mercredi 14 décembre 2022

Comment Emmanuel Macron veut-il que les Français le croient avec ces mensonges qui vont tuer définitivement la télé publique?

Comment Emmanuel Macron veut-il que les Français le croient avec ces mensonges qui vont tuer définitivement la télé publique? 

L'ex-Orange qui déclarait, le 8 décembre dernier devant les sénateurs de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat,  que « l’avenant qui vient de s’écouler a porté en lui un plan de transformation très ambitieux et respecté qui va se poursuivre en 2023 », a juste signé devant les administrateurs au Conseil d'Administration de France Télés, l'arrêt de mort de la télé publique.

Celle que beaucoup surnomment "le bras armé d'Alexis Kohler" vient en effet d'expliquer à ces représentants de l'État, comment s'y prendre pour flinguer définitivement la télé publique: "France Télévisions comme la BBC devrait passer au tout numérique."

Non contente d'avoir dénoncé les plateformes américaines les comparant même au "diable", de s'être lamentablement planté avec Salto dont les pertes cumulées sont aujourd'hui catastrophiques avec peu d'espoir de revendre quoi que ce soit à qui que ce soit, au moment où Universal et Paramount viennent grossir les rangs de la SVOD, l'intéressée est à présent en roues libres.

Après s'être enflée comme la grenouille pour se faire plus grosse que le bœuf outre-Atlantique de la vidéo à la demande et avoir raconté au Sénat que  « France.tv, la plateforme de contenus était(serait) la 1ère plateforme vidéo de France, passée 1ère en juillet et en août, devant TF1, devant M6 et progresse(rait) énormément de 30% en 1 an avec des audiences qui ont(auraient) doublé en 4 ans avec 27 millions de visiteurs uniques/mois et 22 millions de visiteurs uniques/mois pour franceinfo avec un taux (bidon) de plus de 40% de couverture ", "La dame de chez Suez" n'avait d'ailleurs pas hésité à affirmer "Entre nous c’est plus que NETFLIX »!

Pauvre France où "la dame de l'UER" se croit au dessus des géants américains, de la très british BBC et annonce à l'actionnaire la mort de la télé publique...Exfiltrée de France Télécom en 2015 dans les conditions que tout le monde connait à présent, parachutée derechef en 2020 lors d'une incroyable mascarade romesque qui a fini par discréditer définitivement le successeur de Schrameck (lui-même grillé), pour parler télé alors qu'elle n'y connaissait rien, n'aura cessé de l'enterrer avec du Numérique à toutes les sauces....

Selon nos informations, l'infirmière TV s'est du reste longuement exprimée à ce sujet lors du C.A. indiquant "être parfaitement en phase avec le plan stratégique de la BBC". Le ridicule ne tuant plus, Ernotte y a affirmé : "la plateforme France.TV touche(rait) déjà tous les mois «plus de Français que Netflix ou Disney+»!

Au secours !...Des dizaines de bobards enchainés les uns derrière les autres au quotidien, ne font pas une vérité !

Que la BBC qui exporte à travers le monde ses programmes de qualité, envisage de passer au tout numérique dans un horizon de 10 ans (hypothèse apparemment évoquée la semaine dernière par son directeur général Tim Davie), il n'y a rien de comparable entre les deux groupes publics et surtout pas la possibilité de calquer l'un sur l'autre !!! 

Ras-le-bol d'entendre à longueur de journées les élucubrations ernottiennes qui parlent de marques comme DaucyLiebig ou William Saurin, racontant que "Le service public aujourd'hui, c'est 6 marques, 6 plateformes et encore le double ou le triple de sites Internet" et répétant à l'envi "Notre ligne d'horizon est le regroupement pour accroître notre puissance".

Aussi aberrant qu'un ministre des finances qui ne parlerait toute la journée que des transports !!

N'ayant donc aucune gêne à se comparer au directeur général de la BBC, Delphine Ernotte déclare «d'ici à 10 ans, les médias TV devront faire des choix stratégiques majeurs sur le mode de diffusion de leurs contenus»...et d'imaginer la baptiser "France Médias +" - idée pour laquelle elle prétend militer depuis 2020 ! -  curieusement au moment où Sandrine Roustan qu'il fallait évincer dès le début des pseudo auditions devant ROM and co, elle, proposait de nommer son projet de global média particulièrement visionnaire : "France Médiavisions"... titre dûment déposé que l'ex-Orange a (vainement) tout fait pour récupérer...en vain !

Est-ce ce là une partie "du plan secret du Gouvernement pour privatiser France 2 et s’en débarrasser..." que citait l'ADAP entre guillemets dans ses écrits, faisant références aux "confidences faites aux syndicats qui disaient leurs inquiétudes sur le sort des stations d’outremer, lors d'une visite en Guadeloupe et en Martinique de la Dame Ernotte" (sic)



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