jeudi 9 mai 2024

Après les révélations toujours aussi factuelles de La Lettre sur l’audition de M-C Saragosse, "Mr. T" se révolte.

Après les révélations toujours aussi factuelles de La Lettre sur l’audition de M-C Saragosse, "Mr. T" se révolte.

Cela faisait un petit moment "Mr. T" notre gorge profonde internationale (*),ne s’était pas manifesté… Mais là pour lui : trop, c’est trop ! 

Le blog CGC tenant à épargner ses lecteurs avec les noms d’oiseaux et autres onomatopées largement plus virulentes que celles qu’utiliserait le capitaine Haddock dans une crise de rage dont il a le secret, ne les a pas retranscrits en totalité.

Les propos de charretier utilisés par notre homme ont même de quoi choquer: « un demi million pour l’ex d’irlo mais c’est un scandale d’État … On est à des milliers de bornes des 2 ans de ce à quoi un salarié avec une carrière complète, a droit en partant en inaptitude ! »

(*)

Il vient de nous faire passer en plus des quelques éléments intervenus depuis la période visée à l’audience du 23 avril dernier devant la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF) dans le cadre de la procédure visant les nombreuse irrégularités constatées à France Médias Monde, les derniers écrits de FO dont il n’était pourtant pas si proche. 

Avec cette publication notre  intarissable « causeur en chef »,  souligne « le départ bien arrosé de l’ancien directeur de France 24, un autre scandale qui n’a pas encore été contrôlé par la Cour des comptes » 

Il se demande même comment cette « équipe » a pu passer à travers les gouttes et pourquoi l’État et plus précisément Bercy, a pu la laisser en place sans broncher !

Extraits:  

« Depuis des années c’est la même litanie. Quand les salariés demandent une augmentation, qu’elle soit collective ou individuelle, ils se voient reprocher de mettre en péril l’entreprise. Ces demandes, tout à fait légitimes, vont « grever le budget » ou encore plus diplomatiquement, avec un budget contraint, il faut faire des choix. Et malheureusement, la demande d’augmentation n’est pas la priorité pour cette année.

Dans l’article de La Lettre, il est indiqué d’une manière peu commune, les noms des « heureux bénéficiaires », montants à l’appui, pour des départs généreusement négociés avec deux exemples représentatifs au niveau des directeurs :

Geneviève Goëtzinger, l’ex-directrice des relations institutionnelles, a quitté France Médias Monde en 2018 avec 540 000 € de protocole transactionnel.

La signature d'un protocole transactionnel de 136 000 € versé à Bruno Tézenas du Montcel, directeur technique du groupe de 2010 à 2017. 

Un préjudice évalué par la Cour des comptes à 1,7 million d’euros et transmis à la Cour de discipline budgétaire et financière. Une première ! 

A titre de comparaison 1,7 million d’euros c’était le budget de la NAO 2021. 

Dire que les salariés sont choqués par les informations de l’article de La Lettre du 2 mai dernier est bien en dessous de la réalité. C’est indécent ! 

D’autant plus qu’il n’est pas fait état des situations de départs négociés qui ont obtenus la validation du contrôleur général et qui sont donc en conformité avec les procédures. Serait-ce seulement la partie visible de l’iceberg ?

Ce lundi 6 mai, en séance de CSE, la présidente de FMM a confirmé que l’ex-directeur de la rédaction de F24 a lui aussi perçu plus d’un demi-million d’euros lors de son départ. 

Combien d’années de salaire moyen à FMM, avec une évolution de carrière au mérite, faut-il pour atteindre un demi-million  d’euros.

Politique sociale interne du deux poids, deux mesures et tout cela avec de l’argent public. Une politique aussi inefficace que dangereuse !

L'instruction judiciaire qui devrait suivre très vite la saisine l’an dernier du Parquet, aura le mérite de démontrer que les communiqués de l’entreprise publique et les beaux discours à l’actionnaire, ne sont que de l’enfumage et rien d’autre! 

Alors que la restitution du rapport final de la commission d’enquête tourne à la foire d’empoigne, « OFF INVESTIGATION », s’interroge sur la possibilité pour Ernotte d’avoir menti…

Alors que la restitution du rapport final de la commission d’enquête tourne à la foire d’empoigne, « OFF INVESTIGATION », s’interroge sur la possibilité pour Ernotte d’avoir menti… 

Un témoignage mensonger devant une commission d’enquête parlementaire peut-il être qualifié de « faux témoignage » au sens de l’article 434-13 du code pénal ? 

La réponse est oui…Une commission d’enquête parlementaire n’est évidemment pas une juridiction au sens légal du terme. Toutefois, si le délit de faux témoignage concerne, en principe, un témoignage mensonger devant un juge, il peut être également constitué devant des autorités qui n’ont pas cette qualité. 

L’article 434-13 du code pénal, précité, prévoit ainsi une première exception (cf. supra). Le délit de faux témoignage est également constitué en cas de témoignage mensonger devant une commission d’enquête parlementaire, en application des dispositions de l’article 6, III° de l’ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires. 

