Pas sûr que RAM
ait sauvé sa tête en remettant une pièce dans le bastringue des retraites !
Alors que le bruit d’un remaniement se fait de
plus en plus insistant, même si Stéphane Séjourné le patron de la majorité
présidentielle dit qu’il ne résoudrait rien, il n’est pas sûr que la récente sortie
sur les réseaux sociaux de Rima Abdul-Malak lui aurait permis de sauver sa tête
dont beaucoup ne donnent pas cher aujourd’hui.
Face à la grogne générale après
la promulgation de la loi sur les retraites, le Chef de l’État dont et la cote
de popularité s’érode un peu plus chaque jour avait demandé à ses ministres de
ne pas jeter de l’huile sur le feu, raison pour laquelle il prévoyait de "faire
des petits débats" sur le terrain comme l’avait semble-t-il confirmé son
ministre délégué à l'Industrie, Roland Lescure.
Visiblement, les consignes ne seraient pas parvenues
aux oreilles de nouvelle groupie ernottienne qui a cru bon de remettre de l’huile
sur le feu après le discours de Justine Triet, samedi
soir lors de la remise de sa Palme d'or à Cannes. Sur Twitter, elle a affirmé
être "estomaquée par son discours si injuste", ajoutant
que son film "n’aurait pu voir le jour sans notre modèle
français de financement du cinéma, qui permet une diversité unique au
monde".
Ce
dimanche sur BFMTV, elle s’est à nouveau opposée à ce qu’a dit la réalisatrice
d'Anatomie d'une chute, en martelant que si "la
France est "un pays libre", "une démocratie", marquée par
"la liberté d'expression… et que la cinéaste "peut s'exprimer
à tout moment, partout, pour dire ses opinions" mais que là sur le fond, le fait qu’elle a parlé de "marchandisation de la
culture, d'un gouvernement qui casse l'exception culturelle française et qui ne
soutient pas à ses yeux le cinéma et la relève", étaient "ingrats et injustes".
"Elle
part de la réforme des retraites pour critiquer le système d'aides d'aujourd'hui
pour dire qu'avant c'était mieux. J'aimerais qu'elle me donne les chiffres et
les faits sur lesquels elle s'appuie" a enchéri l'ancienne
conseillère culture d'Emmanuel Macron, estimant qu'"une partie seulement
"minoritaire" dans les monde du cinéma, est "vocale" sur
ces questions", assurant d’ailleurs recevoir "des messages
[les] remerciant de l'ensemble de ces dispositifs". "Une grande
partie du secteur travaille avec nous à améliorer nos dispositifs et à
préserver notre exception culturelle qui fait la force de notre pays".
Et
de conclure «"Il y a clairement un fond
idéologique d'extrême gauche" dans
le discours délivré par Justine Triet samedi à Cannes », au moment où la Première ministre dénonce, elle, la
responsabilité de l’extrême Droite dans le climat dégradé du Pays !
Pour
calmer le jeu, ça se pose là !
De
son côté l’ancien conseiller de François Hollande Gaspard Gantzer y voit
simplement une façon de se dissocier et d’exister (*)
"Elle a un problème de notoriété et cela fait parler d'elle. Elle affirme un style, en montrant qu'elle a du cran et qu'elle est loyale au Président et sa politique" et de poursuivre "Le sujet pour elle maintenant c'est de ne pas s'enfermer dans ce rôle et avoir l'audace de proposer des projets fous pour la culture"
RAM va-t-elle oser prendre dans la poches des contribuables les pépettes pour recapitaliser France Télés que l'ex-Orange a résolument conduit depuis l'été 2015 vers la gouffre !?