Pas de bras,
pas de chocolat…Pas de pépettes, pas de soirée spéciale Législatives franceinfo :
À six jours du premier
tour des élections législatives anticipées, un mail envoyé vendredi dernier en
interne aux journalistes particulièrement ceux qui œuvrent sur le canal 27 de
la TNT, actant "de ne pas diffuser sur son antenne ses propres soirées électorales".
C’est "celle
organisée par France 2 (présentée par Anne-Sophie Lapix et Laurent
Delahousse, ndlr) avec la contribution de six journalistes de notre rédaction".
"Ce choix (de
la direction, motivé par) des décisions budgétaires, par souci d'économie, nous
heurte" écrit la SDJ qui ajoute "À notre
connaissance, une telle configuration ne s'est jamais produite sur l'antenne de
Franceinfo, ni, plus généralement, d'aucune autre chaîne d'information en
continu". Le dimanche 9 juin, jour du scrutin des Européennes 2024 par
exemple, Franceinfo avait retransmis sa propre soirée électorale présentée par
Matthieu Belliard".
Dans ce mail, les
journalistes de la dernière des chaînes d’info en continu, précisent encore "dans un
paysage médiatique morcelé, il est nécessaire d’affirmer le
positionnement de Franceinfo par rapport à la concurrence".
"Nous refusons
de nous effacer de l'antenne (...) Franceinfo se doit d'exister
lors de ces deux soirées électorales. Son image est en jeu", enchérissent-ils.
"Comment justifier auprès des téléspectateurs qu'ils ne retrouveront
pas, notamment, nos présentateurs et éditorialistes politiques en se connectant
au canal 27, ces deux soirées-là, pour le dénouement d'une campagne qu'ils ont
suivie sur notre antenne ? Comment, dès lors, les convaincre de continuer à
nous suivre si nous n'occupons pas l'antenne les soirs où tout se joue ?", s'interroge enfin la rédaction de la chaîne.
Au lieu de demander à « la dame du Majestic »
(*) qui voulait la fusion des 4 sociétés de l’Audiovisuel public, de revenir
sur cette décision dont elle explique qu'une soirée électorale, a un
coût important", pourquoi ne pas exiger que son projet
mort-né lui impose de partir ?
(*) Economies...c'est bien ça le mot ?!
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