La commission des affaires culturelles vote le déplafonnement des recettes publicitaires dans l’ Audiovisuel public.
« Buffet à volonté » pour la commission des affaires culturelles de l’Assemblée qui fait du grand n’importe quoi. Une preuve supplémentaire, si besoin était, de l’absence totale de projet éditorial à part celui de ressusciter l’ORTF.
Alors qu’une députée LIOT fait adopter la sortie de FMM du holding/fusion, la commission vote pour le déplafonnement des recettes publicitaires dans le secteur. Une « ligne rouge » pour la Droite, vent debout après l’amendement déposé par le gouvernement qui suscite la colère des acteurs, privés comme publics.
Rachida Dati qui chante un peu partout que tout le monde serait d’accord et que « Le moment politique serait venu » démontre que non seulement personne n’est d’accord à part l’ex-Orange qui fait proscrire le drapeau européen au concours de l’Eurovisions dont l’entourage raconte qu’Emmanuel Macron ferait cette réforme pour elle mais surtout que plus personne ne comprend ce que l'Ettat souhaite faire de ce texte qui avait débuté son parcours parlementaire en juin 2023 par une proposition de loi du sénateur centriste Laurent Lafon, aujourd'hui en proie à tous les tripatouillages.
En effet, le texte issu de la chambre haute proposait un plafonnement de ces revenus publicitaires et non le contraire….avec un montant limite défini dans le contrat d’objectifs et de moyens prévu pour France Médias. « Nous avons toujours souhaité un plafonnement et même une suppression de la publicité pour l’audiovisuel public. Ce serait un marqueur de qualité supérieure pour ces antennes et, comme son nom l’indique, le secteur public doit recevoir des financements publics », défendait d’ailleurs Jean-Raymond Hugonet dans son rapport.
« Il faut
remettre cette question des financements sur la table, une structure comme
France Médias ne pourra pas être pilotée sans une forme de stabilité et de
pérennité des financements », ajoute ce dernier estimant que le
gouvernement envisage un déplafonnement des recettes publicitaires « pour
apporter des financements que Bercy n’aurait donc pas à sortir ».
Le budget de l’Audiovisuel public fluctuera ainsi au gré des rentrées publicitaires.
Il baissera lorsque celles-ci chuteront
pour de toute façon, ne pas remonter dans le cas, très improbable où elles se ressaisiraient…déstabilisant
également l’écosystème existant !
« Le plafonnement est pour nous indispensable car c’est l’une des caractéristiques des programmes de l’audiovisuel public de ne pas être entrecoupés de publicités. Nous sommes attentifs au renforcement du secteur public, mais aussi à celui du secteur privé qui ne doit pas pâtir de cette réforme », plaide toujours Laurent Lafon qui constate pour l’heure que la question est très loin d’être réglée.
La Droite va-t-elle servir de marchepied à la majorité présidentielle pour mieux
se faire accuser ensuite d’avoir engendré la mort de la radiotélévision
publique ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire