trois syndicats de France Télévisonstous proches de la direction, viennent de signerl’accord dit UTS pour "Unité
de Tournage Smartphone"où la caméra comme bientôt l’équipe de tournage
seront remplacés par un Smartphone.
Le Syndicat National des Journalistes
(SNJ) qui s'est opposé en vain à l’extension à tout le groupe de télé
publique de l'usage du smartphone pour les tournages, se retrouve comme le
sera l’ensemble des salariés totalement dépourvus face à ce visa pour une télé
dégradée qui fait du mobile un outil de tournage mobilisable par les
salariés pour produire du contenu audiovisuel.
C’est l’ex-lieutenante
ernottienne Laurence Mayerfeld avait portait le projet NoA lorsqu’elle
était directrice régionale de France 3 Nouvelle-Aquitaine restée seulement
quelques mois en poste comme directrice du réseau régional de France 3 avant d’être
parachutée DRH à l’été, qui se vante aujourd’hui d’un tel accord.
Autrement dit, celle qui à
toutes les étapes de l’expérimentation a assuré la pub, l’installation, la
mise en place, la commercialisation et à présent le service après-venteet
se vante aujourd’hui d’avoir convaincu le trio CGT/ CFDT/ FO…
Comme dit le proverbe, "On
n’est jamais mieux servi que par soi-même"
Le triumvirat CGT/ CFDT/ FO s’apprêterait
à signer dans la fouléeun second accord dérogatoire aux accords
collectifs qui concerne la reconnaissance de deux nouveaux métiers au sein
du groupe audiovisuel public : "responsable suivi et conduite
d'antenne", ainsi que "chargé de conception et
fabrication de contenus". Le premier recouvre la gestion de la
grille et du fonctionnement de la chaîne, tandis que le second ouvre la
possibilité à des personnels non-journalistes d'élaborer des contenus diffusés en
dehors des journaux télévisés.
Le SNJ vent debout comme peuvent
l’être la CGC et l’UNSA contre ces errements qui font de la télé publique :
une télé au rabais, se demande ce que cherchent Matignon et l’Élysée si ce n’est
tuer le groupe !
Il est clair qu'un Smartphone
ne permet absolument pas de réaliser des contenus d'une qualité suffisante que
fournissent, elles, les caméras du service public.
Il convient d’ailleurs de rappeler,
ici, que le SNJ s’était opposé très tôt à l’usage du Smartphone dans le cadre d’une
supposée phase expérimentale de deux ans arrivant à son terme le 31 mars et mise
en place depuis la création de la chaîne locale NoA, (septembre 2018) – abréviation de "Nouvelle-Aquitaine"
– pour laquelle la région éponyme verse tout de même une légère
subvention de 1 million d'euros par an, passée depuis le 1er janvier
via le COM, à 1,2 million d'euros pour une durée de trois ans.
Cette sortie de route qui ne
correspond en rien au soi-disant bouleversement que certains mettent en
avant, constitue en réalité une véritable porte ouverte à la déqualification.
La nouvelle campagne de pub de
France Télés devrait être« Vous avez un Smatphone, vous rêvez de
faire de la télé…Venez, le service public de l’Audiovisuel a besoin de vos
images… »
Sylvie Gengoul a visiblement courroucé les sénateurs (pas que !) avec sa formule « La visibilité, ce n’est pas être vu… »
Ce mercredi 17 mars, la délégation sénatoriale aux
outre-mer organisait au Sénat une table ronde sur le suivi du rapport
audiovisuel public et outre-mer.
Sylvie Gengoul qui a bredouillé en permanence(preuve à l'appui)venait y faire la promo de
la désastreuse plateforme mise en place depuis la fermeture de France Ô en août 2020
et l’instauration du soi-disant pacte de visibilité supposé renforcer la
représentation des Outre-mer sur les antennes de la télé nationale publique.
"Nous sommes en route sur ce que nous souhaitons tous" a déclaré celle qui dit que de nouvelles commissions allaient encore être mises en place !