Le « faux témoignage » (parfois encore qualifié de « parjure » dans les systèmes de common law) est une infraction pénale et plus précisément un délit, réprimé par les articles 434-13 et 434-14 du Code pénal. L’article 434-13 définit le faux témoignage comme un « témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d’une commission rogatoire ». 

Il est en principe puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. 

Selon la jurisprudence de la Cour de cassation, la constitution du délit de faux témoignage suppose l’affirmation d’un fait inexact, la négation d’un fait véritable ou une omission volontaire, d’une part, faits de mauvaise foi et avec une intention dolosive, d’autre part.

Les articles 434-13 et 434-14 figurent dans le Livre IV du Code pénal, qui réprime les « crimes et délits contre la Nation, l’État et la paix publique ». Cela s’explique par le fait que le délit de faux témoignage a pour objet principal la protection du bon fonctionnement de la justice : si la quête de la vérité est le cœur de l’office du juge, cette quête ne doit pas être entravée par des témoignages mensongers.

Ainsi, des membres de le commission, élus évidemment de la chambre basse, peuvent donc parfaitement saisir le Bureau de l’Assemblée nationale en vue d’un signalement à la justice d’un délit de « faux témoignage » dont telle ou tel se serait rendu coupable lors de son audition.

S’agissant du rapport lui-même qui devait être remis ce 7 mai et que la majorité des 30 membres de la commission d’enquête sur les fréquences TNT refuse de signer en l'état, étant en désaccord avec les conclusions du rapporteur, le député La France insoumise Aurélien Saintoul (#) le spectacle est tout aussi pathétique qu’affligeant. 

Ce dernier qui a dénoncé un « chantage » et une « tentative de censure » revendique une victoire ! Personne ne comprend plus rien et chacun se demande à quoi rime cette mascarade qui entendrait, selon le député LFI drapé en Saint-Just, « rendre la télé au peuple ».

(#)

(*) S’agissant du déroulé des auditions et donc la forme sur laquelle s’est penché «  OFF INVESTIGATION », le média intitule le dernier paragraphe, en conclusion de son long article «   Un mensonge sous serment ? »

C’est dans cette même logique que la CGC dans l’Audiovisuel a mandaté son avocat, afin de voir dans quelles conditions saisir la chambre de l’instruction après les propos, sous serment d’Olivier Schrameck tenus en mars dernier devant cette même commission qui diffèrent de ce qu’il a déclaré lors de l’instruction judiciaire sur les conditions du parachutage d’Ernotte à France Télés en 2015. 

verbatim 

"le président Hollande, dans le cours d'une conversation, m'a décommandé une ou deux personnes dont la rumeur publique indiquait qu'elle pouvait être candidate à une charge"

Le président de la commission d'enquête, Quentin Bataillon (Renaissance), avait d’ailleurs estimé sur X que ces révélations sur des "pressions illégales" de M. Hollande, constituaient une "information grave et inédite".






mercredi 8 mai 2024

« Le service public corseté » ! L’arrière cuisine du projet de loi Lafon/Dati ?

« Le service public corseté » ! L’arrière cuisine du projet de loi Lafon/Dati ? 

Dans un récent édito signé Serge Raffy qu’a récemment publié Le Point, le journaliste s’interroge: « Meurice-Achilli, même combat ? »


Extraits:

« Bien que vivant dans des planètes très éloignées, ils sont les victimes d'une forme de politiquement correct qui corsète un peu plus chaque jour le service public. 

Ces décisions sont-elles venues du sommet de l'État, dont dépendent France Inter et France Info ? Elles révèlent une forme de fébrilité du pouvoir face aux grands bouleversements de l'opinion, qu'ils ne contrôlent plus….

Auraient-ils la peur au ventre ?

En sanctionnant lourdement deux de leurs signatures, si dissemblables, les dirigeants de Radio France [et de France Télévisions canal 27 de la TNT, ndlr] révèlent une grande fébrilité politique ?…

Achilli-Meurice, c'est un peu l'eau et le feu dans le paysage audiovisuel. L'un a la réputation d'une rigueur quasi calviniste sur les antennes de France Info . L'autre est un trublion roublard, qui tire à la grosse Bertha sur tout ce qui bouge, surtout à droite. Les deux hommes, si éloignés l'un de l'autre, ont désormais un point commun : ils ont été bâillonnés par le service public. 

Silence dans les rangs ? Comment contenir un chroniqueur payé pour son impertinence irrévérencieuse, qu'elle soit gauchiste ou mal embouchée ? Il fallait donc le faire taire. Pour calmer le jeu. Faire descendre la pression. Le risque de ce repli sans bravoure : entrer tout doucement dans une forme de police de la pensée, de faible intensité, certes, mais qui laisse craindre le pire pour les années à venir.

Jean-François Achilli, lui, n'est pas viré pour ses interventions à l'antenne, ou pour des dérapages qu'il aurait commis dans son émission Les Informés , ou bien encore dans ses éditoriaux, toujours mesurés, toujours équilibrés, mais bien pour avoir commis le péché suprême, celui d'avoir consacré quelques heures de son temps à bavarder avec Jordan Bardella, prince des sondages, rouleau-compresseur électoral, bête de scène qui rappelle le Jacques Chirac des années 1980, sur un éventuel projet d'ouvrage utile pour sa campagne électorale.

