La responsabilité pénale pour ROM et l’Arcom mais aussi pour la ministre dans les dizaines de millions cramés par l’ex-Orange dans Salto !
Par courrier du 28 octobre 2022, Rima Abdul-Malak la remplaçante à la Culture
de Roselyne Bachelot saisissait pour avis l’Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique (l’« Arcom »), conformément à
l’article 53 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de
communication, des projets d’avenants aux contrats d’objectifs et de moyens
( « COM ») susceptibles d’être conclus entre l’État et les sociétés audiovisuelles
publiques plus particulièrement France Télévisions.
Histoire de ne pas trop se mouiller, ROM et compagnie
indiquaient que « Ces projets d’avenants, objet du présent avis,
résultaient du choix fait par le Gouvernement de prolonger d’un an ces COM,
dans un contexte de transition pour l’audiovisuel public ». Autrement
dit, si problème il y a ce ne sera pas nous mais les Tutelles et le
gouvernement !
Grossière erreur…Toutes celles et ceux qui ont fermé les yeux sur les pertes abyssales - « Près de 70 millions d’euros cramés, jetés à la poubelle
avec Salto. Cela devrait résonner à France Télévisions comme l’aveu d’un
désastre financier ! »
écrivait l’ADAP hier dans son article « Il s’agit bien d’une faute grave, d’une erreur
industrielle colossale » - sont juridiquement et pénalement responsables !
A commencer effectivement par les membres de ladite instance de régulation qui validaient ainsi les choix de l’ex-Orange et ses thuriféraires « L’Arcom rappelle que certains des objectifs fixés par les COM en matière d’audiences, de financement de la création ou de responsabilité sociale sont très ambitieux. Ils ont été atteints par les sociétés et sont donc reconduits dans les projets d’avenants. » et ajoutaient « Ce choix s’explique non seulement par la période de transition décrite plus haut mais aussi par le fait que les grandes exigences initiales des COM portaient des ambitions fortes pour les missions fondamentales de service public ».
Dommage pour eux car depuis, la liquidation de Salto l'incroyable tocade ernottienne a été actée ainsi que l'annonçait le blog CGC Média avec "des pertes cumulées qui s’élèvent à quelque 200 millions d’euros" comme l'écrit Le Figaro.(*)
Les dizaines de millions d’argent public donc
pris dans les poches des Français et « jetés
à la poubelle avec Salto », font donc partie de ces
« ambitions
fortes pour les missions fondamentales de service public » auxquelles
fait référence l’Arcom ?!
L’hallucinante permissivité constatée ici, aura des répercussions pour les acteurs et complices de ce que France Télévisions a présenté aux administrateurs, à la Représentation nationale, aux Tutelles donc au gouvernement comme un soi-disant « budget est à l'équilibre pour ‘’la 8ème année consécutive’’ nonobstant « plusieurs zones de risques importants liés notamment au niveau et à l'impact de l'inflation sur les comptes » soulevés tout de même par son conseil d’administration.
La Justice devra trancher mais avant tout l’État et son Chef qui ne pourra rester sans réagir face à tous ces millions mis dans une lessiveuse et brûlés en grand feu de joie alors que les Français à qui l’on demande de faire des économies dans ce contexte d’inflation souffrent chaque jour de la situation économique problématique.
(*)
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