La Justice a condamné l'ex-Orange ès qualité mais cette dernière s'en moque !
En préambule, le blog CGC Média reprendra las récents propos de Patrick Sébastien tenus dans la presse: "Ces gens-là, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse, on peut rien faire contre eux, ils sont au-dessus des lois. Ils sont au-dessus de tout et au-dessus des gens, mais on ne changera pas ce système-là..."
Alors que Ouest France (*) revient sur l'interview totalement égocentrée que l'ex-Orange a consenti à donner à L'Équipe, le mépris qu'elle affiche à une décision de Justice fait jaser sur les réseaux sociaux.
"Delphine Ernotte devrait préparer ses interventions et les soumettre à des gens plus éclairés ou même au service juridique avant de les verser ainsi à la presse. Il y a de sa part un manque total d’éthique et un mépris absolu de la décision de Justice rendue, bref, une arrogance aveugle et inexcusable à ce niveau de responsabilité" réagit cet internaute après l'interview de L'Équipe et l'article de la PQR qui s'en est suivi.
Extrait :
"En mars 2022, près de deux ans après son renvoi de France 2, l’ancien reporter au service des sports Pierre-Etienne Léonard remportait une bataille juridique.
Le conseil des Prud’hommes de Paris condamnait France
Télévisions à lui verser 45.000 euros d’indemnités et 100.000 euros de dommages
et intérêts pour licenciement "abusif" et "sans cause réelle ou
sérieuse".
« L’argent ne m’apporte aucune satisfaction. J’avais un métier où j’étais épanoui. Puis, j’ai tout perdu de manière injuste », réagissait dans les colonnes du Point l’ancien reporter de Stade 2 qui a toujours assuré ne pas comprendre les « propos sexistes » et les « comportements inappropriés » ayant conduit à son licenciement.
Aucun regret pour Delphine Ernotte
Malgré cette décision de justice rendue, et alors que les Prud’hommes doivent encore se prononcer sur les cas d’Alain Vernon et Jean-François Laville, Delphine Ernotte a assuré dans un entretien à L’Équipe (¤) ne pas regretter ces trois licenciements. « Je prends le parti de croire les femmes. Je ne crois pas que ce soit si partagé que cela dans la société… J’ai conscience aussi que certains hommes ne réalisent pas l’impact qu’ils peuvent avoir sur les femmes de leur entourage mais ce n’est pas acceptable pour autant. La décision n’est pas facile à prendre parce que je vois bien qu’il y a de l’incompréhension. Si certains avaient reconnu leur erreur, on aurait pu trouver un terrain d’entente. Ce ne sont jamais de belles histoires, c’est triste », a-t-elle déclaré dans les colonnes du quotidien sportif..."
"Alors que France Télévisions diffuse une série documentaire sur l'affaire d'Outreau, les propos prononcés par la présidence du service public à propos de l'affaire du service des sports de FTV dans L'EQUIPE et repris textuellement dans ce papier de Ouest France en lien ci-joint sont graves et le refus de prendre en compte une décision de justice l'est tout autant." dénonce cet autre qui ajoute "Quand les dossiers sont vides, les accusations fausses, et que la justice conclue à un licenciement abusif, le minimum est de faire silence, voire si on a un peu de courage, de reconnaître son erreur, celle d'avoir brisé la vie d'un être humain, et sans doute 3 en tout, hommes ou femmes, gratuitement, pour de la com interne et externe."
(¤)
Puis de faire un parallèle - adéquat ou pas avec Outreau - en reprenant les propos, d'Ernotte dans un tel contexte: " si les accusés d'Outreau avaient reconnu leurs erreurs dès le départ, on aurait pu trouver un terrain d'entente ..."
Pourquoi diantre, ces 3 journalistes devraient ils reconnaitre de soi-disant erreurs que la Justice ne reconnait pas, condamnant au passage lourdement l'entreprise pour l'avoir raconté ?
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