Curieusement, ses confrères et consœurs de France Info sont restés cois face à une accusation aussi légère que stupéfiante. Ils n'ont pas bronché quand ce dernier a affirmé avoir refusé le projet et n'avoir signé aucun contrat d'édition. Il n'avait donc aucune raison de prévenir sa direction d'une éventuelle collaboration avec le président du Rassemblement national puisqu'elle n'a jamais eu de consistance. Et pourtant...

Les gardiens de la morale ont jugé qu'il fallait faire un exemple. Ne pas laisser se propager l'idée que le natif de Seine-Saint-Denis était quelqu'un de fréquentable auprès des journalistes, qu'il fallait respecter une ligne rouge que les Français, eux, ne voient plus. [malheureusement, ndlr].

C'est donc bien une décision politique, dans les deux cas de figure, qui a accablé un humoriste, quoi qu'on pense de lui, et un journaliste respectable, désormais au chômage, et bien décidé à se battre auprès des tribunaux pour défendre son honneur. »

mardi 7 mai 2024

Le projet de loi Lafon-Dati sous condition !?

Le projet de loi Lafon-Dati sous condition !? 

Dans son tract du 6 mai « Haut les mains, c’est un holding! », la CGC Radio France souligne finalement en écho, les mêmes errements concernant le projet de loi Lafon-Dati qu’évoque Le Canard enchaîné (*)


Au « projet qui de rassembler 4 entreprises de l’audiovisuel public dans une sorte, non pas de data center mais de Dati center », il met en exergue 4 points dont celui du financement soumis à une sorte de troc.

« Pour pousser le cynisme jusqu'au bout, un chantage au financement pérenne de l’audiovisuel public est à l’œuvre. Il ne serait garant qu’avec le passage du texte législatif. » dit le texte qui s’interroge sur cette renaissance de l’ORTF pourtant disparue en 1974…

Extraits

« Une ministre en campagne municipale qui pense qu’elle veut faire un coup en reprenant un texte de son ancienne, famille politique ! Peu ou pas de travail dessus et ça devrait passer. Ben voyon !

Peu importe le résultat de la prochaine élection présidentielle, on mâche le travail d’un éventuel pouvoir autoritaire en prétendant renforcer une information suffisamment légitime pour lutter contre les dérives en ligne et de certains médias privés. 

Alors qu’un contrat pluriannuel fait l’objet de Moi de tractation entre la direction, direction de Radio France et le ministère, la présidente et son équipe seraient poussées vers la sortie, puisqu’il serait confié au futur PDG de France Médias de mettre en place la fusion des entreprises. C’est aussi une manière de renier tous les engagements pris. 

Radio France pourrait ne pas peser beaucoup dans la nouvelle configuration, puisque France Télévisions garderait ses obligations de financement de la création, autrement dit une part importante du financement est dévolue à la production privée.

Notre modèle, c’est une production interne qui évite les dérives d’enrichissement de certains producteurs influents tout en maintenant l’indépendance éditoriale, la seule qui vaille.

Leur modèle, c’est de l’argent public à disposition d’acteurs privés sous le contrôle direct du pouvoir politique. C’est une atteinte aux valeurs fondamentales de la démocratie et au bon usage de l’argent public dans un contexte qui nécessiterait justement la réaffirmation de notre indépendance et de notre légitimité face aux attaques répétées de lobbyistes qui n’hésitent jamais à travestir les faits. C’est de la morgue pour l’investissement des équipes et nos auditeurs…

lundi 6 mai 2024

La Culture est en deuil; Bernard Pivot s’en est allé.

La Culture est en deuil; Bernard Pivot s’en est allé.

L'écrivain, animateur et journaliste Bernard Pivot nous a quitté ce lundi 6 mai 2024 à l'âge de 89 ans.


Créateur de l'émission "Apostrophes" sur Antenne 2 puis de "Bouillon de culture" qu’il présenta pendant des années, il fut l’un des premiers avec ces deux rendez-vous, à faire entrer la littérature dans nos foyers.

Président de l'Académie Goncourt qu’il a dû quitter en décembre 2019 à cause problèmes de santé, c’est lui aussi qui à partir de 1985, lancera les Dicos d'or, un championnat d'orthographe devenu international. 

"Je suis resté silencieux depuis parce que le mal m'a frappé à la tête, siège du cerveau et de la parole. Mieux vaut se taire en attendant que la mémoire se recharge et que la pensée refleurisse" confiait-il alors humblement.

Le blog CGC Médias tient à rendre hommage ici, à cet amoureux des lettres, passionné de sports ou encore amateur de vin qui restera comme quelques grands noms de la télé, éternellement dans notre mémoire collective 


La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes !

La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette, accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes

La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette est accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes en contradiction avec les valeurs défendues par l'instance consultative, selon un courrier interne révélé par Mediapart et consulté par l'AFP lundi. 

