L’ASAP CGC à France Télévisions
ne parle pas communautarisme ou guerres politiques mais « Activités
sociales et culturelles » mais aussi protection des salariés.
Dans le cadre des élections professionnelles
dont le premier tour se déroulera du 6 au 12 novembre prochain concernent la Siège
de France Télévisions tout comme le réseau c’est-à-dire l’ensemble des régions,l’ASAP CGCne vient pas faire de la retape politique, ne parle pas de communautarisme
ou de guerres contre tel ou tel parti mais explique clairement quels sont ses
engagements s’agissant des « Activités
sociales et culturelles » pour les 3 ans à venir, s’agissant
du ComitéSocial et Economique du Siège de FTV sous la
coupe depuis 2018 d’une alliance : CGT, FO et CFDT. (*)
Le blog CGC Média vous propos de découvrir les engagements de l'ASAP CGC pour le mandat à venir
Près de 300M€ déjà investis par
Bernard Arnault dans Le Parisien qui risquait la « dissolution »!
« Dissolution » :
le
mot est à la mode ces temps ci. C’est bien celui qu’a utilisé la Cour des comptes, juste après l’indigne
mascarade arcomienne du 14 mai dernier,
pour décrire la situation de France Télévisions,
la même qui aurait pu toucher Le Parisien sans la nouvelle intervention de
Bernard Arnaud (LVMH)
A une
différence près…C’est qu’ici c’est l’argent de l’homme d’affaires donc privé,
pas de l’argent public celui des Français.
L’ADAP sous la plume de
Sosthène y avait d’ailleurs consacré un long article explicatif, fin septembre(*)
Après 145 M€ déjà engloutis entre
2018 et 2022 dans Le Parisien, LVMH remet 140 M€ de plus au pot...
Un scoop de La Lettre, encore et toujours...
Les pertes grandissantes du
journal (- 35 M€ en 2024 et au moins la même chose en 2025) mettaient la
société éditrice en péril. Le capital social
devenait inférieur à la moitié des capitaux propres et la société risquait la
« dissolution ».
Bernard Arnault qui avait sortir
83 M€ en 2018 pour racheter le journal, éponger les dettes mais aussi investir,
puis rajouter 65M€ de plus quatre ans plus tard 2022 (soit un total de 83+65
= 148 M€ ) a choisi de refinancer ou que ne disparaisse pas le titre de
presse.
L’option de vente à Bolloré ayant
été repoussée - la rédaction y était farouchement opposée – la solution choisie
était donc la seule. Elle risque de faire tout de même grincer les dents avec
les mesures drastiques de redressement qui se profilent (nouveau
plan social, suppression d’éditions, économies sur le nombre de pages et
l’imprimerie, droits sociaux revus à la baisse, redimensionnement des équipes
rédactionnelles et techniques….)
La CGC Audiovisuel attend la
démission de Delphine Ernotte voire sa révocation.
Le 6 novembre 2025 débute le
processus de votes aux élections professionnelles de France Télévisons (Siège
et réseau, c’est à dire la plus grosse partie des effectifs du groupe).
A peine plus de 48h avant le début du vote, la direction
de France Télévisions met à disposition de la CGT le foyer de France Télévisions (salle de
l’Atrium au niveau du hall de MFTV) pour que le syndicat qui relaie la parole d’Ernotte
en expliquent qu’elle serait attaquée par l’extrême et la soutient depuis le premier
jour puisse taper sur l’État comme à sa bonne habitude via sa secrétaire
générale, Sophie Binet.
Des invitations à « venirpartager un moment convivialafin d’échanger autour :
des enjeux pour l’Audiovisuel Public et de France Télévisions,
du budget 2026,
de la réforme des retraites,
de l’indépendance de l’information,
de la dénonciation de l’accord collectif de FTV
et des enjeux de ces élections professionnelles »,
il y en a sur tous les murs et dans
tous les couloirs…et si vous les aviez ratées, un
mail de rappel a été envoyé par la messagerie du groupe cgt(*) à l’ensemble des
personnels(ce que le règlement interne ne permet évidement pas)
(*)
Après leur avant dernier dérapage en séance du CSE Siège etcet élu CGT qui citele Maréchal Pétain et fait entendre un extrait sonore d'un des discours de de celui qui a déporté des dizaines et des dizaines de milliers de juifs,
leur dernier tract-affiche où le syndicat appelle a voter pour ses candidats au nom du combat contre l'extrême Droite - qu'est-ce que cela vient faire dans des élections professionnelles ? - et il ya quelques semaines tract à vomir sur le "Communautarisme" qui en a fait bondir plus d'un, à commencer par Sophia Aram (ci-après)...
voilà maintenant la démonstration de l'entente cordiale qui règne entre la direction de France Télés à commencer par l'ex-Orange et à sa flotte de cégétistroopers qui la soutient contre "l'État responsable de tous les maux"
Seulement, il y a un gros hic à tout cela...La Justice et en l'occurrence la plus haute juridiction de notre Pays qui a tranché et dont la jurisprudence est constante:
La Cour de cassation réaffirme que "l’employeur doit respecter une neutralité stricte" pendant la période électorale (art. L. 2141-5 et L. 2324-1 du Code du travail). Toute "prise de position publique" en faveur ou en défaveur d’un syndicat, même sans distribution de tracts ou d’affichages, "viole l’égalité de traitement" dès lors qu'elle intervient "avant le vote".
En pratique, même une communication "neutre en apparence" peut être sanctionnée si elle "influence indirectement" le vote.
Imaginez l'influence qu'une rencontre avec la secrétaire nationale de la CGT dans les locaux de l'entreprise, peut avoir sur le vote.
Jurisprudence constante
Cet arrêt s’inscrit dans une lignée (ex. : Cass. soc., 13 février 2013, n° 11-28.054 ; Cass. soc., 8 juillet 2020, n° 18-23.033) :
"Tout avantage ou désavantage injustifié" (communication, locaux,temps de parole, etc.) "pendant la campagne électorale" est clairement sanctionné.
Le principe rappelé en la matière:
La Cour de cassation
réaffirme que "l’employeur doit respecter une neutralité stricte"
pendant la période électorale (art. L. 2141-5 et L. 2324-1 du Code du travail).
Toute "prise de position publique" en faveur ou en défaveur d’un syndicat,
même sans distribution de tracts ou d’affichages, "viole l’égalité de
traitement" prévu constitutionnellement.
Les conséquences, elles sont simples :
- Annulation des listes du syndicat visé (et non la remise en question des élections entières car seul le syndicat privilégié doir e^tre sanctionné t.
- Condamnation de l’employeur pour "atteinte à la liberté syndicale".
C'est la voie judiciaire qu'a l'intention de saisir le syndicat CGC de l'Audiovisuel,
sachant qu'il existe une voie plus rapide, le démission de la responsable légale du groupe, faute de quoi sa révocation !