Chacun imagine aisément que l’intéressée est venue faire l’article
et parler outre d’un bon bilan avec quasiment les mêmes chiffres qu’en février
dernier que personne ne peut réellement vérifier.
« Le nombre
de reportages a augmenté de 55% en deux ans et la direction du pôle Outre-mer
de France télé estime toucher 1,4 millions de personnes quotidiennement »a seriné la dame ultramarine d’Ernotte,
ajoutant «Le nombre de premières
parties de soirée dédié aux Outre-mer a été multiplié par 3. Sur internet,
l’audience numérique atteignait 194 millions de visites en 2020 et l’opération
« Cœur Outre-mer » est un succès qui a touché29,5 millions de
téléspectateurs, etc… ».
Ce n’est pas
tout à fait ainsi que l’association des auditeurs et téléspectateurs
d’Outre-mer voit visiblement les choses.
« Son
président Tony Rébus a dévoilé les grandes lignes du sondage qu’ils ont réalisé
auprès d’un panel composé d’ultramarins » écrit France Guyane qui dévoile les résultats de l’enquête en
totale contradiction avec Gengoul !
- 95
% désapprouve la fermeture deFrance
Ô,
- 96 %
estiment que la visibilité des Outre-mer n’est pas meilleure depuis la
fermeture de France Ô.
- Seuls
41,3 % connaissent le portail numérique, parmi eux 60 % ne s’y rendent jamais
et 15,9 % une fois par semaine.
- 98%
estiment que France Télé ne donne pas de visibilité aux Outre-mer et autant souhaitent une chaîne dédiée.
- Enfin
83 % pensent que les Outre-mer sont mal représentées dans les organes de
décision de France télé et du cinéma. 15 % n’en savent rien !
« Qualitativement, le bilan de l’AATOM [Association des auditeurs et téléspectateurs des outre-mer] n’est guère mieux
qui observe une version de l’émission « Les témoins d’Outre-mer » épuré de ses
invités depuis qu’elle est sur France 3 et dont il redoute qu’elle ne soit
encore réduite à un tout image, voire pas reconduite du tout. Autre critique, l’information
ultramarine sur France 3 est trop courte, ses horaires non respectés, le
programme souvent déplacé ou annulé...etc »enchérit le titre de presse qui précise « Netflix, insiste
Tony Rébus en évoquant « Lupin » avec Omar Sy et « La Chronique des Bridgerton
», en fait plus contre le racisme que France télévision ! »
Luc de Saint-Sernin, nouvellement nommé directeur de la
stratégie éditoriale du pôle outre-mer, a beau indiquer que « plusieurs
projets de fiction étaient en cours avec Guy Deslauriers et Jean-Claude Barny
qui prépare un biopic sur Frantz Fanon » ou encore assurer que « les
trois magazines ultramarins sur France 3 seraient tous reconduits à la rentrée
et que France Télé compterait l’an prochain 5 rendez-vous réguliers ».
Rien n’y fait.
Pas plus, du reste que Laurent Corteel, nouvellement nommé lui
aussi, directeur de l'information du pôle outre-mer, qui a beau affirmer que « le
JT de France Ô ne rassemblait que 20 000 téléspectateurs contre 200 000
désormais sur France 3 »…
Tony Rébus déplore d’ailleurs, une vision encore trop « carte
postale » dans certains programmes
notamment une émission d’octobre dernier sur l’eau en Guadeloupe ne donnant la
parole qu’à des personnes blanches. Même chose sur France 2 avec un programme
de 46 minutes sur les requins à la Réunion.
Sylvie Gengoul également prise
a parti surCulture Box, la chaîne éphémère lancée à la place du canal de France Ô sur
la TNT qui ne donne que « peu de visibilité à la création ultramarine...
si ce n’est un concert de Kassav »pressée d’en finir, a
semble-t-il courroucé un maximum de participants mais plus largement de celles
et ceux qui ont vu le compte rendu, avec sa formule « La visibilité, ce n’est pas être vu, c’est la possibilité de nous
connaître » !