« Contactée par l'AFP, la présidente de cette instance rattachée à Matignon « conteste formellement» les accusations portées contre elle, dénonce une «volonté de déstabiliser» l'instance et sa ligne «abolitionniste et universaliste», et fait savoir qu'elle réfléchit à porter plainte » écrit Le Monde.

Le tire de presse poursuit « Dans une lettre de six pages datée du 2 janvier 2024, les salariés du secrétariat général du HCE disent avoir été «témoins, de manière fréquente, de propos à la limite de la légalité tenus par la présidente et les coprésident.es»

Le quotidien precise encore «La présidente ne prend aucune précaution pour ne pas heurter ses interlocuteur·rices dans l'équipe mais aussi en public», peut-on y lire. «De plus, prononcés en présence de personnalités extérieures, ils entachent la crédibilité et l'image de notre organisation et des personnes qui la représentent».  

Le journal n’en terminer ainsi « L'équipe dirigeante est notamment accusée d'avoir tenu des «propos violents sur le ton de l'humour contribuant à banaliser et diffuser la culture du viol et à culpabiliser les victimes», des «propos stigmatisants pour les personnes LGBTQIA+ réitérés en dépit de mises en garde sur le sujet», ou encore des «propos racistes et islamophobes». Plus globalement, le courrier interne alerte sur «un certain nombre de dysfonctionnements internes qui ont progressivement conduit à l'instauration d'un environnement de travail délétère et à l'émergence d'un mal-être collectif». Il fait état de huit arrêts maladie en 18 mois et de plusieurs départs anticipés «directement liés à la situation décrite»

«Nous avons été attentifs et à l'écoute des salariée.es» et «nous avons à cœur de trouver des solutions qui puissent les satisfaire et permettre de travailler au service des droits des femmes», réagit Sylvie Pierre-Brossolette, dans une déclaration à l'AFP qui indique que ces accusations s'inscrivent «dans une volonté de déstabiliser le HCE, notre ligne universaliste et abolitionniste, et les axes de travail qui sont les nôtres, la lutte contre l'exploitation des femmes, les violences et les inégalités dont elles sont victimes, les effets délétères du patriarcat ». 

On croirait lire le dernier communiqué de Marie-Christine Saragosse à FMM qui criait, elle aussi a la déstabilisation suite au très factuel papier de La Lettre qu’elle qualifiait pathétiquement - c’est un leitmotiv - de « mensonger et de malveillant » !

À France Télés certains n’y vont pas de main morte avec Rachida Dati !

À France Télés certains n’y vont pas de main morte avec Rachida Dati !

Alors que l’ex-dircab ernottien se fait mousser dans les colonnes de La Tribune Dimanche (#)  et s’exprime sur la holding en 2025 devant déboucher sur une fusion en 2026 - en oui que voulez-vous, il y en a qui savent ! - certains prédicateurs se répandent dans les étages supérieurs de la maison Jean-Pierre Elkabbach pour expliquer le pourquoi du comment avec ce retour de l’ORTF et de sa nouvelle gouvernance !

«En réalité cette nomination sera un renvoi d’ascenseur de la ministre, en rapport avec des rémunérations touchées chez Orange à l’époque où Delphine y était toujours et bien informée avec de la mémoire de surcroît… » fanfaronne dans les couloirs de FTV ce proche de « la dame du majestic ».

«De toute façon tout à été dealé avec le Secrétariat général du Château…le but étant que Delphine décide de tout même de l’Audiovisuel extérieur que certains tentent de sortir du bouquet histoire de….» ricane cet autre.  


Quant l’intuitif ex-Vert qui a stoppé « Plus belle la vie » racontant à qui voulait l’entendre qu’après 18 ans «  le programme s’essoufflait et les audiences s’erodaient » alors qu’il cartonne aujourd’hui sur les antennes du groupe TF1 depuis que le groupe privé en a repris la diffusion et la fabrication, il provoque aujourd’hui la colère sur les réseaux sociaux, après avoir annoncé l’arrêt prochain « Des chiffres et des Lettres ».

Le même qui, après avoir arrêté, la diffusion du lundi au vendredi de l’émission jeu pour mieux la flinguer en la repoussant au seul week-end,  chante à présent qu’il s’agit d’une « Décision difficile mais qu’il a fait le choix de prendre » après 52 ans de de fidèle rendez-vous avec les téléspectateurs, de mettre à sa place l’adaptation télé de l’indéboulonnable emission radio « Le jeu  des 1000 euros » (Le jeu des 1000 francs a l’origine).

(#)

Ce ne sont là qu’épiphénomènes pour Yop alias le « Baron noir » de l’Audiovisuel public qui préfère se projeter déjà en 2025 et 2026, en essayant de montrer au titre de presse dominical que lui par dessus tout, il saurait…Juste avant de se réveiller ensuite, comprenant qu’il n’en ferait probablement pas parti !

(*) 



dimanche 5 mai 2024

France Télévisions s’est encore fait copieusement ramasser par la justice dans le cadre de l'hallucinant licenciement contesté de Ronan Ponnet.

France Télévisions s’est encore fait copieusement ramasser par la justice dans le cadre de l'hallucinant licenciement contesté de Ronan Ponnet. 

