jeudi 24 novembre 2022

Quel est le PPDC entre Hidalgo et sa pote Ernotte après Arnaud N’Gatcha?

Quel est le PPDC entre Hidalgo et sa pote Ernotte après Arnaud N’Gatcha ?

Avec Arnaud N’Gatcha « adjoint à la Maire de Paris en charge de l'Europe, des relations internationales et de la francophonie » d’Anne Hidalgo mais aussi nommé par Delphine Ernotte « directeur des opérations spéciales à France Télévisions », grassement payé [plus de 100.000€/an comme le montre sa déclaration à la HATVP (cliquez ici)] par le contribuable français mais aussi parisien, le Plus Petit Dénominateur Commun entre les deux copines semble bien être: le PIPEAU.

La première sévèrement défaite à la dernière élection présidentielle (1,74% des suffrages) vient d’être épinglé par Le Canard enchaîné pour « ses promesses qui s’envolent en fumée » dans son article « Hidalgo part à la taxe » (ci-après)…

La seconde et sa propagande d’autosatisfaction continuelle à l’adresse de l’actionnaire donc l’État, les Tutelles, les politiques, la Représentation nationale, les salariés mais aussi par-dessus tout, les contribuables que le blog CGC Média renvoyait hier – documents à l’appui aux dizaines et dizaines de millions d’argent public englouti à fonds perdus dans le fiasco ernottien Salto, tout ça en maquillant les données au travers de documents comptables insincères.

En voici quelques exemples parmi tant d'autres.

Lundi dernier, alors que l’ex-Orange chantait au Figaro que « Salto atteindrait bientôt le million d’abonnés, deux ans seulement après son lancement. » ajoutant que la plateforme « fait la démonstration qu’elle avait de la valeur et aussi un avenir mais pas avec l’actionnariat tel qu’il est aujourd’hui », les documents que débusquait le blog CGC Média, montre que la quasi-totalité du propos s’avère être du PIPEAU.  

Outre le fait que Salto n’a pas publié ses comptes en 2021 le plus illégalement qui soit puisque c’est là une obligation légale, l’infirmière TV va une fois encore débiter ses salades.  

D’abord, les documents financiers qu’a fournis le blog CGC Média dans son article « La dernière incartade ernottienne qui pourrait bien finir devant la Justice en scandale d’État ! » prouvent que c’est encore du PIPEAU...ou de la FLÛTE comme l'aurait dit Emmanuel Macron !

Il suffit pour le vérifier de regarder les extraits des écrits de France Télés généralement bien enfouis dans la masse.

Tout d’abord dans ce qui est adressé aux contrôleurs d’État, à Bercy, aux administrateurs, pas une ligne sur Salto, à part pour évoquer la liquidation ou le changement de pactes d’actionnaires (¤)

« En mai 2021, les groupes TF1 et M6 ont annoncé leur entrée en négociations exclusives en vue de fusionner à l’horizon fin 2022. Cette opération est soumise à l’avis de l’ARCOM et à l’autorisation de l’Autorité de la concurrence, qui devrait rendre sa décision à l’automne 2022. La perspective d’une fusion entre les deux associés de France Télévisions au sein de Salto modifierait très substantiellement l’équilibre de gouvernance paritaire qui avait présidé au lancement de Salto.

Compte tenu des incertitudes que ce contexte fait peser sur la gouvernance future de Salto, des discussions ont été engagées entre France Télévisions, TF1 et M6 en vue de définir les nouveaux contours de l’actionnariat de Salto en cas de réalisation de la fusion ainsi que les modalités de contribution de France Télévisions au financement du projet dans cette perspective. Ces discussions sont toujours en cours au moment de l’arrêté de comptes 2021 ».

(¤) 

Toujours du PIPEAU donc au regard  des termes du pacte d'actionnaires qui lie au minimum pour 5 ans TF1, M6 et France Télés. (ci-après)

Ensuite, il est inutile de chercher des références chiffrées, France Télés a trouvé la feinte. Il n’est question que de « la filiale France Télévisions SVOD » – formule choisie pour masquer les pertes abyssales cumulées de Salto qui représente des dizaines de millions d’euros d’argent public – et gloser sur le fait que « Salto n’est pas accessible sur de nombreux supports ».

Ce sont les comptes publiés en 2021 par TF1  qui déteint 33,33 % des parts dans Salto (à égalité avec M6 et FTV) qui déclare une perte de 28,6 millions d’euros pour ce 1/3 que comptabilise le groupe de télé privé. (ci-après)

On est donc probablement au-delà des 180 millions de pertes qu’affiche Les Echos pour Salto, cette semaine.


Enfin, sur le montant des frais liés au lancement de Salto (l'échec ernottien par excellence qui a coûté une blinde aux Français), il faudra bien que quelqu'un pose la question en attendant qu'un juge le fasse: Combien ont encore coûté aux contribuables ces consultants qu'évoque globalement l'ex-Orange dans ces quelques hallucinantes lignes (ci-après) couchées ainsi sur le bilan 2020: "honoraires consécutifs aux différents accords et partenariats, suivi des négociations sur le volet de la concurrence, suivi des contentieux, honoraires des experts, coût de la fiducie (pour le suivi des flux financiers au titre de la distribution), etc..."

Les Français sont en droit de savoir quels sont tous ces gens et toutes ces boites que le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte français a sélectionné pour conduire à la catastrophe annoncée ?!
Le blog CGC Média pose Officiellement  la question au Pouvoir qui s'agissant des deniers publics, n'aurait jamais dû fermer les yeux.

Pourquoi l'ex-dircab arrive-t-il à ce stade? 

Parce qu'après la démission du premier président de cette « filiale SVOD » de circonstance, c'est Sitbon-Gomez qui prenait la place ! 















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