lundi 6 mai 2024

La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes !

La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette, accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes

La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette est accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes en contradiction avec les valeurs défendues par l'instance consultative, selon un courrier interne révélé par Mediapart et consulté par l'AFP lundi. 

« Contactée par l'AFP, la présidente de cette instance rattachée à Matignon « conteste formellement» les accusations portées contre elle, dénonce une «volonté de déstabiliser» l'instance et sa ligne «abolitionniste et universaliste», et fait savoir qu'elle réfléchit à porter plainte » écrit Le Monde.

Le tire de presse poursuit « Dans une lettre de six pages datée du 2 janvier 2024, les salariés du secrétariat général du HCE disent avoir été «témoins, de manière fréquente, de propos à la limite de la légalité tenus par la présidente et les coprésident.es»

Le quotidien precise encore «La présidente ne prend aucune précaution pour ne pas heurter ses interlocuteur·rices dans l'équipe mais aussi en public», peut-on y lire. «De plus, prononcés en présence de personnalités extérieures, ils entachent la crédibilité et l'image de notre organisation et des personnes qui la représentent».  

Le journal n’en terminer ainsi « L'équipe dirigeante est notamment accusée d'avoir tenu des «propos violents sur le ton de l'humour contribuant à banaliser et diffuser la culture du viol et à culpabiliser les victimes», des «propos stigmatisants pour les personnes LGBTQIA+ réitérés en dépit de mises en garde sur le sujet», ou encore des «propos racistes et islamophobes». Plus globalement, le courrier interne alerte sur «un certain nombre de dysfonctionnements internes qui ont progressivement conduit à l'instauration d'un environnement de travail délétère et à l'émergence d'un mal-être collectif». Il fait état de huit arrêts maladie en 18 mois et de plusieurs départs anticipés «directement liés à la situation décrite»

«Nous avons été attentifs et à l'écoute des salariée.es» et «nous avons à cœur de trouver des solutions qui puissent les satisfaire et permettre de travailler au service des droits des femmes», réagit Sylvie Pierre-Brossolette, dans une déclaration à l'AFP qui indique que ces accusations s'inscrivent «dans une volonté de déstabiliser le HCE, notre ligne universaliste et abolitionniste, et les axes de travail qui sont les nôtres, la lutte contre l'exploitation des femmes, les violences et les inégalités dont elles sont victimes, les effets délétères du patriarcat ». 

On croirait lire le dernier communiqué de Marie-Christine Saragosse à FMM qui criait, elle aussi a la déstabilisation suite au très factuel papier de La Lettre qu’elle qualifiait pathétiquement - c’est un leitmotiv - de « mensonger et de malveillant » !

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