samedi 11 décembre 2021

Au ministère de la santé aussi, la colère gronde contre la direction de France Télés.

Au ministère de la santé aussi, la colère gronde contre la direction de France Télés.

Selon nos informations, le ministère de la Santé vient d’être informé du courrier adressé à une responsable de Guadeloupe La 1ère par un médecin totalement atterré du message véhiculé par la télé publique avec un programme de presque 1 heure consacré aux antivax.

L’émission de jeudi dernier « Regards croisés » diffusée jeudi dernier (9/12/21), ne laisse en effet aucun doute sur sa teneur avec le lancement de la présentatrice sur le plateau : 

L’émission de jeudi dernier « Regards croisés » diffusée jeudi dernier (9/12/21), ne laisse en effet aucun doute sur sa teneur avec le lancement de la présentatrice sur le plateau :

 

« En préambule, ce questionnement que je vous soumets : « Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie ? Dire la vérité ou dire des vérités ?!

Nous choisissons cette deuxième option. Ainsi nous porterons notre réflexion sur la parole des vaccinés plus particulièrement toutes ces personnes qui s’interrogent sur les effets indésirables de la vaccination sur leur santé. »

Le blog CGC Média qui a eu connaissance de la missive envoyée depuis par ce médecin en colère, propose à ses lecteurs d’en découvrir ici un large extrait :

« Selon les informations transmises, il y aurait des annulations de rendez-vous dans les centres de vaccination AntiCovid suite à l’émission d’hier soir "Regards Croisés" dont le sujet portait sur les effets indésirables de la vaccination anticovid19.

Si la pertinence de ce sujet ne fait pas de doute, comme beaucoup de médecins j’ai été choqué par son traitement.

J’ai d’ailleurs fait part de mon vif émoi et de mon malaise à Mme Lise Dolmare. [la présentatrice, ndlr] L’impression est que notre confrère invité est tombé dans un traquenard avec une contradictrice Maître Bessis, qui s’est comportée comme une procureure antivax.

La balance bénéfice/risque d’un médicament, ne se base pas sur quelques cas isolés d’effet secondaire, fussent-ils graves mais sur des cohortes de milliers de patients.

Au sein de la communauté médicale, le sentiment général est une affliction.

Des mois de travail de pédagogie auprès de nos patients pour les convaincre de se faire vacciner, peut-être réduits à néant. 

Des gens vont peut-être mourir, en refusant de se faire vacciner suite à cette émission. 

Et pour le médecin que je suis c’est extrêmement pénible et douloureux de l’envisager. 

Une rédaction, un(e) journaliste a parfaitement le droit de traiter le sujet qu’il veut et de solliciter les invités qu’il veut ; il n’y a aucun débat là-dessus. 

Mais certains sujets sensibles méritent me semble-t-il d’être traités avec une certaine hauteur de vue. » 


Le résultat ne s'est pas fait attendre ...



vendredi 10 décembre 2021

La pote d’Ernotte va sur TF1 mais pas sur France Télés pour appeler à une primaire de la Gauche qui fait un énorme flop !

La pote d’Ernotte va sur TF1 mais pas sur France Télés pour appeler à une primaire de la Gauche qui fait un énorme flop !

Le torchon brûlerait-il entre la candidate du PS à la présidentielle de 2022 et l’ex-Orange ? C’est à se demander. Une chose est sûre, ce n’est sur France 2 que la pote d’Ernotte est allée appeler à une primaire de la Gauche mais au JT de 20H  de TF1Initiative isolée dont se félicitaient certains qui dans les heures qui suivirent a fait un véritable flop avec des refus tous azimuts. 

Sur la photo de gauche à droite: Delphine Ernotte (Suez), Anne Hidalgo (PS), Christophe Girard (ex-maire adjoint et mentor de Gabriel Matzneff), Sibyle Veil (Radio France)

Hasard du calendrier, le même jour, « la dame de chez Suez » que la rumeur exfiltre du groupe de télévisions public, en profitait pour sortir unincroyable sondage payé par le contribuable donc avec des couleurs qui donne Emmanuel Macron triomphant…ça peut toujours être utile pour la suite ! - sortait sur franceinfo:

« * Ce sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et "Le Parisien/Aujourd'hui en France" a été réalisé sur internet du 6 au 8 décembre 2021, sur un échantillon de 1 500 personnes inscrites sur les listes électorales représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. » indique en bas de page l’astérisque.

