Cohérence et convictions aux abonnés absents pour Sibyle Veil qui renie ses propos en un claquement de doigt !
« Je
ne suis pas favorable à la fusion de l’audiovisuel public », avait précisé au Figaro en juin, la pédégère de Radio
France depuis avril 2018 afin de se démarquer de l’ex-Orange qui fut la seule devant
les sénateurs à soutenir le projet allant même jusqu’à se porter candidate
pour prendre la tête de cette nouvelle ORTF !
Alors qu’elle
avait assuré en juin vouloir connaître le projet de l’État pour l’audiovisuel
public avant de s’engager à nouveau et que l’Exécutif
n’a rien précisé du tout, pire n’affiche aucune stratégie face à un secteur en
perdition (n’ayons pas peur des mots), Sibyle
Veil vient de déclarer briguer un second mandat.
L’intéressée en
totale contradiction avec ses déclarations – elle n’est
donc pas différente des autres qui disent tout et son contraire ! – vient
d’annoncer par courriel aux salariés du groupe public qu’elle allait « soumettre sa
candidature à un renouvellement ». Et niveau démago et
langue de bois, l’énarque n’y est pas allée avec le dos de la cuiller.
« Je voudrais que
chaque Français bénéficie de ce que nous pouvons lui apporter. Car je pense que
nos programmes de qualité peuvent changer la vie de celles et ceux qui les
écoutent. » a-t-elle lancé avant d’ajouter vouloir
« Parler aux jeunes générations » et « avoir encore beaucoup d’idées…»!
Sur l’incertitude
du financement de l’Audiovisuel public induite par la suppression de la
redevance, Sibyle Veil est devenue muette…tout
juste répète-t-elle qu’« Un grand
débat aura lieu dans l’année [encore un ! ndlr] lors
duquel seront discutés nos missions, nos moyens et nos organisations » en
indiquant pourtant « Au
moment où je vous écris, je ne peux donc pas vous dire dans quel cadre précis
se dérouleront les cinq prochaines années ».
Quelle pathétique
et ridicule posture qui la discrédite évidement et rejaillit sur l’entreprise
publique par ricochet.
Les sénateurs Roger Karoutchi et Jean-Raymond
Hugonet avaient ainsi pointé du doigt dans un rapport « l’inertie
du gouvernement en la matière, qui n’a pas su ni voulu anticiper, en son temps,
les incidences de la disparition de la taxe d’habitation sur le
prélèvement de cette contribution et présente aujourd’hui la disparition de
la CAP comme une simple mesure de pouvoir d’achat, déconnectée de toute
réflexion stratégique sur l’organisation et le périmètre de l’audiovisuel
public. » et souligné que « le budget de l’audiovisuel
public qui devra donc être débattu chaque année au Parlement, pourra faire
l’objet de coupes ou d’instrumentalisation politique »
« Soit les 3,85 milliards
d’euros versés chaque année à l’audiovisuel public sont garantis et le
contribuable continuera de les payer, soit ce budget fondra et la promesse de
pérennisation n’est qu’un leurre » ont vite compris nombre d’observateurs
du secteur qui optent tous pour la seconde hypothèse et considèrent tous que
le gouvernement Macron est en train de parfaire le travail de casse misant
probablement sur l’infirmière TV pour finir le job !
Le
Capitaine de l’Arcom-enterprise qui commencera avec son équipage, dès
novembre, les auditions pour les présidences de Radio France et de FMM pour des
nominations en 2023, devrait continuer comme d’habitude à mettre en œuvre les
consignes de la Flotte, histoire d’entrainer définitivement
l’audiovisuel vers le trou noir où quelques-uns le conduisent résolument.
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