Un aveu en quelque sorte d’un ridicule à toute épreuve qui
laisse entendre aux Français de l’Outre-mer que ce qui compte ce n’est pas qu’ils
soient vus mais que les autres, aient la possibilité de savoir qu’ils existent !
Comment Samuel Etienne pourrait-il remplacer Laurent Bignolas dont le départ de Télématin semble acquis ?
Alors que la presse tout entière se fait l’écho du départ de Laurent
Bignolas de Télématin, le nom de Samuel Etienne
circule comme son possible remplaçant !
Samedi 13 mars, LeParisien indiquait que le journaliste qui avait remplacé
William Leymergie à la tête de l’émission du petit matin, devrait ne pas être reconduit
pour une nouvelle saison. Le même titre de presse qui citait d’ailleursle présentateur sur son potentiel
départ:"Ah bon, Télématin, c’est fini pour moi ? Vous me
l’apprenez…Si je dois arrêter, ça sera un peu brutal. Mais je peux très bien le
comprendre. Peut-être que j’ai scié la branche sur laquelle j’étais assis ? Aucune
place ne nous appartient. Il y aura toujours quelqu’un pour nous remplacer.
J’ai eu l’impression de rendre service. Je partirai avec le sourire!"
Le nom de celui qui vient de créer « sa chaine » sur le réseau Twitch « La rencontre Etienne »avec l'autorisation de Laurent Guimier et de France
Télévisons qui feint d'être à la manouvre mais se gargarise aussi comme si l’entreprise était partie prenante – ce qui
n’est absolument pas le cas – est sur toutes les lèvres.
Une question se pose. Comment celui qui présente chaque soir Question
pour un Championdepuis l’éviction brutale de Julien Lepers à qui le
Conseil des Prud’homme de Paris a donné raison et est maintenant
omniprésent sur la plateforme Twitch(*)en plus de la tranche horaire 6h30-8h30
qu’il présente sur Franceinfo depuis 2017, pourrait-il reprendre les rênes de
l'émission matinale de France 2 ?
L’intéressé dit certes qu’il n'a "pas fait acte de
candidature"et qu’il n’a"pas été contacté non plus"
et qu’il a pour règle de ne jamais être en lice "pour un poste déjà occupé", pourtant !…
Aurait-il poussé un ou plusieurs bras à celui
que Télé Obs met aujourd’hui en couverture comme« La Nouvelle star
de Twitch » (¤) pour être partout, matin, midi et soir et
non-stop sur le net ?
Enième flop sur France 2 qui n’a certainement pas fait
rire Vincent Bolloré !
On ne compte
plus les flops en première partie de soirée qu’enchaîne l’ex-dircab d’Ernotte
parachuté aux programmes mais celui-ci risque fort de très mal passer.
Ce mardi, la
dernière programmation de Sitbon-Gomez « Rire contre le racisme » n’a pas fait rire grand monde !
Seulement 7,9% d’audience pour 1 641 000 curieux qui avaient peut-être
prévu de sourire mais qui ont effectivement boudé l’émission supposée drôle.
Un qui n’a franchement pas
dû rire (si tant est qu’il ait
suivi la gaudriole) c’est Vincent Bolloré qui en prend pour son grade
avec un sketch sur la corruptiondans le programme promu par le
tandem Sitbon-Gomez/Ernotte.
Gilles Bruno rappelle sur
son compte Twitter que "lors de la diffusion du sketch sur @Comedie_plus
début janvier, où Edgar Yves Monnou y tacle l’industriel français, le nom
« Bolloré » fut coupé au montage"…
L’ex-Orange n’en a pas
fini avec la Justice…Un an avant la Présidentielle, ça va faire boom !
« Le Canard
enchainé » de ce 17mars 21, évoque deux des ennuis
judiciaires à venir pour Ernotte déjà visée par l’enquête préliminaire qu’a
ouverte le PNF(*) s’agissant du contrat de 100M€ signé
avec la boite de Nagui donc Banijay.
Le palmipède évoque l’audience prudhommale
prévue ce jour concernant le licenciement du journaliste Joseph Tual mais
aussi le renvoi devant la 31ème chambre correctionnelle de Paris,
les 11 et 12 octobre prochain, pour recours abusif aux CDD « l’un
des sports préférés du groupe »(sic) !