Il place la maire de Paris à 5% avec une belle étalée de rose  là aussi on ne sait jamais…quoi que !  alors qu’aucun autre sondage ne donne ce chiffre depuis des semaines.

Histoire aussi de ne pas se mettre à dos la candidate de La Droite, elle aura droit à une rubrique spéciale « Vous personnellement, jugez-vous que Valérie Pécresse est une bonne candidate pour représenter Les Républicains durant cette campagne ? Selon le vote au premier tour » - la candidate appréciera ! - et un tableau toujours plein de couleurs où le Vert (la couleur de l’ex-dircab d’Ernotte) domine !   

C’est donc le sortant qui sera élu dès le 1er tour puisqu’il n’y a curieusement rien pour un 2ème. 

Au siège du pôle Outre-mer de France Télés, les consignes d’Ernotte qui s’en préoccupe

Au siège du pôle Outre-mer de France Télés, les consignes d’Ernotte qui s’en préoccupe?

Sûrement pas Sylvie Gengoul la directrice exécutive du Pôle Outre-mer à partir du 15 décembre prochain le jour de l’arrêt passe sanitaire.

"La situation sanitaire se dégrade dans le pays avec la 5ème vague actuelle de contamination" précise pourtant "la dame de chez Suez" qui ajoute  "Au cours de la semaine écoulée, il y a eu davantage de collaborateurs testés positifs à la Covid qu'en octobre/novembre 2020."

Cette dernière de rappeler à toutes et à tous qu'à compter de lundi prochain, le télétravail devient la règle: "Dans ce contexte, la direction fait le choix de miser sur la prévention et d’essayer de neutraliser la chaîne de contamination afin de permettre à chacun de passer aussi sereinement que possible les fêtes de fin d’année avec ses proches. Ainsi à partir du 13 décembre 2021 jusqu’au 9 janvier 2022, le télétravail devient la règle, avec l’accord des managers. Seules des raisons d’impérieuses nécessités peuvent conduire à aménager cette règle".

"Les réunions de convivialité doivent être reportées" poursuit la note et c'est pourtant le moment que choisit donc la toujours directrice exécutive du Pôle Outre-mer pour convoquer tout le monde sur Paris, notamment des territoires ou la pandémie est loin d'être stabilisée!

Il se pourrait bien que l'initiative échauffe un peu plus encore celle dont la parole porte visiblement de moins en moins...en tout cas pas jusqu'à l'établissement de Malakoff.



jeudi 9 décembre 2021

Emmanuel Macron n’aura pas à nommer le président de l’ARCOM en janvier 2022, c’est fait !

Emmanuel Macron n’aura pas à nommer le président de l’ARCOM en janvier 2022, c’est fait !

« Le président de l'ARCOM est nommé par le président de la République, après avis du Parlement selon la loi organique du 25 octobre 2021, modifiant la loi organique n° 2010-837 du 23 juillet 2010 » disent les textes.

Mais on s’en cogne des textes » peste ce responsable de l’audiovisuel proche de l’ex-Orange qui ajoute « l’affaire est entendue et Macron n’a pas son mot à dire ! Il suffit de lire Satellifax (*) ».

Voilà qui a le mérite d’être clair et non, le blog CGC Média n’avait pas encore lu Satellifax (devenu d’ailleurs Satellifacts soit dit en passant).

Le blog CGC Média y a effectivement découvert la nomination de ROM par Monique Zerbib présidente par intérim de l’Hadopi depuis le 26 janvier 2021 (en vertu de l’article R.331-12 du code de la propriété intellectuelle) – elle avait succédé à Denis Rapone, qui avait été élu le 1er mars 2018 pour une durée allant jusqu’à la fin de son mandat initial en juillet 2020, prolongé ensuite jusqu’au 25 janvier 2021 – qui lui a donc passé le pouvoir en public selon Satellifacts.