Le 11 octobre dernier, dans son article « Troisième tentative illégale d’éliminer Ronan Ponnet l’excellent journaliste de France Télés Guadeloupe …Un acharnement qui risque d’aller loin ! », le blog CGC Média prévenait des rebondissements que la faute imaginaire grave que France Télés lui reprochait allaient s’enchaîner aux torts du groupe public jusqu’à l’aboutissement de la procédure pénale qu’il  a diligentée après la transmission illégale de correspondance privée par un agent de la Préfecture de Guadeloupe dont il a été victime.

Le Tribunal administratif de La Guadeloupe saisi par France Télévisions vient d’infliger une nouvelle défaite au groupe public qui va les accumuler au regard même des nombreuses erreurs commises dans ce dossier par le groupe public. 

Le tandem Gengoul/Ernotte qui demandait au Tribunal d’annuler la décision de l’inspectrice du travail de la 10ème section de l’unité de contrôle de la Guadeloupe qui avait refusé d’autoriser le licenciement de excision de M. Ronan Ponnet pour motif disciplinaire mais aussi celle du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion qui avait également refusé d’autoriser le licenciement, se prend un nouveau et cinglant retour de manivelle. 

Non seulement le tribunal décide premièrement qu’il n’y a pas lieu de statuer sur les conclusions à fin d’annulation présentées par la société France Télévisions dans la requête n°2300534, en rejetant la requête de France Télévisions mais il la condamne à verser à Ronan Ponnet la somme de 1 500 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. (*)

Ce n’est ici qu’un avant goût des problèmes qui attendent France Télés avant le bouquet final dans le cadre de la procédure pénale pour « transmission de correspondance privée le plus illégalement qui soit par une fonctionnaire de la préfecture » avec laquelle le groupe complice de fait, a cru pouvoir virer le journaliste. 

(*)

…../….




samedi 4 mai 2024

Le pathétique communiqué de FMM qui semble confirmer le conflit d’intérêts ?!

Le pathétique communiqué de FMM qui semble confirmer le conflit d’intérêts ?!

Au printemps 2014, le juge Renaud Van Ruymbeke mettait Patrick de Carolis en examen pour favoritisme.  A l’époque, l’intéressé dénonçait une campagne de presse mensongère et malveillante à son encontre. 

Quelques années plus tard, il était définitivement condamné dans le volet audiovisuel de l’affaire Bygmalion.

En 2021, la cour d'appel de Paris condamnait Mathieu Gallet,  l'ancien PDG de Radio France  pour favoritisme…Dès sa mise en examen, les mêmes arguments d’une campagne contre lui mensongère et malveillante fleurissaient, en veux-tu en voilà

En février de cette année lorsque la CGC de l’Audiovisuel porte plainte pour « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL »visant « DELPHINE ERNOTTE-CUNCI mais aussi TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES et RECÉLEURS QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA" après le séjour au Majestic de Cannes  facturé 112.123€ (*) ?", l’ex-Orange dénonçait en CSE « les attaques malveillantes des chaînes privées dont FTV ferait l’objet,  relayées par certains parlementaires dans le cadre du Projet de Loi de Finance 2024, tout en faisant état de méthodes de déstabilisation peu recommandables, comme cette lettre anonyme diffusant tous azimuts une fausse facture de frais d'hôtel au Festival de Cannes. Facture qui n'existe(rait) pas selon elle »! 

Ce vendredi 3 mai, après un article de La Lettre concernant l’audience devant la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF) dans le cadre de la procédure visant les nombreuse irrégularités constatées à France Médias Monde, Marie-Christine Saragosse via un communiqué RH dénonce « les contre-vérités et approximations de l’article mensonger paru dans la Lettre A hier au sujet de la procédure de la Cour des Comptes concernant FMM » tentant le plus bêtement qui soit qu’il s’agirait de « malveillance caractérisée » ! 

A TOUT CE PETIT MONDE DE L’ENTRE-SOI AUDIOVISUEL, IL CONVIENT DE CITER CHARLES-MAURICE DE TALLEYRAND-PÉRIGORD

« TOUT CE QUI EST EXCESSIF EST INSIGNIFIANT »

Concernant les 2 lignes que publie La Lettre (*) par exemple et non La Lettre A comme l’écrit le communiqué dont la rigueur fait visiblement défaut en l’espèce : « Jérôme Grand d'Esnon, du cabinet d'avocats Carbonnier Lamaze Rasle & associés (Carlara)…Époux à la ville d'Anne Grand d'Esnon, membre du collège et réputé proche d’Emmanuel Macron pour défendre Marie-Christine Saragosse » FMM tient à préciser :

« CARLARA était déjà, bien avant 2012, un des conseils juridiques de RFI.