(*)
Le blog CGC Média vous propose de
découvrir les deux articles en question.
1°)« Comme un écho à la condamnation
de Sarko dans l’« affaire Bismuth », France Télés est convoquée devant les
prud’hommes de Paris, le 17 mars, pour le licenciement du journaliste Joseph
Tual. C’est ce confrère qui, en avril 2018, avait tweeté pour se plaindre
des coups de ciseaux de France 3, qui refusait de diffuser son scoop sur le
contenu corrosif de l’ordonnance de renvoi de l’affaire Bismuth évoquant un «
pacte de corruption ». A l’époque, comme l’avait raconté « Le Canard », le
dirlo délégué à l’information, Pascal Doucet-Bon, avait osé cette explication :
« Non, ce n’est pas un grand scoop, juste un moyen scoop. » Après quoi
l’enquiquineur Tual, habitué des petits scoops qui embêtaient grandement Sarko,
a commencé à voir ses reportages retoqués par la direction de l’info. Il s’est
ensuite retrouvé au placard. Enfin, il a pris la porte le 31 décembre 2018.
Sûrement un effet de cette « indépendance de tous les pouvoirs » dont parle
aujourd’hui Guimier…
2°)Le festival n’est pas terminé à
France Télés, puisque le parquet de Paris commence à s’énerver contre l’un
des sports préférés du groupe : le recours abusif aux CDD.
Après plusieurs
reports d’audience dans différentes affaires, les magistrats ont décidé de les
regrouper et de consacrer deux journées, les 11 et 12 octobre, à cette
question qui vient, pour la première fois, devant le tribunal correctionnel.
Parmi les cas qui seront examinés devant la 31ème chambre, la
prévenue Delphine Ernotte retrouvera un chef opérateur, un caméraman ou une
journaliste de France 3 qui ont cumulé les CDD sur des périodes allant de huit à…vingt-quatre
ans ! Le meilleur exemple vient toujours du service public.
Roselyne Bachelot porte-parole du SNJ de France Télés qui selon elle« soutient
la nomination de nouveau patron du Service politique »
(sic)
Dans le cadre des questions au gouvernement, Maxime Minot député LR (Les Républicains) a, ce 16 mars 2021, interpellé
le Premier Ministre sur la nomination de Cyril Graziani à la tête du service
politique de France Télévisions et c’est Roselyne Bachelot qui répondra.
« Que de tambouille interne dans l’optique
de la présidentielle »lance le parlementaire, avant d’ajouter « le
gouvernement a-t-il interféré dans cette nomination ou est-ce une volonté de
France de vouloir trop bien faire ?».
La grande copine d’Ernotte
indique « Soyez rassuré, il n’y a eu aucune intervention et le
pluralisme à France Télés dont est garant la direction de FTV mais aussi le CSA, sera préservé »
La ministre de conclure« Il a d'ailleurs reçu le soutien du SNJ Syndicat Nationale des Journalistes de France Télés qui est
le syndicat majoritaire des journalistes à France Télévisions ». (sic)
Aurore Bergé a parlé…Elle appelle à "se
préparer à unconfinement strict"
etpermanent !
Ça faisait quelques jours que l’ineffableAurore Bergé n’avait pas gratifié les Français d’une de ses harangues.
Ce fut chose faite ce lundi 15 mars. Alors que la présidente (Libres!) de l'Île-de-FranceValérie
Pécresse estimait ce même jour que la situation était "préoccupante" à
cause d'une "troisième vague très violente" du
Covid et que "nos capacités de réanimation sont
saturées" face notamment au "variant
anglais, majoritaire, qui n'est pas seulement plus contagieux, mais aussi plus
mortel", la députée LREM des Yvelines devait faire parler .
Aurore Bergé a appelé à"se
préparer à un confinement strict"etpermanent,
et pas seulement "une partie de la semaine ou le week-end",
précisant que la région était "en sursis".