«"Monsieur le président du CSA, cher Roch-Olivier Maistre, je vous confie les équipes de l’Hadopi’", a lancé la présidente par intérim de la Haute Autorité, lundi 6 décembre, à l’occasion d’une soirée de clôture au musée Carnavalet, à quelques jours de la naissance le 1er janvier prochain de l’ARCOM, issue de la fusion des deux autorités », écrit le titre de presse qui cite Monique Zerbib.

«"L’événement de ce soir ne signe pas la fin de l’Hadopi mais la poursuite de cette autorité publique indépendante, même si elle n’a plus la personnalité juridique, par le transfert, légalement organisé, de ses compétences et de ses personnels à l’ARCOM"», a-t-elle souligné dans son discours, prononcé en présence de Roch-Olivier Maistre et de Denis Rapone, ex-président de l’Hadopi et ex-dg du CSA (2004-2007) qui vient d’être désigné membre de la future ARCOM par le Conseil d’État (Satellifacts du 6 décembre) » ajoute le media qui fait toujours référence à ce qu’a déclaré Monique Zerbib.  

Si 2 des 9 membres de l’ARCOM ont déjà été désignés selon Le Figaro du mardi 7 décembre « Denis Rapone, ex-président de l’Hadopi et ancien dg du CSA, a été désigné comme membre de la future Arcom, nouvelle autorité issue de la fusion de l’Hadopi et du CSA effective au 1er janvier 2022, par le Conseil d’Etat et Laurence Pécaut-Rivolier, conseillère référendaire, a, elle, été désignée au même poste par la Cour de cassation », chacun peut-donc découvrir l’adoubement de ROM par la présidente sortante par intérim de l’Hadopi !

Monique Zerbib a enfoncé le clou jusqu’au bout,  précisant tout de même « ne pas voir dans ce rapprochement "une simple juxtaposition de compétences" mais un organisme qui sera "le support et le moteur d’une nouvelle politique publique en modernisant l’exercice de la régulation" pour une régulation "plus à l’écoute des publics et de leurs préoccupations, mais aussi résolument engagée dans la défense des libertés d’expression, d’information et de création"» mais adoubant toutefois publiquement le tweeteur ernottien par excellence comme « premier et prochain président de l’ARCOM » puisque tel n’en a pas décidé Emmanuel Macron !!

L’intéressé présent à la passation de pouvoir, a enchaîné « l’ARCOM aura du grain à moudre avec d’importants dossiers à traiter comme le projet de fusion TF1/M6 avec en tête, plus généralement, un souci de pluralité de l’offre et d’équilibre économique du paysage ».

Par sa voix, le CSA s’était déjà félicité de la publication au Journal Officiel de la loi relative à la régulation et à la protection de l'accès aux œuvres culturelles à l'ère numérique qui officialise la création, au 1er janvier 2022, de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (l’ARCOM), issue de la fusion du CSA avec la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (HADOPI) et claironné « Cette mise en place va permettre de constituer un régulateur intégré aux compétences élargies notamment sur la chaîne de la création, de la fixation des obligations jusqu’à la protection du droit d’auteur et la lutte contre le piratage », souligne le CSA. La nouvelle autorité entend également être « davantage en prise avec les enjeux du numérique, la lutte contre les infox et les contenus haineux, et la régulation des plateformes de vidéo par abonnement avec les obligations qui leur incombent ».

Personne n’attend donc plus la validation d’Emmanuel Macron qui n’aura ainsi plus qu’à acter le couronnement !

(*)



mercredi 8 décembre 2021

La promo de la compétition de drag queens « The « RuPaul’s » diffusée sur France.tv Slash, assurée par l’ex-collègue de Candilis.

La promo de la compétition de drag queens « The « RuPaul’s » diffusée sur France.tv Slash, assurée par l’ex-collègue de Candilis. 

Nombreux sont ceux qui auraient pu imaginer retrouver sur TF1 ou M6 l’adaptation de l’émission de téléréalité américaine produite aux USA par World of Wonder et Endemol France (*) en France, mais c’est sur le service public que l’émission sera diffusée.

