dimanche 10 décembre 2023

Quand les députés macronnistes vont découvrir vers quels bas-fonds Ernottte a entraîné France Télévisions, ils ne vont pas en revenir !

Quand les députés macronnistes vont découvrir vers quels bas-fonds Ernottte a entraîné France Télévisions, ils ne vont pas en revenir !

La Lettre dans son article « Les députés macronistes montent au créneau sur l'évaluation de FranceTV3 », annonce qu’ « Une délégation menée par Quentin Bataillon, Céline Calvez et Constance Le Grip, rue de Valois, exige un droit de regard sur la part variable de 200 millions d'euros du budget accordé à France Télévisions et conditionnés à la "transformation" et à la "modernisation" du groupe audiovisuel ».

Le titre de Presse indique par ailleurs qu’« Une mission de l'inspection générale des finances passe déjà en ce moment au crible les comptes des six sociétés de l'audiovisuel public dont France Télévisions pour pour définir clairement les objectifs à atteindre. Son rapport doit être rendu en janvier ou février 2024. »

Chacun notera dans cette délégation la présence pas vraiment anodine de Céline Calvez (députée Renaissance) récemment nommée au Conseil d’Administration de France Télés (en remplacement de l’ultracrépidarienne Aurore).


Tous les signaux sont au rouge et la catapultage final de l’infirmière TV semble bien ne plus être très loin !  

La délégation composée des députés Renaissance Quentin Bataillon, Céline Calvez, Constance Le Grip, Fabienne Colboc (Renaissance) et de Laurent Esquenet-Goxes (Modem et Indépendants) souhaitent que la nouvelle part variable du budget, instaurée en septembre pour les contrats d'objectifs et de moyens (COM) 2024-2028, puisse être clairement évaluée.

Les parlementaires qui plaident également pour que cette somme de 200 millions d'euros, conditionnée à des projets de "transformation" et de "modernisation" de l'audiovisuel public devant, en principe, être remboursée si les objectifs ne sont pas atteints, soit gelée au niveau de 2023 (soit 3,8 milliards d'euros au lieu des 4 milliards prévus), tant que la trajectoire des COM n'a pas été clairement présentée aux parlementaires.

Dans le jours qui viennent, de nouvelles révélations sur la gabegie financière qui règne au sein du groupe public, devraient les faire s’étrangler voire entraîner quelques évictions au plus haut niveau...

mais aussi  le renvoi de certains ordonnateurs publics devant la CDBF, la Cour de Discipline Budgétaire et Financière qui permet de sanctionner les actes d'agents publics constituant des fautes lourdes ou des irrégularités dans la gestion des finances publiques.




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