Alors que pour l'instant, Emmanuel Macron
dit étudier toutes les options afin d'éviter de prendre la décision fatidique
d'un reconfinement
et ne devrait prendre de sa décision qu’après leConseil de Défense de ce mercredi 17 mars, Aurore Bergé sait
déjà !
Pourquoi au lieu de réunir le Conseil de Défense ou encore de solliciter
son avis auConseil scientifique, Emmanuel
Macron ne demande-t-il pas à celle qui sait toujours ?
Après plusieurs papiers dans la presse s’agissant de la mise en vente de M6 et RTL par son actionnaire
Bertelsmann-RTL Group, « La Lettre A »croit savoir« la
décision imminente de l’intéressé sur l’offre de TF1 pour M6 »
« Selon nos informations, TF1 aurait déposé l'offre la plus
engageante et la mieux-disante reçue à ce jour par le groupe Bertelsmann pour
la reprise de Métropole télévision, la société qui regroupe M6, RTL et de
nombreuses autres chaînes. » écrit le titre de presse.
La société NRJ group la société de Jean-Paul Baudecroux qui détient
déjà les radios NRJ et Chérie FM, ainsi que les chaînes NRJ 12, Chérie 25,
se serait également déclaré positionnépour l'acquisition du groupe M6.
Leur proposition de rachat associerait semble-t-il un fonds
d'investissement, au regard de sa taille (336 millions d'euros de chiffre
d'affaires face à 1,3 milliard d'euros pour le groupe toujours dirigé par
Nicolas de Tavernost)
C’est presque un samedi
comme les autres sur France 2 avec un nouvel et énième flop ce 13 mars 2021.
Encore un bide donc pour le nouveau
numéro deSymphonissime présenté par Stéphane Bern où les artistes interprètent
les plus chansons du répertoire musical français spécialement arrangées et
adaptées pour l’orchestre symphonique qui les accompagne.
Seulement 1 894 000
de fidèles ont répondu présent, soit une audience en dessous de 10% avec
un petit 9.2%
Dire que l’ex-dircab d’Ernotte
Télés annonçait une nouvelle dynamique dans les programmes !! A l’évidence, une fumisterie…
France Télés vante à
nouveau « La rencontre Etienne » (numéro 2 avec Jean Castex) !
Bienvenue dans« La rencontre
Etienne » lance le journaliste de France Télés ajoutant« Vous
connaissez le principe, C’est moi qui invite mais c’est vous qui posez la
question. On est à Paris, c’est chez moi. C’est une magnifique espace de
démocratie directe »
« C’est formidable,
je ne connaissais pas…j’ai peut-être un côté vintage mais je découvre »indique
d’entrée le Premier ministre qui a accepté d'échanger avec Samuel Etienne dans
son appart’ parisien sur la plateforme de streaming Twitch, détenue par le
groupe Amazon.
France Télés s’en gargarise « Plus de 80 000 spectateurs ont assisté à cette interview, au plus fort de l'audience.Samuel Etienne avait organisé un premier entretien avec une personnalité politique, lundi 8 mars. L'ancien président socialiste
François Hollande avait échangé avec les internautes durant plus de deux
heures, avec un pic à 84 000 spectateurs et 650 000 rediffusions.» (sic)comme si le groupe avait eu un quelconque rôle à jouer ! Bien non…
Comme si cela ne suffisait pas, le 20H de France 2 en a même fait la pub à 21 minutes du JT.
Lors de cet entretien,« Jean
Castex a voulu faire "de la pédagogie" »écrit France Télés qui assure le SAV de l’échange, citant le Premier ministre « "Moi, ce que je voulais, c'est parler
avec des personnes qui n'écoutent pas les conférences de presse, ne regardent
pas les JT, etc. Je voulais leur dire en toute franchise les choses telles
qu'elles sont, rendre compte des décisions que nous prenons" »
L’intéressé qui a indiqué qu’on« "n'était pas encore sortie de
l'auberge"concernant la
pandémie de Covid-19 notamment en raison des variants, n’est pas arrivé à dépasser
François Hollande et n’aurait attiré que 587.000 viewers selon Tubular
l’outil qui indique les audiences des vidéos sur les plateformes numériques.