(*) 

Les téléspectateurs ne la retrouveront pas sur les chaînes TNT du groupe mais sur France.tv Slash la chaîne entièrement numérique consacrée à la jeunesse avec une programmation pour les jeunes adultes. Elle a vocation « à générer de la conversation, à montrer que le service public ose et surprend » indique la directrice des jeux et divertissements de France Télévisions qui lance à l’adresse du ministre de l’éducation comme de tout le gouvernement Macron d’ailleurs « nous sommes en adéquation avec l’ADN de France Télévisions » !

Le concours de drag queens qui, chaque semaine aux États-Unis, soumet les candidats à différents défis pour être évalués par un groupe de juges dont font partie RuPaul et d'autres personnalités qui jugent la progression des participants et leurs performances, ne sera donc visible que sur le Net.


France Télévisions qui a donc acquis chèrement les droits d'adaptation de « RuPaul’s Drag Race » ne s’adressera donc qu’aux internautes.

Au prix que cela coûte, entre droits et tournages, chacun imagine aisément les dizaines et dizaines de millions dépensés dans ce type de programme !

C’est donc Alexandra Redde-Amiel qui en fait la promo pour « 20 Minutes » dans une interview réalisée par Fabien Randanne où elle essaie de présenter la succession d’échecs des programmes de divertissements sur France 2 en grande partie comme des succès, des audaces…sans jamais évoquer ni les audiences, ni les coûts !

Le blog CGC Média propos à ses lecteurs de découvrir les extraits de la propagande signée de l’ex-collègue de Candilis au sein de Banijay qui débute ainsi « Alexandra Redde-Amiel, directrice des jeux et divertissements de France Télévisions dresse pour « 20 Minutes » un bilan de l’année (¤) et confirme que le service public a acquis les droits d'adaptation de « RuPaul’s Drag Race ».

« Il y a quelques semaines, la mise en chantier d’une version française de « RuPaul’s Drag Race », célèbre compétition de drag queens, était annoncée. Des rumeurs annoncent une diffusion côté France Télévisions. Vous confirmez ?

Oui, Drag Race France arrive sur France Télévisions. Quand on a eu l’opportunité d’adapter ce format qui est un énorme succès à l’international, on n’a pas hésité une seule seconde. C’est une grande fierté pour nous. Ce programme sera diffusé sur France.tv Slash. Il est à destination d’un public jeune et a vocation à avoir un large écho sur nos plateformes numériques, à générer de la conversation, à montrer que le service public ose, surprend. L’unité des divertissements et jeux travaille d’arrache-pied avec les équipes d’Endemol France et Slash pour présenter une adaptation française innovante et ambitieuse.

L’identité française sera-t-elle très marquée ?

On mise sur la French Touch ! Drag Race célébrera la culture française, ses savoir-faire, la mode, le maquillage, l’art de la scène, la chorégraphie… On va montrer nos spécificités.

Ce concours s’inscrit dans une logique d’universalité du service public – France Télévisions s’adresse à toutes, à tous et à chacun et à chacune –, d’envie de découverte et de recherche de nouveaux talents dans tous les domaines. La scène drag française est riche, on est heureux d’offrir à ces artistes un plateau à la mesure de leur art incroyablement complet, leur permettant d’exprimer toute leur créativité, leur univers artistique, leur personnalité. C’est un spectacle qui va nous faire du bien, nous permettre de partager des émotions et rassembler un public que l’on veut large et divers ».

Voilà ça c’était pour le concours de drag queens. Ensuite et il faut quand même oser, l’intéressée tente de transformer la longue liste de flops sur France Télés en paris nécessaires voire en succès avec un petit mot pour se faire mousser concernant l’UER où l’ex-Orange passe une bonne partie de son temps ! (¤)

(¤)

Quels bilans tirez-vous côté divertissements cette année ?