FMM collabore avec ce cabinet d’avocats depuis 2013 sur des sujets liés au droit de la commande publique, droit des affaires et droit de la presse notamment. Ce cabinet a été retenu dans le cadre de plusieurs appels d’offres dont les deux derniers remontent à février 2019 et février 2023. Ces marchés ont tous été soumis à la commission interne des marchés publics et à l’avis préalable du CGEFI (qui y siège), conformément aux procédures d’achats de l’entreprise. »

Ce qui donne corps aux interrogations légitimes que formulait le blog GCG Médias sur la notion de conflit d’intérêts mise ici en lumière…

Parmi la flopée d’avocats au sein dudit cabinet, comment expliquer que celui choisi par Marie-Christine Saragosse pour sa défense est l’époux de l’une des membres du CSA (devenu Arcom), la même qui a fait élire cette dernière pour un 3eme mandat à FMM ??

Surtout après la violente charge devant la Cour portée contre la contrôleuse d’État, renvoyée dans ses cordes systématiquement à chaque fois qu’elle est intervenue à FMM pour faire respecter les regles et les principes de droit !

Tenter de décrédibiliser en vain voire calomnier tel ou telle qu’elle soit journaliste ou l’émanation de Bercy, est non seulement grotesque mais surtout n’y changera rien…

A suivre



vendredi 3 mai 2024

Les salariés de FMM scandalisés…l’Arcom de ROM fragilisé.

Les salariés de FMM scandalisés…l’Arcom de ROM fragilisés.
 
Après l’article de La Lettre publié hier « La gestion de Marie Christine Saragosse jugée par la Cour des comptes ». la sidération à France Medias Monde a fait place à la colère.

L’ensemble des salariés à découvert médusé les sommes exorbitantes octroyées aux « dirigeants » de l’entreprise publique. 

En parallèle de la plainte pénale que la CGC de l’Audiovisuel a initié en mars 2023 par une saisine du procureur de la République concernant les conditions d’attribution des marchés publics, pourtant, clairement réglementé qui s’est traduite dans un premier temps par le licenciement illégal du représentant du syndicat contesté aujourd’hui, ils apprennent ce que l’instruction 

lancée par la CDBF a mis en lumière et que révèle le titre de presse, à savoir « 

les largesses octroyées aux dirigeants lors de leur départ de l'entreprise ».


Au sein de l’Arcom, il semble que le fait que le mari d’un des membres de l’instance de régulation à savoir 
« Jérôme Grand d'Esnon, du cabinet d'avocats Carbonnier Lamaze Rasle & associés (Carlara)…Époux à la ville d'Anne Grand d'Esnon, membre du collège et réputé proche d’Emmanuel Macron pour défendre Marie-Christine Saragosse » ne passe pas. 


Plusieurs question se posent:

Alors qu’il s’agit d’une obligation légale, celle qui nommée  par décret du 24 juin 2021 au CSA (aujourd’hui Arcom) a voté pour la reconduction à un troisième mandat de la pédégère de France Medias Monde, a-t-elle alerté l’Arcom d’un possible, conflit d’intérêt ?

Si oui, Roch-Olivier Maistre a-t-il informé le collège en plénière du fait que son mari la défendait devant la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF) dans la procédure visant les nombreuse irrégularités constatées à France Médias Monde ?

ROM pourtant si prompt à écarter l’un des membres du conseil lors du deuxième parachutage de l’ex-Orange à France Télévisions, sous prétexte d’un imaginaire conflit d’intérêts, n’a-t-il pas réagi ayant bien connaissance de ce contentieux et de cette procédure judiciaire, au moins par voie de presse ? 

Le toujours patron de l’Arcom - encore pour quelques mois - a-t-il imaginé faire jouer l’article 40 du code pénal qui impose le signalement de manière impérative de possibles faits constitutifs d’un crime ou d’un délit ?

Qui paie le cabinet d’avocats de celui qui « a particulièrement chargé la contrôleuse Anne Cazala, qui selon lui aurait été "dans une croisade personnelle » ajoutant que son attitude  et ses demandes d'information auraient constitué une "intrusion" qui, dans certains cas, aurait même "atteint un niveau de bêtise administrative insondable" ?  

Extraits

« Le cas des indemnités de Geneviève Goëtzinger, fondatrice de l'agence de communication imaGGe en 2019, est emblématique. L'ex-directrice des relations institutionnelles et conseillère d'Alain de Pouzilhac, ancien patron de l'audiovisuel extérieur, a quitté France Médias Monde en 2018 avec 540.000 € de protocole transactionnel. Contrairement aux règles en vigueur dans le service public, ni la contrôleuse d'État ni le conseil d'administration n'avaient été avisés de l'existence de cet accord. INDEMNITÉS... POUR CONGÉ SABBATIQUE 

Tout comme Anne Cazala, le contrôleur général Jean-Claude Hulot, son successeur à partir de 2020, s'est élevé contre la générosité de Marie-Christine Saragosse à l'égard des dirigeants qui quittaient le groupe public, lors de l'audience du 23 avril. Chargé du contrôle financier de la holding publique, ce haut fonctionnaire s'était opposé en 2021 à la signature d'un protocole transactionnel de 136.000 € versé à Bruno Tézenas du Montcel, directeur technique du groupe de 2010 à 2017. Payé 200.000 € bruts par an, ce dernier demandait un congé sabbatique pour création d'entreprise. 