Ce matin, Samuel Etienne s'est à
nouveau félicité sur Twitter de son interview (*) – On n’est jamais mieux servi que
par soi-même – "Je sais tous les débats qui entourent le format. Je
crois que ce nouvel épisode a montré qu'il n'était pas un exercice de
communication au service de l'invité, mais bien un exercice de démocratie
directe, où le feu des questions du chat peut le déstabiliser. Je le dis
depuis le début, les responsables politiques qui acceptent ce rendez-vous se
mettent en danger, certains sauront s'adapter à ce nouvel exercice, d'autres
moins", a déclaré le présentateur de Question pour un champion.
Il précise également qu’il va "poursuivre
l'exercice…pour
donner la parole aux principales sensibilités politiques de notre pays".
"Cela me semble juste. Il sera
intéressant de voir qui acceptera de venir et qui ne voudra pas prendre ce
risque", renchérit-il en disant s'accorder une "petite
pause dans la programmation pour que l'univers de Twitch puisse digérer tout
cela".
L’excellent tract du SNJ
pour dénoncer les élucubrations de certains titres de Presse.
Le blog CGC Média qui ironisait le 12
mars dernier sur «Le
papier du Figaro quin’aura servi à rien…»comme celui du Monded’ailleurs qui lui
emboîtait le pas, visant « à empêcher le remplacement de Muriel Pleynet à la tête du service politique de France Télés par Cyril
Graziani éditorialiste à franceinfo Canal 27 de la TNT », vous
propose de découvrir l’excellent tract du SNJ qui remet quelque peu les
pendules à l’heure.
Le Syndicat des Journalistes, n’y voit
pas vraiment la mainmise de l’Élyséedans cette dernière nomination mais
plutôt « un règlement de comptes qui vient de l’intérieur »
dont le titre de presse se serait fait le relai.
« L’INDÉPENDANCE
À GÉOMÉTRIE VARIABLE
C’est en quelques
lignes que Le Figaro, dans sa rubrique « Médias », tire à boulets rouges sur France
Télévisions. Selon le journal, la nomination d’un nouveau rédacteur en chef du
service politique de la rédaction nationale est le signe d’une reprise en mains
de Jupiter, alias Emmanuel Macron. La belle affaire !
Le SNJ n’est pas dupe
de ce genre d’articles, qui n’est qu’un procès d’intention concernant l’un des
journalistes du groupe et surtout un règlement de comptes qui vient de
l’intérieur. Pas du ministère non, mais de la Rédaction !
Si à
la lumière de faits, de signes clairs, nous constatons que cette nomination
est un geste en direction de l’Elysée, nous ne manquerons pas de le dénoncer,
avec d’autres sans doute, car notre indépendance n’a pas de prix. Mais là,
la ficelle est trop grosse !
Cet article téléguidé
n’a qu’un seul sens, celui de la politique de la terre brûlée pour cacher les
défaillances du management dans ce service. Casting
exacerbé, mises à l’écart de certains ex-France 3, discrimination par l’âge,
discrimination syndicale, errements éditoriaux, pluralisme mis à mal ! Les
problèmes sont ceux-là, et ajoutons-y une application de la fusion à trois
vitesses ! Alors c’est certes moins glamour qu’un procès politique, mais
c’est tout autant dévastateur, surtout pour les victimes de ces pratiques
condamnables.
Au-delà de cette manipulation
déplacée, il est intolérable d’imaginer que les journalistes du service
politique pourraient être menés à la baguette, au service du chef de l’État.
Le SNJ défend le
collectif et son indépendance, même s’il est ostracisé par une partie de
l’encadrement. La rancune n’est pas dans notre vocabulaire.
Nous serons tous
vigilants quant au traitement de l’information tout au long de la campagne
présidentielle, sur nos antennes, dans nos éditions.
Les donneurs de leçons
d’un jour devraient se remettre en question et défendre au quotidien cette
chère indépendance ! »