Sous l’impulsion de Stéphane Sitbon-Gomez [l’ex-dircab d’Ernotte, ndlr] nous avons événementialisé nos offres. Nous continuons les créations de divertissements et les rendez-vous s’installent. Il y a de beaux rendez-vous gagnants : la création d’Eurovision France, l’hommage à Johnny Hallyday, les Victoires de la musique qui ont battu leur record depuis 2014, la Fête de la musique en direct de Roland-Garros, Le Quiz des champions, La Boîte à secrets, Allez viens je t’emmène, les 300 Chœurs ou encore les programmes du week-end comme Vivement Dimanche de Michel Drucker. Il y a eu de beaux records avec Laurent Ruquier et Les enfants de la télé et Jean Luc Lemoine avec sa bande dans Samedi d’en rire.

« The Artist », lancé à la rentrée n’a pas trouvé son public. Plusieurs observateurs ont noté que le concept était une bonne idée mais que la mécanique était confuse. Une saison 2, remaniée, pourrait-elle voir le jour ?

Comme je l’ai dit, découvrir des talents est une marque de fabrique de France Télévisions et nous le revendiquons. C’est une des grandes forces de Nagui, d’ailleurs, avec Taratata. Cette mise en lumière, on la retrouve dans d’autres émission comme Basique ou Eurovision France. C’était aussi l’objectif de The Artist avec la mission de faire découvrir des auteurs, compositeurs et interprètes. C’était un pari. On peut bien sûr toujours analyser ce qui a marché ou non – et c’est essentiel pour construire la suite – mais il me semble important de retenir sur cette émission que Nagui et France Télévisions ont contribué à faire découvrir de très beaux talents qui, je peux vous le dire, nous réservent de belles surprises. Nous continuons à oser, à étonner, à renouveler. C’est un pari difficile, avec des moments faciles et d’autres moins mais c’est essentiel pour avancer.

De toute façon, notre access star avec Nagui est toujours aussi puissant et garde le lead quasiment tout le temps avec « N’oubliez pas les paroles »  et des progressions de presque 1 point sur un an. Le prime spécial a fait 17 % de part d’audience samedi dernier avec plus de 3 millions de téléspectateurs. Cette émission est le rendez-vous que les téléspectateurs attendent et que l’on a envie d’avoir. 

Quel bilan tirez-vous de la version remaniée de « Spectaculaire ! » avec Jean-Marc Généreux rejoint par Cyril Féraud ?

Quand on lance des nouveautés, l’important est de s’installer. On a modifié des choses dans le prime. Ce n’était que le deuxième numéro, un troisième va arriver bientôt. On fera un bilan après cette prochaine diffusion et on verra ce qu’on décidera. Une chose est sûre : on est en adéquation avec l’ADN de France Télévisions qui est de continuer à offrir du grand spectacle….

« Chacun son tour » a été lancé en remplacement des « Z’amours », également présenté par Bruno Guillon. Là aussi vous estimez que le pari est gagné ?

Chacun son tour a très bien démarré. On est à plus de 700.000 téléspectateurs avec des pointes à 18 %. On est ravis de ce qui se passe sur les jeux du matin. il y a aussi Y’a pas d’erreur ? avec Alex Goude qui est venu enrichir la case du samedi. On est autour de 600.000 téléspectateurs et 12 % de part d’audience. En soirée Tout le monde a son mot à dire présenté par Olivier Minne et Sidonie Bonnec a pris trois points sur un an, avec 1.4 millions de téléspectateurs….

En somme, tout va bien et les contribuables en ont pour leur argent !! 

mardi 7 décembre 2021

Transfert des salariés vers FTS : le SNPCA-CGC et le cabinet d’avocat qui le représente dans la procédure, optent pour un nouvel angle d’attaque.

Transfert des salariés vers FTS : le SNPCA-CGC et le cabinet d’avocat qui le représente dans la procédure, optent pour un nouvel angle d’attaque.

Après avoir échangé avec ses conseils le SNPCA-CGC qui avait saisi la Cour d’Appel de Paris pour faire interdire le processus de transferts ILLÉGAUX vers la SA Le Studio que le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte n’a pas abandonné contrairement aux sornettes qui circulent sur ce sujet, a opté pour un désistement d’instance mais pas un désistement d’action évidemment.

Pourquoi ? S’agissant de la recevabilité du SNPCA-CGC, France Télés qui pour l’essentiel insiste sur la jurisprudence constante en matière de transfert, selon laquelle seul un salarié concerné par un transfert est recevable à agir en contestation de ce transfert, le syndicat ne pouvant qu’intervenir en appui, la cour aurait pu se laisser entrainer dans ce sens et ne pas suivre les arguments de syndicat.