Cet ancien directeur des opérations de France télévisions avait en effet rejoint la société Netia. Devenu PDG de cette structure installée à Montpellier, il a toujours gardé un lien avec FMM en assurant l'approvisionnement en matériel de montage et certains contrats de maintenance. Malgré sa nouvelle activité, prospère, Bruno Tézenas du Montcel a demandé sa réintégration dans le groupe audiovisuel public. 

La requête relevait d'un "coup de bluff"pour toucher des indemnités, a dénoncé Jean-Claude Hulot qui s'était empressé d'émettre un avis défavorable. Sa recommandation n'avait pas été suivie par Laurence Barrière, qui, avec l'appui de Marie-Christine Saragosse, avait décidé de lui octroyer les 136 000 €. 

À l'époque, le procureur général de la Cour des comptes s'était même saisi de l'affaire, demandant à Marie-Christine Saragosse de justifier sa position. Cette dernière lui avait alors répondu qu'il s'agissait de la meilleure issue pour l'entreprise… »

Pour tenter probablement d’éteindre le feu et de porter le regard ailleurs avec entre autres la sûreté des reporters » et autres artifices qui n’ont  rien à voir avec le sujet, la communication RH de France Medias monde s’est fendu ce 3 mai d’un unterminable communiqué intitulé « Réponse aux contre-vérités et approximations de l'article de la lettre A paru hier » et qualifier de mensonger ce qui a l’évidence, s’est dit devant la Cour (*)  

Hallucinant…

(*)

Communication RH - le 03 mai 2024

Réponse aux contre-vérités et approximations de l'article de la lettre A paru hier

Suite à l’article mensonger paru dans la Lettre A hier matin au sujet de la procédure de la Cour des Comptes concernant FMM, vous voudrez bien trouver ci-après des éléments de réponse aux contre-vérités et approximations de ce texte.

En premier lieu il convient de préciser que cette procédure, qui n’a pas encore fait l’objet d’un délibéré, ne vise aucun enrichissement personnel ni conflit d’intérêt pour les personnes concernées mais concerne exclusivement des questions procédurales (règles de saisine du Contrôle général économique et financier -CGEFI- et règles relatives à la commande publique).

Sûreté des reporters

Les avocats de France Médias Monde n’ont évoqué l’assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, de même que les tentatives de viol, condamnation à mort, et torture de certains de nos journalistes que pour expliquer pourquoi la première urgence et priorité de FMM avait été et demeurait  la sûreté de ses équipes et que la société, et sa présidente en particulier,  s’était mobilisée très vite  pour créer des stages de formation en zones dangereuses, une cartographie des zones de risques, des procédures d’arrimage et une direction de la sureté afin de pouvoir continuer à assurer ses missions dans un contexte international d’une violence croissante à l’encontre des journalistes.

 Lire le communiqué de la CGT FMM à ce sujet

Sur les indemnités de départ

Les indemnités de départ évoquées dans l’article sont liées à des situations très exceptionnelles, correspondant à des statuts et des contrats de travail de coût très élevé, négociés antérieurement à l’arrivée fin 2012 de l’équipe dirigeante actuelle. Ces départs visaient à générer des économies pour l’entreprise qui entre 2013 et 2022 a vu le montant global de la rémunération brute annuelle des directeurs et directrices COMEX baisser de près de 7%.

Les montants de ces transactions ont été déterminés dans la stricte application de la loi et du respect du code du travail, compte tenu du niveau de rémunération, du statut et de l’ancienneté des personnes concernées.

 

1.         Concernant Geneviève Goetzinger : son licenciement s’inscrit au sein de plusieurs licenciements économiques mis en œuvre dans le cadre d’un plan d’économies imposé par la nouvelle trajectoire financière arrêtée fin 2017. Ces économies portaient sur les salaires les plus élevés (postes non remplacés) en restructurant notre organisation. Ces départs ont été présentés en comité d’audit (émanation du CA) puis en CA dans le cadre de l’atterrissage budgétaire 2017 et du budget 2018. Le montant des indemnités est calculé dans le cadre du droit social applicable aux licenciements économiques (ce n’est pas l’entreprise qui en détermine le montant). En outre, ce dossier présenté au préalable, dans les délais requis, à la CGEFI, avait recueilli son avis favorable. L’entreprise a bien communiqué à ses instances le coût de ces départs dont le montant relève d’un calcul qui s’impose à elle et aucunement d’une « transaction secrète »


2.              Concernant Bruno Tezenas du Montcel : il est important de préciser que la réintégration demandée par ce dernier en 2020 lui était due de droit, conformément au droit social et d’ajouter qu’au moment de sa demande de réintégration, il n’était pas nommé PDG de Netia (contrairement à ce qu’écrit la lettre A). FMM a considéré que le risque de le réintégrer aurait coûté annuellement une somme très importante à l’entreprise, alors que le poste de DTSI était pourvu, et à un coût très inférieur, et que FMM n’identifiait aucun poste pour une réintégration de son ancien directeur technique. Interrogé sur ce point durant l’audience, le CGEFI s’est montré dans l’incapacité d’identifier un poste de reclassement possible pour l’intéressé. FMM a ainsi préféré négocier un départ à moindre coût pour l’entreprise, étant entendu que la somme mentionnée dans l’article de 136K€ intègre au-delà de l’indemnité, l’ensemble des montants dûs au salarié dans le cadre du solde de tout compte.

