L’invraisemblable acharnement du Canard enchaîné à vouloir virer l’intègre et courageux Christophe Nobili…
« Pour la troisième fois
en moins de six mois, la direction du « journal satirique » s’acharne à tenter de
virer le journaliste Christophe Nobili, délégué syndical, secrétaire du CSE et
lanceur d’alerte… en quémandant désormais la permission de le mettre à la
porte auprès du ministère du Travail et du Plein Emploi - et donc en dernier
ressort auprès du ministre lui-même Olivier Dussopt» précise le
communiqué publié le 9 octobre dernier (*)
qui poursuit « Faire ainsi appel à un ministre pour trancher un
conflit interne au journal peut surprendre venant d’un journal précisément satirique,
dont la vocation, depuis un siècle, est de se gausser des travers et faux pas
des gouvernants. En temps normal, ce genre d’exercice acrobatique, à rebours
des valeurs et de l’indépendance proclamées, vaudrait un entrefilet saignant
dans les colonnes du Canard… Apparemment, le ridicule ne tue pas. »
« Dans un "message aux
salariés" envoyé par mail ce 7 octobre, le comité d’administration de six
membres explique n’avoir eu d’autre choix que de voter "à l’unanimité" ce "recours hiérarchique" formé auprès du ministre » ajoute
le texte qui ironise à juste titre « Il reproche longuement [le
recours] à l’inspection du Travail qui a refusé le licenciement par deux
fois, de « n’avoir jamais tenté – contrairement à la direction du Canard –
d’avoir une appréciation objective de la situation ».
Ben voyons !
Aller
expliquer au ministre que se services n’auraient « jamais tenté d’avoir une appréciation objective de la
situation, contrairement à la direction du Canard » et lui demander de les désavouer car lui l’aurait cette appréciation qui semble-t-il, selon le palmipède, tant manqué aux collaborateurs du ministre et de son
ministère, est
totalement surréaliste et pourrait presque être considéré comme particulièrement dénigrant
voire diffamatoire.
« Tu parles
d’objectivité ! » écrit encore le texte qui développe «
Visiblement, la direction - dont les "attestations partiales" sont
mises en cause dans le dossier - n’a pas digéré la cinglante décision de
l’inspectrice du travail du 2 août, qui sur quelque dix pages d’un raisonnement
juridique serré lui donne tort sur tous les points : prescription des
faits, caractère non-exécutoire mais aussi liberticide de la "charte de
déontologie" du Canard, contresens sur l’article cité de la Convention
collective des journalistes, traitements discriminants infligés en interne au
journaliste en lien avec ses mandats syndicaux… »
(*)
Cet acharnement, il n’y a pas d’autres mots, fait penser au même acharnement que dénonce la blog CGC Média depuis plusieurs semaines, celui du tandem Gengoul/Ernotte à vouloir virer le même intègre et courageux journaliste de France Télés à Guadeloupe La 1ère Ronan Ponnet qui « Pour la troisième fois en quelques mois, essaie de le virer… »
Seulement cette fois-ci dans ce dossier, les commanditaires (quel autre vocables utiliser ?) pensant y arriver enfin ont exhibé le plus illégalement qui soit lors d’un nouvel entretien préalable pour une imaginaire faute grave qui justifierait la mise à pied dont Ronan Ponnet fait déjà l’objet, en exhibant les quelques lignes d’une correspondance privée issue de son Gmail perso qui va faire l’objet de la plainte qui va, selon nos informations, être déposée par monsieur Ponnet via son avocate et la CGC son syndicat pour le délit car c’est un délit de « violation commise par un particulier du secret des correspondances, protégé par l’article 226-15 du Code pénal et par l’article 432-9 pour celle commise par un fonctionnaire ».
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