Cette argumentation est contestable et aurait pu faire l’objet d’un débat de seule forme devant la Cour d’appel…En effet, dans leurs écritures, en vue de l’audience du 9 décembre, la société France Télévisions soutenait que « les demandes du SNPCA-CGC seul syndicat à agir, seraient devenues sans objet, dès lors que Delphine Ernotte, au terme d’un CSE extraordinaire qui s’est tenu le 18 octobre 2021, a[aurait] officiellement annoncé que le transfert automatique des contrats de travail des salariés était annulé ».

« […] je vous annonce que j’ai décidé qu’il n’y aurait pas de transfert automatique des salariés de FTV SA à FTV Studio. Donc, la production des émissions va bien être transférée comme c’est le cas pour Télématin. En revanche, chaque salarié pourra faire son choix.

Ceux qui souhaitent rejoindre FTV Studio pourront le faire dans les conditions qu’on a évoquées dans les instances et qu’on leur a confirmé par écrit. Celles et ceux qui souhaitent garder leur contrat de travail avec FTV SA continueront à travailler dans leurs émissions sous la forme de détachement ou de la mise à disposition » y indiquait « la dame de chez Suez ».

La même qui déclarait pourtant à Voici quelques jours plus tard après la tentative de suicide à Télématin:  "ce drame arrive dans un conteste décrié; maintiens que le renforcement de notre filiale demeure un objectif stratégique, mais dans ce contexte d’incompréhension et cette escalade de tensions, je décide de stopper ce transfert automatique. La production de ces émissions sera transférée, mais les salariés pourront choisir". 

(* Le lien: Crise à Télématin : une salariée de l'émission a tenté de se suicider, Delphine Ernotte sort du silence - Voici)

Il est donc particulièrement clair de constater que la production de ces émissions sera bien transférée (dixit) contrairement à ce que l’entreprise ose prétendre dans ses conclusions qu’elle destinait à la Cour d’Appel.

C’est pourquoi pour ne pas que la Cour se laisse abuser par ces fallacieux arguments et possiblement rejeter techniquement les arguments du syndicat, le SNPCA-CGC a décidé de changer son fusil d’épaule pour mieux combattre les basses manœuvres de la direction.

Avec Maître Gallois et Maître Lambert, l’angle d’attaque retenu par le SNPCA-CGC est donc celui du changement d’instance pour basculer dans une procédure en référé d’heure à heure afin de continuer à faire valoir les droits de salariés.

Le SNPCA demeure farouchement opposé au principe même de transfert partiel de l’activité et des salariés de France Télévisions à FTV Le Studio, contraire à l’esprit de la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision ayant pour objet d’assurer un principe d’unicité du service public audiovisuel et d’égalité de l’ensemble des salariés. 

Le transfert des émissions de France Télévisions à France Télévisions Studio aura aussi comme conséquence de créer d’importantes inégalités de statut et de traitement parmi les salariés des deux sociétés ! 

En effet, au sein de France Télévisions Studio, des salariés qui exerceraient des fonctions similaires seront soumis pour les uns [ceux qui seront détachés par FTV], à l’accord collectif de France Télévisions de 2013 et pour les autres, à la Convention collective nationale de la Production audiovisuelle du 13 décembre 2006. 

Une telle disparité de traitement est parfaitement contraire à la loi de 2009 et à l’accord collectif de 2013 qui a vocation à s’appliquer à l’ensemble des salariés de l'entreprise unique !!

Aussi, si « les salariés travaillant actuellement aux émissions transférées peuvent conserver leur statut de salariés France Télévisions », injustice au regard es salariés en place et qui s’appliquerait à celles et ceux qui seront engagés dans l’avenir par la société France Télévisions Studio afin de travailler sur ces mêmes émissions !

Rien ne justifie que les salariés de FTV Le Studio à qui la direction de FTV impose de récupérer une part importante de l’activité de production de France Télévisions, ne puissent pas bénéficier des dispositions de l’accord collectif de 2013 qui avait pourtant été négocié en leur faveur.