Voici son Linkedin





Sur les primes

Contrairement à ce qui est écrit, il n’y a pas « 47 primes » versées. Nous supposons qu’il s’agit de différentes mesures salariales liées à la mise en œuvre du nouvel accord d’entreprise incluant d’ailleurs certaines mesures automatiques prévues au sein de cet accord.

Sur les soi-disant « 47 primes », on peut s’étonner que seulement celle du directeur de la communication, des relations institutionnelles et de la RSE apparaisse avec un montant au sein de l’article.

Concernant cette prime exceptionnelle mise en exergue dans l’article, la CGEFI en a été informée lors des réunions que FMM avait chaque mois avec elle, à sa demande. 

Il convient de rappeler que l’accord d’entreprise entré en vigueur en 2017 a permis de mettre fin à une pratique de versement de primes exceptionnelles non encadrées, en vigueur à l’AEF et qui représentait un coût annuel de 900 000 euros pour l’entreprise, soustraits aux procédures NAO. 

L’attribution des primes résiduelles et très exceptionnelles est encadrée par un règlement intérieur qui a reçu l’aval du CGEFI. Toutes les primes accordées aux salariés dont la rémunération se situe au-dessus du seuil de saisine sont soumises au CGEFI que les salariés soient cadres dirigeants ou non. FMM va donc même au-delà de ses obligations en la matière.

 

Sur l’alerte du CGEFI

Il est faux d’écrire que la lettre d’alerte envoyée par le CGEFI à la présidente de FMM en octobre 2017 n’a pas fait l’objet d’une attention particulière. En effet, lorsque la PDG reçoit le courrier, elle le transmet immédiatement par mail à ses équipes en demandant « une réponse circonstanciée et urgente ». Puis, des réunions ont lieu avec les personnes concernées par ce courrier, avec un clair rappel des règles. Marie-Christine Saragosse répond évidemment de manière circonstanciée et détaillée à la CGEFI dans les jours qui suivent.

 

Sur le contexte

Sur le contexte, l’allusion restrictive à certains éléments traduit la malveillance caractérisée de l’article : la fusion n’était en 2012 décrétée que sur le papier. A l’arrivée de la nouvelle PDG, il a fallu renouer le dialogue social, parachever un déménagement source de fortes tensions, mettre en place toutes les procédures internes tombées avec la fusion, réformer les instances représentatives, négocier un accord collectif inédit … et tout cela s’inscrit bien dans la période passée en revue par la Cour entre 2013 et 2019.

 

Sur le préjudice financier supposé

L’article ne fait aucune référence à la défense qui conteste l’évaluation du préjudice fondée sur des calculs erronés et qui n’est pas démontré. Encore moins si on considère toutes les économies réalisées par l’entreprise à commencer par celles sur les rémunérations (- 7%) et les frais (-38%) de ses dirigeants depuis 2013.

En outre, l’article ne fait nullement mention des progrès réalisés par l’entreprise très rapidement grâce aux procédures internes déployées, notamment en termes de commande publique avec la création d’une commission interne des marchés dès octobre 2012 et la création d’une direction des achats, soulignée par la CGEFI elle-même lors de l’audience. Cette dernière a aussi reconnu que de telles améliorations prenaient nécessairement un certain temps lié au renouvellement des contrats pluri-annuels. Quant à l’actuel CGEFI, il a pu dire qu’aujourd’hui sa mission de contrôle se passe sans heurts, ce qui démontre là encore la manière dont une entreprise jeune, qu’il a fallu intégralement construire, a su se conformer aux règles de la gestion publique. 

 

Sur Carlara

CARLARA était déjà, bien avant 2012, un des conseils juridiques de RFI.

FMM collabore avec ce cabinet d’avocats depuis 2013 sur des sujets liés au droit de la commande publique, droit des affaires et droit de la presse notamment. Ce cabinet a été retenu dans le cadre de plusieurs appels d’offres dont les deux derniers remontent à février 2019 et février 2023. Ces marchés ont tous été soumis à la commission interne des marchés publics et à l’avis préalable du CGEFI (qui y siège), conformément aux procédures d’achats de l’entreprise.

  

Recommandations de la Cour des Comptes

La demande de la Cour n’a jamais porté sur un audit externe, mais bien d’opérer ce suivi dans l’instance de FMM dont c’est le rôle. Ainsi, depuis la publication du rapport en 2021, le suivi de la mise en œuvre de toutes les recommandations de la Cour des Comptes est présenté en comité d’audit (émanation du conseil d’administration en charge du suivi de gestion), tout comme un bilan annuel de la politique achats.

 

Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas à nous contacter et Marie-Saragosse sera présente au CSE du 6 mai et pourra répondre aux éventuelles questions de vos représentants, comme elle l’a déjà fait sur cette même question lors du CSE du 21 mars.