Le transfert d’activité aura pour effet de vider entièrement la loi de 2009 et l’accord collectif de 2013 de leur substance.

Le SNPCA-CGC qui reste en pointe du combat au bénéfice des salariés de France Télévisions, sans aucune compromission, mais toujours avec engagement et vigueur, va donc concrétiser son action dans une nouvelle procédure judiciaire avec la possibilité en filigrane, d’une question prioritaire de constitutionnalité devant tant de mauvaise foi.

lundi 6 décembre 2021

Les députés vont donner des boutons à l’ex-Orange qui pourrait s’assoir sur son partenariat avec Amazon.

Les députés vont donner des boutons à l’ex-Orange qui pourrait s’assoir sur son partenariat avec Amazon. 

Les députés ont apparemment décidé de donner des boutons à l’ex-Orange…ou plutôt de les faire disparaitre des télécommandes TV.

 

Chacun pourrait croire à une mauvaise blague mais le site Futura-Tech sous la plume de Louis Neveu, donne le détail du dossier sur lequel voudrait plancher la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale : supprimer la présence de boutons aux principaux services de streaming sur les télécommandes des téléviseurs connectés comme  Netflix, Prime Vidéo (Amazon) ou encore Disney+ qui pourraient « mettre en danger les chaînes de télévision française ».

 

Était-ce le big bang dont parlait Emmanuel Macron, voilà deux ans ?  A force d’entendre pérorer l’ex-Orange depuis une demi-douzaine d’années sur « ces géants américains qui menacent notre souveraineté » – encore tout récemment dans Le Figaro certains ont fini par croire que si la télé publique est au fond du fond, ce serait à cause plateformes Outre-Atlantique !

 

La plupart des parlementaires va-t’en-guerre, n’était sûrement pas au courant du partenariat signé par Ernotte avec Amazon…qui ne va pas vraiment dans leur sens.

 

Le blog CG Média vous propose de découvrir l’article en question sur les travaux parlementaires, deux mois avant l’élection présidentielle :

 

« Avec des ventes de téléviseurs connectés en forte progression, de plus en plus de Français délaissent les chaînes classiques pour regarder la télévision à la demande. Pour la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, la présence de boutons d'accès aux principaux services de streaming sur les télécommandes pourrait mettre en danger les chaînes de télévision française.

 

C'est sur la guerre des boutons que vont plancher les députés français durant deux mois. Les boutons dont il s'agit sont ceux qui donnent un accès direct à Netflix, Prime Vidéo, ou encore Disney+ sur les télécommandes des téléviseurs connectés. Une pratique qui pourrait avoir pour effet de détourner les téléspectateurs des chaînes de télévision françaises puisqu'elle a conduit à la création d'une commission d'enquête parlementaire dite « rapide » par l'Assemblée nationale. La commission des Affaires culturelles du parlement doit en effet rendre un avis à la fin du mois de janvier sur cette question.

 

Avec les téléviseurs connectés et même les box, il faut dire que la consommation de programmes est différente avec des applications de vidéo à la demande ou de replay qui sont accessibles facilement et pratiquement toujours préinstallées. La présence du logo sur la télécommande d'un de ces services de streaming fait d'ailleurs l'objet d'accords financiers avec les constructeurs de téléviseurs. C'est notamment le cas pour Samsung et LG avec Netflix.

 

Encore l’exception française.

 

Les boutons labelisés accentuent sans doute le phénomène, mais est-ce au point de représenter un « danger » pour les chaînes de télévision française comme le souligne Bruno Studer, le président de cette commission des Affaires culturelles ? C'est possible mais la peur n'arrêtant pas le danger, ce sera la réalité des usages qui viendra le démontrer. À moins peut-être d'imposer un bouton Salto

 

Dans ce sens, les députés ont déjà ajouté un article à la loi relative à la liberté de la communication promulguée, le 30 septembre 1986. À compter du 1er janvier 2022, elle imposera, sous peine de forte amende, une visibilité appropriée des services d'intérêt général sur les interfaces des téléviseurs et des enceintes. Une façon de rendre plus visible l'offre française. »

 

Les 52,7% des Français qui sont désormais abonnés à au moins un service de SVoD, apprécieront !

 

Selon la 3ème vague du Baromètre OTT NPA Conseil/Harris Interactive réalisée fin décembre 2020 où Netflix consolide son leadership, Amazon en France comme au Royaume-Uni totalise les plus fortes progressions quand Disney+ lancée le 7 avril l’an passé, enregistre une percée « spectaculaire » avec 13% des Français désormais utilisateurs du service, ça devrait faire un nombre d’électeurs heureux de ne plus pouvoir zapper librement sur leur écran TV.

L’anti-Richard en sauveuse d’Orange !?

L’anti-Richard en sauveuse d’Orange !?

C’est une prédiction très chaotique que dresse à dessein « franceinfo : » sur « La démission de Stéphane Richard (qui) risque de fragiliser Orange à l'heure où l'entreprise doit affronter de grands défis ».

Voilà le décor planté. Qui pour « affronter ces grands défis » de demain et combattre les géants américains ces GAFAM dont « La mainmise sur les plateformes et les réseaux sociaux », a(urait) à en croire l’ex-ingénieure d’Orange parachutée sans aucune connaissance dans l’audiovisuel, « un impact majeur sur les fondements de notre démocratie » Ben voyonsAh! cet État défaillant que certains n'hésitent pas à tacler.

Une petite idée ? Un indice ! 

Qui déverse son flot de bile depuis une demi-douzaine d’années sur ces fameux GAFAM qui seraient la cause de tous nos maux et qui « menace(raie)nt notre souveraineté » mais vient quand même de signer un partenariat avec le champion de la vente par correspondance et de la SVOD, à savoir Amazon ?

Allez, un petit effort…une autre indication peut-être ?!

Elle adressait un mail à 110.000 salariés, le jour même où il était mis en examen. Ça y est, ça vient ?

Alors, que « Stéphane Richard règle ses comptes avec l’establishment – à savoir l’Etat-actionnaire qui l’a porté à la tête de l’opérateur » comme l’écrit Romain Pomian-Bonnemaison pour Pressecitron, l’État, actionnaire à 23%, devrait peser de tout son poids, dit-on en coulisses, pour imposer son choix à 4 mois du 1er tour de l’élection présidentielle.

C’est en gros, la tonalité de l’article de Fanny Guinochet pour le site info de France Télévisions…il faudrait une personne qui connait le secteur (mais l’a quitté) pour en prendre le contrôle et faire refleurir le business !!

« Comme les prétendants en interne ne manquent pas, il risque d’y avoir des tiraillements, ce qui n’est pas bon pour les affaires… Stéphane Richard laisse (certes) un groupe dans une situation économique et financière saine mais qui souffre beaucoup en Bourse. Son titre, qui valait plus de 15 euros fin 2019, végète désormais sous les 10 euros… » peut-on lire sur « franceinfo : ».

« Dans ce contexte, son départ et la période de bouleversements qui s’ouvre risque de dissuader encore un peu plus les investisseurs…Reste que ce changement risque de fragiliser le groupe à un moment où il affronte de gros défis, comme le déploiement de la fibre qui est un levier de croissance important.

Orange qui est une grosse machine de 140 000 personnes, dont 82 000 en France et a réalisé au 3ème trimestre 2021 plus de dix milliards d’euros de chiffre d’affaires, doit accélérer, notamment dans les campagnes. Surtout que côté téléphonie mobile, la concurrence est très forte…  

Les problèmes ne s’arrêtent pas là : d’autres activités du groupe ne fonctionnent pas très bienL’exemple le plus frappant est la création d’Orange Bank, qui a certes séduit plus d’un million et demi de clients mais enregistre 750 millions d’euros de pertes depuis 2017… » explique encore le site public.

Si après tout cela, il subsiste encore un doute sur qui l’État devrait tenter d’exfiltrer pour succéder à l’ex-directeur de cabinet de la ministre de l'Économie Christine Lagarde, c’est que la ficelle n’était peut-être pas assez grosse comme aurait dit Jacques Chirac !